Bonjour à toutes et à tous,
Dans le cadre d'une opposition à division foncière de la part d'une Mairie en vertu de l'art L 111-5-2 du Code de l'Urbanisme, une marie peut -elle se prévaloir de deux délibérations succèssives prises à 2 ans d'intervalle, portant, bien sur, sur le même objet, alors que le corps de la délibération ne précise pas dans la deuxième délibération " annule et remplace la précédente délibération" ?
Je considère, pour ma part, que, pour un même objet, une seule délibération est applicable même si la précédente n'a pas été expressément remplacée ou remplacée.
Il s'agit, je pense de principes généraux du droit administratif mais j'aimerais connaitre le texte qui précise en le confirmant ou en l'infirmant, ma façon de penser.Merci à toutes et à tous.[/color]
Il me semble que la deuxième délib abroge implicitement les dispositions contraires de la délib précédente, mais que pour le reste les deux délib sont applicables.
Après faut voir comment c'est rédigé ...
http://www.legifrance.gouv.fr/html/Guid ... _2/383.htm
Ca n'a pas de portée normative, mais j'espère que c'est assez officiel pour toi, parce que j'ai la flemme de chercher les réf. dans mon cours sur l'abrogation
(il me semble que ca vient de jurisprudences du Conseil Constitutionnel et du CE)
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«Everyone is entitled to his own opinions, but not to his own facts.» (Pat Moynihan)
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Bonjour,
Pas beaucoup mieux que doui.
Merci pour ces réponses.
En réalité, la Mairie avait pris une délibération pour pouvoir s'opposer aux divisions foncières en vertu de l'article L111-5-2 en 1996, puis en 2005 et 2007, le dernière délibération, comparable aux précédentes, portant sur toute le commune, ce qui est illégal. A noter que la dernière délibération a été prise par rapport à l'approbation du PLU.
L'opposition à la déclaration de division a été prise alors que lors du dépôt de la demande, c'était la délibération de 2007 qui étaient en vigueur, selon moi, mais le Maire a opposé les délibérations antérieures, ce qui m'a étonné, de telle sorte que le notaire en charge des ventes a cessé ses opérations, laissant le temps à la mairie de prendre une nouvelle délibération pour répondre défaviorablement à la déclatration de division.
Une deuxième question me vient à l'esprit: La délibération applicable est-elle celle en vigueur au moment de la déclaration ou celle en vigueur au moment de la réponse de la part de la Mairie?
Avec mes remerciements. Bonne journée[/color]
Je vois pas pourquoi ce serait illégal de couvrir tout le territoire de la commune si tout le territoire le justifie au sens des dispositions de l'article L111-5-2, à toi de soulever l'exception d'illégalité à l'appui d'un recours contre un refus de division ou de demander l'abrogation si ca te plait pas.
Pour ta deuxième question c'est la délibération en vigueur au moment de la réponse.
Là encore si tu estimes qu'une délib est sortie de derrière les fagots pile entre le dépôt de la demande et la réponse pour faire échec à ton projet, libre à toi de soulever l'exception d'illégalité sur le moyen du détournement de pouvoir si tu as des éléments à faire valoir ...
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Bonjour,
Là où j'ai un peu de mal à suivre, c'est...
Bonjour et merci de l'intérêt que vous portez à ma recherche.
La déclaration de division a été déposée en juin 2009. Au moment de la déclaration, la délibération de 2007 était en vigueur.
Cette déclaration de 2007, en relation avec l'article L111-5-2 du Code de l'Urbanisme, comme les précédentes et celles de juillet 2009, portait sur l'ensemble de la commune, ce qui est illégal car une telle délibération, ne peut porter que sur certaines parties de la commune.
Ainsi, l'opposition de la Mairie , se fondant sur la la délib de 2007 n'aurait pas eu de valeur, selon moi.
La mairie à donc pris une nouvelle délibération portant sur certaines parties de communes.
C'est là que je m'interroge sur la validité d'une délibération faite " sur mesure" pour s'opposer à une déclaration, d'autant que, selon le contenu de la déclaration remplie au regard de la délibération en vigueur, elle peut fort bien ne pas remplir les conditions nécessaires que pourraient imposer une délibération ultérieure, dont le contenu est, par définition , inconnu au moment du dépôt.
Mais il semblerait que ce soit , effectivement, la délibération en cours au moment de la délivrance de la réponse à déclaration qui soit applicable.
Nous sommes, je pense, dans le cadre de l'abus de pouvoir.
Les différentes réponses que j'ai eues poussent à attaquer la Mairie en soulevant l'illégalité de sa démarche.
Le seul poblème réside dans le fait qu'attaquer une Mairie au T.A prend 10 ans avec tous les recours possibles.
Je cherche donc à faire en sorte que ce soit la Mairie qui attaque si elle le juge utile. En attendant, les divisions seront faites et les terrains vendus. Ca change beaucoup de choses pour le propriétaire, surtout si l'on est sur qu'une Mairie ne peut opposer plusieurs délibérations successives et donc que, seule la délibération de 2007, au moment de la division qui a été réalisée au cadastre, était opposable. Dans ce cas,selon moi, l'action que lancerait la Mairie en annulation de vente serait vouée à l'échec.
Bonne journée à toutes et tous.
Bonjour,
Si vous voulez mon humble avis, c'est plutôt la vôtre...
Vous n'avez d'ailleurs pas relevé la remarque de doui.
P.S. : Le cadastre n'est - officiellement, en tout cas - qu'un document à des fins fiscales et rien d'autre.
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Hors Concours
Bonjour,