Bonjour à tous.
J'ai un petit soucis concernant un cas pratique. Premièrement je e n'arrive pas à déterminer si les objets auxquels mon cas se réfère sont immeubles ou meubles. Et deuxièmement n'ayant pas encore suffisamment avancer dans le cours je ne sais comment cela se passe lors d'un contrat de vente et là est tout mon problème.
Je vous explique...
Mr X veut achète une villa construite par un grand artiste. Cependant le lendemain de la remise des clés, il constate que certains objets ont disparu:
- une sculpture monumentale descellée de son socle. Socle qui a été rebouché avec du ciment, proprement. ( selon moi il s'agit d'immeuble étant un meuble attaché au fond à perpétuel demeure)
-des vitraux remplacés par un double vitrage ( selon moi comme c'est un ensemble ornemental: immeuble par destination)
-et un buis planté dans le jardin ( selon moi immeuble par nature car adhérent au sol).
Cependant, l'ancien propriétaire prétend que c'est de son doit de les récupérer car car la sculpture a été réalisé sur sa commande par un ami, et que les vitraux et le buis ont été réalisé par sa compagne, et stipule que dans le contrat de vente ne stipulait que la vente de l'immeuble et des ces accessoires. Le nouveau propriétaire veut faire entendre son droit et récupérer ses objets.
Mon interrogation se pose quant à la nature des objets en question et quant aux affirmations de l'ex propriétaire qui selon moi à tord et devrait restituer les objets.
Merci de m'aider
Quelques explications
tout d'abord, je tiens à rectifier une petite erreur de langage que tu as faite :
merci beaucoup pour ton aide, tu as éclairé ma lanterne cependant une question cependant me turlupine...
L'acquéreur avait a mon humble avis fait le contrat de vente avant même que l'ancien propriétaire ne retire les biens...en temps normal...c'est du vol non?
relis ce que je t'ai expliqué :
ben je connais cet adage, oui, mais apparemment c'est un abus de langage. Vu que je révise mon Droit des Contrats, j'ai été jeter un coup d'oeil à mon lexique de termes juridiques, et je trouve ça :
J'ai toujours écrit ça, et je continuerais à l'écrire, d'ailleurs ce sont nos profs qui nous disent de le dire.
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"....durant les années en cause, ladite commune invitait les promoteurs immobiliers sollicitant des autorisations d'urbanisme à effectuer des contributions volontaires aux finances locales ainsi que les poursuites dont le maire a fait l'objet pour ces faits; ... justifiant suffisamment que la dépense litigieuse a été faite dans l'intérét de la société et peut, dès lors être déduite de ses résultats imposables..." CE 24/05/2006 "M. Genestar"
Même chose que Murphys, on m'a toujours dit qu'un contrat stipulait et qu'une loi disposait. J'utilise aussi de temps en temps le terme "indique" qui est plus neutre, mais moins juridique.
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« Je persiste et je signe ! »
Docteur en droit, Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
pareil que Murphys et Yn, et un sujet est consacré aux expressions et termes juridiques :
http://forum.juristudiant.com/viewtopic ... c&start=15
j'le disais aussi, et une telle formule figure à plusieurs reprises dans mon cours aussi, mais suite à ces définitions, je suis quelque peu perplexe
Bonjour,
Si l'on en croit La Petite Rousse Illustrée
Stipuler : Formuler de façon très nette une clause, une convention, dans un contrat.
Stipulation : Clause, convention énoncée dans un contrat.
Pas illogique, un contrat, c'est bien un document signé entre deux personnes physiques ou morales.
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Hors Concours
ben ça change pas le fait que j'ai trouvé la même définition dans 3 dicos différents ...
bon après je sais pas, on peut continuer à l'utiliser dans le langage commun, mais le fait que ce soit un "abus de langage" me laisse perplexe
Si j'ai cité le lien concernant les termes juridiques c'était pour que vous poursuiviez dedans pour éviter le HS ainsi qu'un post doublon, je ne m'amuse pas à rechercher les liens pour rien
j'émettrais une petite réserve pour la statue monumentale scellée avec du ciment:
Article 525 du Code civil : «Le propriétaire est censé avoir attaché à son fonds des effets mobiliers à perpétuelle demeure, quand ils y sont scellés en plâtre ou à chaux ou à ciment, ou lorsqu'ils ne peuvent être détachés sans être fracturés et détériorés, ou sans briser ou détériorer la partie du fonds à laquelle ils sont attachés.
Peu importe que le trou ait été rebouché " proprement " avec du ciment (ce qui sous entend que la statue ait été elle même scellée avec du ciment) donc qu'elle n'ait pas été fracturée de même que le fond auquel elle se rattache, du moment qu'elle était scellée avec du ciment elle rentre dans le champ d'application de l'art. 525 CCv et est donc un immeuble par destination, non?
Le meuble acquiert la qualification "d'immeuble par destination" quand on ne peut plus le retirer de l'immeuble par nature, donc du sol. La statue était ancrée au sol, et cimentée, ce qui fait qu'elle pouvait être considérée comme un immeuble par destination. Sauf que, le propriétaire l'a fait enlever ... alors elle a perdu de son caractère d'immeuble par destination lorsqu'on prend en considération le caractère perpétuel et définitif que l'immeuble par destination requiert pour sa qualification. C'est pour ça qu'il convient de s'interroger sur un autre point, afin de déterminer si oui ou non la statue pouvait quand même être considérée comme un immeuble par destination. Ce critère, c'est celui de la détérioration de l'immeuble par nature auquel il était rattaché. Ce qui est en l'espèce justifié (que le travail ait été bien fait ou pas).
Voilà pourquoi je lui ai dit que même si la statue a pu être enlevée du sol, il fallait prendre en considération le fait que le sol a été détérioré suite au déménagement de la statue pour sa qualification.
Compris là ?