Bonsoir.
L'établissement d'un courrier sous forme dactylographiée (traitement de texte informatique) par un agent de la fonction publique à son employeur, dès lors que le caractère manuscrit de ce document n'a pas de caractère logiquement indispensable (il ne s'agit pas, par exemple, d'un document dont le but explicite est l'analyse graphologique ...), et même lorsqu'il existe un texte réglementaire (circulaire ou autre instruction) édité par l'employeur qui prescrit ce caractère manuscrit, permet-il au dit employeur de le considérer comme nul et le rejeter sur le motif qu'il n'est pas manuscrit ?
Merci.
Bonsoir.
Début de réflexion à ce sujet ?
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Quand le juriste se lasse d’empiler des textes dont l’encre est à peine sèche, de réconcilier des dispositions qui se contredisent ou, tout simplement, de s’échiner à leur donner un sens, vient un moment où, guetté par le découragement, il laisse son sac au bord du chemin, s’arrête et se pose la question fondamentale, la seule qui vaille : tout cela est-il bien raisonnable ? (A. Lucas)
Bonjour,
Bonsoir.
C'est justement le caractère abusif de la clause réglementaire que je compte attaquer : le caractère manuscrit n'apporte rien au fond de la correspondance. L'administration peut elle être contrainte à apporter la justification de cette clause ?
Cette clause a comme effet de forcer l'agent à recommencer plusieurs fois son courrier afin de corriger ratures, erreurs, ...
Si de plus l'agent est amené à renouveler régulièrement une demande identique (demande de congé par exemple), cette mesure peut le décourager ; la création par lui d'un "modèle" lui est impossible.
Enfin, la qualité d'écriture, plus ou moins lisible, peut desservir ses intérêts en augmentant le risque de mauvaise compréhension du texte.
Merci.
Bonjour,