[Besoin d'avis] Développement structuré sur le libre-échange

Bonsoir,

Je ne savais pas trop où poster mon sujet, donc je le poste dans Divers et vie étudiante car ça concerne plus de l'économie que du droit, je pense.

Je dois traiter d'un sujet niveau BTS, qui n'est pas noté mais qui me sert d'exercice de préparation pour le concours d'entrée en IEP que je me propose de tenter.

Le sujet : Les échanges internationaux relèvent-ils du libre-échange ?

J'ai formulé un plan et j'ai même rédigé l'intro et la première partie, mais j'ai l'impression qu'au niveau quantitatif mon devoir risque d'être complètement inégal. Mon intro fait un peu plus d'une demie page, mais la première partie s'étend sur environs 4 pages et demie.

D'habitude si je fais un développement structuré (ou dissertation) en STG, je fais tenir le sujet sur une double-feuilles (c'est-à-dire 4 pages) mais là je suis parti pour faire le double. La relecture est forcément plus longue, mais sachant que si je dois traiter une dissertation pour le concours d'entrée en IEP en 3 ou 4 heures quelle est la bonne moyenne au niveau nombre de pages à rédiger ?

Mon plan :

I. Les échanges internationaux

A. Le libre-échange
1. Définition
2. Les différentes théories
[size=75:g85kfk6u]a. avantages absolus
b. avantages comparatifs
c. théorie des dotations en facteurs de production
d. théorie de la nouvelle économie internationale[/size:g85kfk6u]
3. Limites
B. Le protectionnisme
1. Définition
2. Pratiques
3. Effets négatifs
C. L'OMC
1. Rôle et (très bref) historique
2. Critiques


II. L'exemple de la Chine contemporaine

A. Le discours contre les déséqulibre mondiaux
B. Le commerce entre la Chine et l'ASEAN
C. Les inquiétudes de l'OCDE

Merci de votre lecture et de vos remarques éventuelles

je pense que ta seconde partie n'est pas bien du tout

l'exemple de la chine doit venir etayer tes développements mais pas une seconde partie

enfin ce n'est que mon avis

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Moi je verrai plutôt un plan de ce genre :


I. Un libre échange en apparence
A) Souhaité par les super puissances ( Définition / théories )
B) Règlementé ( OMC , etc... )

II. Qui, en réalité, se heurte à diverses formes de protectionnisme
A) Le protectionnisme dissimulé ( ex : USA subvention céréales , Chine, etc... )
B) De nouvelles tentations de protectionnisme ( Venezuela : pétrôle, Russie : Gaz, etc... )


J'espère que ca pourra t'aider.

Merci pour vos remarques. Je vais donc plutôt me pencher sur un plan qui s'inspire de celui proposé par SoNnY54 et je vous en donnerais des nouvelles quand mon prof l'aura lu et corrigé, en espérant réussir à faire un devoir de bonne facture. Je n'ai pas vraiment eu la chance et la possibilité de beaucoup traiter la méthodologie les années précédentes, c'est aussi en rapport avec mon cursus, mais je pense que c'est surmontable avec de l'entraînement.

Up

Je vous colle ce que j'ai fait. En revanche j'ai la flemme d'aller scanner la correction, puis je trouve que mon devoir est meilleur que la correction

Non mais sérieux, la correction on dirait un dissertation d'histoire, mon devoir on dirait un résumé de cours

(Introduction)

Le 12 novembre 2007, lors d’un discours prononcé à l’université nationale de Singapour, le Premier ministre chinois Wen Jiabo déclarait « Nous sommes partisans du libre-échange et nous sommes contre le protectionnisme. » À cette même date la Chine annonçait un nouvel excédent commercial mensuel record.
Par cet exemple nous sommes amenés à nous demander si les échanges internationaux contemporains relèvent du libre-échange.
Nous étudierons dans une première partie le libre échange, en le définissant, en évoquant les différentes théories existantes et le rôle de l’Organisation mondiale du commerce. Dans une deuxième partie nous verrons que le libre-échange a des limites, qu’il existe des pratiques protectionnistes mais qu’elles ont des effets négatifs et que l’OMC peut faire l’objet de critiques.

(Première partie)

LE LIBRE-ECHANGE ― Le libre-échange est un principe économique favorable à la libre circulation des marchandises entre nations, en préconisant notamment la réduction ou suppression de certaines entraves au commerce international, telles que les droits de douane, par exemple.

LES DIFFERENTES THEORIES DU LIBRE-ECHANGE ― Plusieurs économistes se sont réclamés du libre-échange et ont élaborés des théories devenues désormais classiques.
Adam Smith a développé la théorie des avantages absolus. Pour lui, une nation a intérêt à se spécialiser dans la production de biens qu’elle peut réaliser a des coûts moins élevés que l’étranger, les exporter et a contrario, importer les biens pour lesquels les coûts sont plus élevés que l’étranger. Cette nation posséderait donc un « avantage absolu » dans sa production de biens.
David Ricardo, lui a inventé la théorie des avantages comparatifs. Il compare deux pays : l’Angleterre et le Portugal, pour la production de vin et de drap. Pour x bouteilles de vin l’Angleterre a besoin de 120 hommes et le Portugal en a besoin de 80 ; respectivement pour x mètres de drap, l’Angleterre a besoin de 100 hommes et le Portugal en a besoin de 90. Si on applique la théorie d’Adam Smith, le Portugal possède un avantage absolu aussi bien dans la production de vin que dans celle de drap. Ricardo cependant compare l’efficacité de chaque pays dans ces deux productions ; et il observe que 120 – 80 = 40, le Portugal possède un avantage comparatif dans la production de vin car l’écart fort avec l’Angleterre est en sa faveur ; 90 – 80 = 10, ici le faible écart est en faveur de l’Angleterre qui possède un avantage comparatif dans la production de drap. Ainsi pour David Ricardo, un pays a intérêt à se spécialiser et exporter les biens pour lesquels il possède un avantage comparatif sur les autres pays et importer ceux pour lesquels il ne l’a pas. La spécialisation internationale est un gain pour les nations qui y participent.
Eli Hecksher et Bertil Ohlin ont mis au point la théorie des dotations en facteur de production. La production d’un bien nécessite des quantités relatives de deux facteurs de production, que sont le travail et le capital et qu’un pays peut posséder en abondance ou non ; c’est la dotation factorielle. Une nation va donc se spécialiser dans la production de biens qui nécessitent le facteur qu’elle possède en abondance.
Enfin, d’après les théories classiques du commerce international, les nations procèdent à des échanges interbranches, mais avec le développement du commerce international on observe que les pays proches procèdent plutôt à des échanges intrabranches, c’est-à-dire des échanges croisés de deux produits semblables. Ce phénomène s’observe en particulier dans le commerce intrarégional (Union Européenne, par exemple). De facto les entreprises réalisent des économies d’échelle. On parle de théorie de nouvelle économie internationale.

LE ROLE DE L’OMC ― L’Organisation mondiale du commerce est une institution mondiale permanente qui a remplacée le GATT le 1er janvier 1995.
Son objectif est le même que celui de son prédécesseur : la libéralisation des échanges internationaux.
Pour les pays en développement l’OMC est un sésame à l’accès aux marchés des pays riches. Les accords sont multilatéraux : si un pays accorde des facilités d’accès à son marché, alors elles doivent s’appliquer à l’ensemble des pays membres de l’OMC.

(Seconde partie)

LES LIMITES DU LIBRE-ECHANGE ― Le libre-échange a des effets négatifs et peut donc faire l’objet de certaines critiques.
Si on prend la théorie des avantages comparatifs on constate que les spécialisations ne se valent pas toutes : certaines sont porteuses de dynamisme de croissance, de qualification et de savoir-faire, mais d’autres ne le sont pas. De plus elle ne prend pas en compte les coûts de transport et la mobilité réelle du facteur travail, qui entraîne le chômage lors de déplacement d’activités vers d’autres pays, quand celles-ci ne sont pas remplacées ; ce modèle est donc limité.
Le paradoxe de Leontief s’oppose à la théorie des dotations de facteur de production en démontrant que le facteur travail n’est pas homogène : il ne doit pas être considéré uniquement d’un point de vue quantitatif, mais en fonction de sa performance qualitative.
La concurrence pure et parfaite n’existe pas car un État pourra intervenir à l’aide de subventions ou de normes, de même que certaines firmes transnationales sont puissantes au point d’être en mesure d’imposer leurs choix ; il y a donc selon les pays un accès inégal à la concurrence.
Le libre-échange est critiquable dans la mesure où les dirigeants d’États ou d’entreprises nous parlent plutôt de l’aspect quantitatif, sans évoquer les aspects sociaux, environnementaux ou encore culturels.
Enfin, le fait qu’un marché national soit « envahi » par des fournisseurs étrangers n’est pas nécessairement favorable au développement futur du pays, car les producteurs locaux ne sont plus en capacité de rivaliser avec les « géants » étrangers implantés sur leur marché.

LE PROTECTIONNISME ― Le protectionnisme est une doctrine économique, mais aussi quand elle est appliquée, une politique économique qui consiste à empêcher la pénétration de produits étrangers sur un marché national.
Il existe plusieurs pratiques protectionnistes. Citons tout d’abord celle du théoricien Friedrich List. Pour lui le développement d’une nation est assimilable à celui d’un individu : lors de certaines phases de son développement, une nation doit protéger son industrie naissante de la concurrence étrangère ; il s’agit du protectionnisme éducatif, mais selon son auteur il ne doit être que temporaire, le temps de la maturité industrielle atteinte. D’autres pratiques existent, nous palerons d’instruments du protectionnisme que sont les barrières tarifaires : droits de douanes, dont l’objectif est de renchérir le prix des produits importés afin que les consommateurs préfèrent plutôt acheter les produits locaux ; et les barrières non tarifaires : réglementations administratives, normes sanitaires, normes de sécurité, etc.
Mais le protectionnisme a aussi des effets négatifs, tout comme le libre-échange.
Dans la mesure où il se traduit par une diminution de la concurrence, le protectionnisme peut entraîner un risque de stagnation du progrès technique et de l’innovation. Les entreprises ne peuvent pas réaliser d’économies d’échelle, d’où un risque d’inflation. Le protectionnisme encourage par ailleurs le repli d’un pays sur lui-même, qui préférera sa production nationale d’un coût élevé au lieu de chercher des prix plus attractifs pour les consommateurs chez les producteurs étrangers.

CRITIQUE DE L’OMC ― La mondialisation soutenue par l’Organisation mondiale du commerce ne permet pas aux pays du Sud de bénéficier de la croissance économique liée aux échanges internationaux.
Le discours d’aide aux Pays les Moins Avancés n’est pas respecté dans la pratique.
Enfin, les bienfaits – théoriques – de la mondialisation ne sont pas les résultats – attendus – économiques.

(Conclusion)

Nous avons donc vu ce qu’est le libre-échange, en expliquant les différentes théories existantes et le rôle de l’OMC, tout en constatant que le libre-échange n’a pas que des effets positifs et que le rôle de l’OMC a des limites. Nous avons vu aussi ce que sont les pratiques protectionnistes, qu’elles peuvent êtres bénéfiques, mais en même temps produirent des effets négatifs.
Les échanges internationaux relèvent-ils uniquement du libre-échange ? La réponse n’est pas évidente, car un pays en développement qui souhaite avoir accès aux marchés des pays riches doit intégrer l’OMC, mais cette dernière reste l’objet de critique, elle ne peut pas lutter de manière efficace contre les pratiques protectionnistes. On peut citer l’exemple de la Chine qui a établi une zone de libre-échange avec l’Association du Sud-est asiatique (ASEAN), mais dans même temps les principaux partenaires de la Chine que sont les États-Unis et l’Union Européenne demandent à ce que son marché soit ouvert d’avantage aux investisseurs et exportateurs, en particulier du fait que le Yuan est maintenu à un niveau artificiellement bas et favorise donc les exportations et la croissance économique chinoise.
Nous pourrions ouvrir le sujet et nous demander comment l’Organisation mondiale du commerce pourrait mieux lutter contre les pratiques qui faussent le libre-échange et si à terme les pays les moins riches pourront mieux s’intégrer dans les échanges internationaux.[/color][/color][/color][/color]

et tu as eu combien?

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Le problème c'est que c'est pas noté. J'ai mis une case "Observations" dans mon devoir, mais le prof ne me l'a pas encore rendu et je ne sais pas vraiment s'il compte le faire, je suppose qu'il voudra garder un souvenir de moi, j'en fais de même avec ses feuilles (rassurez-vous)

Quand je lui ai rendu il a tout de suite fait une lecture rapide pour lui-même (on était en TD d'économie) et il m'a dit que c'était bien écrit, puis m'a donné une photocopie de la correction une semaine plus tard.

C'est pour l'entraînement, il me donne des sujets de BTS avec les corrections si je veux, histoire de m'entraîner, mais je préfère traiter un sujet sans être tenté de regarder vite fait la correction.

Je pense essayer un sujet un peu plus difficile sur lequel je n'ai pas vraiment de cours spécifique : Le modèle social français : un modèle ?

Salut Morsu,

Si je peux me permettre, voici une remarque sur le style : tu écris assez bien, mais attention de ne pas ya ller avec des gros sabots pour annoncer les choses ; par exemple :

"Nous étudierons dans une première partie..."
"Nous avons donc vu ce qu’est le libre-échange..."

Essaye de travailler un peu là-dessus. Par exemple, à la place de

"Nous étudierons dans une première partie le libre échange, en le définissant, en évoquant les différentes théories existantes et le rôle de l’Organisation mondiale du commerce. Dans une deuxième partie nous verrons que le libre-échange a des limites, qu’il existe des pratiques protectionnistes mais qu’elles ont des effets négatifs et que l’OMC peut faire l’objet de critiques. "

tu peux écrire

"Cette question impose de définir dans un premier temps ce qu'est le libre échange...Ensuite, il apparaîtra que le libre échange se heurte à des limites,..."

C'est aussi nul (très longtemps que je n'ai pas fait ça), mais ça te donne une idée, j'espère...

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Nemo auditur propriam turpitudinem allegans

Il ne faut pas oublier que Morsu est encore au lycée on en demande pas tant, en terminale littéraire il fallait toujours dire " nous étudierons dans un premier temps " car c'est ce qui était attendu, c'est seulement arrivée en droit qu'on nous demandé de ne plus écrire de façon scolaire, même si Morsu veut s'améliorer il ne faut pas oublier qu'il ne peut pas sauter les étapes, on attend de lui un niveau lycéen pas plus je pense , il apprendra par les études supérieures les nouvelles attentes qui lui seront demandées.

Par contre tu devrais demander à ton professeur ce qu'il a vraiment pensé à propos de ton devoir, dis lui que c'est important pour toi de t'améliorer, bien que la correction soit importante sa critique l'est aussi

Toutes les remarques sont les bienvenues

Je sais qu'il y a des imperfections et que ça fait même un peu lourd pour le style (c'était une habitude), donc j'essayerais d'améliorer ça (et au passage trouver de meilleurs effets de transition) dans mes prochains devoirs

Ce n'est pas vraiment mon exercice préféré, je préfère largement ce qui laisse une plus grande part de créativité et de liberté d'écriture, mais j'arrive à m'étonner moi-même. Qui aurait cru que Morsu' avec 1 (sur 20) de moyenne en orthographe en 6ème arriverait à être le premier de sa classe en 1ère ?

Je sais que tu es au Lycée, et franchement, je trouve que tu écris bien. J'essaye seulement de te pousser un peu, car pour Science po, il faut que tu assures...

Bonne soirée.

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Nemo auditur propriam turpitudinem allegans

Merci pour vos conseils et votre soutient, à tous

[color=red:30qml7b8]Ta faute cent fois tu contempleras
Et plus jamais tu ne la feras
La déesse maolinn tu vénéreras
Et la maîtrise du Français tu recevras
Si tu ne t'exécutes pas
Le fouet de mathou te caressera[/color:30qml7b8][/color][/color]

Ah mince !

[size=59:16lalrf6]Décidément y'a encore du boulot, c'est le genre de faute impardonnable à un concours, snif merci[/size:16lalrf6]

Mais après tout le monde va croire que j'ai un foueeeet

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Votre sujet a peut-être déjà été traité : avez-vous utilisé la fonction recherche ?
http://forum.juristudiant.com/search.php

*Membre de la BIFF*

J'adoooooore qu'on me dise que je suis une déesse [size=67:3qwmqszt](comme si ça m'arrivait tous les jours .... )[/size:3qwmqszt]

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Pas d'Avenir Mais le Sourire[img:2cgv1w9t]http://img522.imageshack.us/img522/5823/imgch0.png[/img:2cgv1w9t][/color]

Quelqu'un a édité le message que j'ai édité, c'est mon nouveau Dieu ou ma nouvelle Déesse

Edit : Nouvelle Déesse [img:rhkpfn21]http://morsula.free.fr/love.gif[/img:rhkpfn21]

Avant d'aller me coucher une petite nouvelle sur le développement structuré que j'ai fais : je pense que mon prof me la rendra finalement, il m'a même donné la note, un 18, mais ça me gêne un peu dans la mesure où j'avais fais ce sujet 'volontairement' et maintenant il le donne à faire au reste de la classe

Bref, je me sens un peu obligé d'aller choisir un sujet et me le faire ce week-end si non j'ai l'impression de passer pour un glandeur opportuniste