Bonjour à tous,
Je suis actuellement en 2e année de licence de droit, pour la 2e fois, car j'ai redoublé (fun), et croyez-moi, placarder mes soucis comme ça sur un forum est difficile pour moi (je suis le genre de personne qui déteste parler de ses soucis), mais mon copain dit que les gens sauront peut-être me dire ce qu'il faut, me dire que c'est pas tant la merde que ça. Parce que de mon point de vue, j'ai la tête dedans.
Pour commencer, depuis que je suis gamine, l'école, je trouve ça facile, voire ennuyant. Je suis le genre de personne rageante qui avait de bonnes notes sans réviser et qui connaissait son cours par cœur au bout de dix minutes. Si je vous précise ça c'est pas du tout pour me vanter, c'est pour que vous compreniez que quand je connais mon cours, je CONNAIS mon cours, je veux dire par-là que je le comprends parfaitement et que je le retiens. Donc entrer en droit, ça me faisait pas peur du tout, que ce soit les on-dit sur le fait que c'est que du par cœur, ou trop théorique, ou trop ci, ou pas assez ça, je m'en fichais, car à mon sens tant qu'on connaît et comprend son cours, dès lors, quelles sont les raisons d'avoir de mauvaises notes. Ceux en droit me diront alors : "oui, mais ça suffit pas, le droit c'est aussi beaucoup de méthodo, ça fait la moitié de ta note", oui, je vous arrête, je ne le sais que trop bien. Et pour ceux qui soulèveront le détail de "la méthodo de ton prof surtout", je le sais aussi. Seulement, et voilà mon soucis : je connais mes cours, j'ai les connaissances, je le comprends. Et j'ai la méthodo, je la connais, je sais comment faire, j'ai suivis tous les conseils de mes profs, leurs rassemblements pour expliquer les exercices, j'ai des fiches de méthodo exprès sur ça, j'ai tous les détails, et je me sers de tout ce petit monde pour faire mes partiels, pour faire ce qu'on attend de moi. Dès lors... pourquoi les notes ne suivent pas ? Qu'est-ce que je peux faire de plus, sérieusement ?... Je peux rien faire de plus...
Voilà pourquoi aujourd'hui, je suis dans une sacrée impasse, avec l'impression d'aucune échappatoire. Et pour vous mettre dans le contexte plus ou moins actuel, ma première L2, je m'attendais à tout sauf à ça, à ces notes, à cet environnement anxiogène, à cette volonté de nuire des professeurs qui n'avaient aucun mal à balancer des trucs du genre "de toute façon, je vais mal noter, donc", ou "ne vous attendez pas à de bonnes notes, nous noterons sévères", à se demander s'ils savent faire la distinction entre noter sévère et noter mal, entre être plus dur et tacler complètement les élèves. Pour vous donner un exemple le droit administratif était ma matière coup de cœur, donc je l'ai travaillé avec plaisir, et au galop d'essai j'ai réussi à décrocher un joli 12,5, puis j'ai lu la copie d'une amie qui avait eu 16 pour essayer de comprendre comment mieux faire, prendre exemple. Mais en fait nous avions mis les mêmes arrêts, les mêmes développements, et elle avait même fait un hors-sujet, ce qui n'était pas mon cas. Je n'ai jamais comprit l'écart de note. J'ai quand même essayé de mieux faire, écouter ses conseils, et pour le partiel, j'ai adopté la méthodo du prof de CM, plutôt que celle de mon prof de TD, vu que c'était lui qui notait. En m'étant améliorée, quelle désillusion de voir un 7/20 apparaître sur mon bulletin. Je regarde les corrections... Et j'ai les mêmes arrêts et développements que ceux ayant eu 14, 15, 16... Alors pourquoi 7 ? Au final, je n'ai pas eu mon semestre, j'ai eu 274/600.
Pas grave, je me dis, on se relance et on fait mieux pour le prochain même si ça fait très mal. Même chose. Et je le rate à 279/600. C'est pas grave, y'a encore les rattrapages, j'ai juste à avoir 1 point de plus à chaque matière pour valider. J'ai eu à quasiment à chaque matière 1 point de moins, ou 0,5 de moins. Et boum, c'est terminé, et là je comprends pas. Parce qu'en droit administratif, on a eu exactement le même sujet aux partiels qu'aux rattrapages, j'ai donc rendu quasiment deux fois la même copie, et je passe de 6 à 12 ? En civil, j'ai suivis trait à trait la méthodo de ma professeure, trait à trait, j'ai commenté l'arrêt dans les subtilités qu'elle demandait (comme "vous trouverez votre question de droit en reprenant la solution de la Cour de cassation"), et je suis tombé sur un sujet que je connaissais bien en plus. J'ai regardé la correction d'un doctorant sur internet, notre question de droit était la même. J'ai eu 3/20. Alors que j'ai suivis toute sa méthode. Qu'est-ce que je peux faire de plus ? Qu'est-ce que j'ai de moins que les autres ont de plus ? Qu'est-ce que je fais mal, parce qu'on me le dit pas, on dessine quelques traits rouges sur ma copie, quelques critiques, une mauvaise note et c'est tout. Et est-ce que je fais vraiment mal puisque ceux qui font la même chose ont bon ??
Je ne comprends plus rien, et peu à peu les raisons de mes notes ont commencé à tourner autour de l'idée de chance. J'ai peut-être juste, pas de chance. Des quotas doivent être remplis chaque année et les examens en distanciel ont permit à trop d'élèves de valider en 2020, alors les profs doivent faire le ménage, et pour ça quoi de mieux, après avoir validé 200 copies, que de noter les dernières en dessous de 5 ? Même si votre devoir est bon, oh bah non, dommage, on a déjà nos 200 élèves. Des élèves ont même affirmé que si les notes étaient si mauvaises en droit administratif c'est parce que le prof les divisait par deux. A force, on finit par croire en ces trucs parce qu'on trouve pas de raisons à notre échec. Moi, je n'en trouve plus.
Et voilà comment cette année je me suis retrouvée à redoubler avec 47 malheureux points à rattraper, 4 matières au premier semestre, seulement 2 au deuxième.
Et voilà comment je me suis retrouvée à rater (ENCORE) mon semestre aux partiels de janvier 2022, ayant validé 2 matières sur 4 à la moyenne pile, mais seulement 1 point de moins aux deux autres et avoir un score de 271/600, donc encore moins que la première année. Avec seulement 4 matières. Ca sonne de plus de plus comme une blague... Sauf que là, j'ai plus aucun espoir. Si ça ne tient qu'à la chance, et que visiblement je n'en ai pas, est-ce qu'un jour seulement j'aurais ma licence ? Est-ce que je ne pourrai jamais espérer l'avoir ?...
Dernière modification : 16/02/2022 - par Isidore Beautrelet
Bonsoir,
Tout d'abord, merci d'avoir prit le temps de me répondre, et de manière honnête. Je comprends tes arguments, mais je me demande comment je peux apporter alors des solutions à des choses tout à fait en dehors de mon contrôle, comme la logique des profs, leur morale... Je suppose que je dois juste faire avec, puisque je ne peux rien y changer. Mais si de cela dépend ma réussite, comment l'obtenir, cette réussite ? Je ne vois aucun moyen.
Pour ce qui est de " "saisir" que le système de notation universitaire est RADICALEMENT différent de celui du lycée", ça, ne t'en fais pas, ça m'a mit une sacrée gifle en L1 et je me suis relevé après m'en être mise une moi-même (intérieurement voyons) pour me forcer à travailler plus et réellement plutôt que de me reposer sur mes acquis. La première chose que j'aie bien comprit en fac de droit, c'est qu'on a pas de bonnes notes sans réviser. Mes facilités ne suffisaient plus. C'est pour ça qu'à partir de la L2 j'y suis vraiment allé à fond, et d'autant plus pourquoi je ne comprends pas mon échec. Moralement, c'est très, très dur. Je suis quelqu'un qui ne supporte pas l'échec.
"J'évoque ici les attentes bien sûr, mais aussi l'esprit de synthèse à avoir, la clarté du propos comme sa "simplicité"." Mais je vais faire très attention à ça. Tout conseil est bon à prendre, merci à toi.
"Récupère tes copies et pose leur la question. Vois si tu es la seule concernée ou non, et n'hésite pas à taper du côté des syndicats étudiants - dès fois, ils sont corrects ". Le problème, c'est que je suis en distanciel loin de ma ville d'études. Je ne peux pas me déplacer pour les consultations de copie... J'ai bien essayé de demander à des amis mais ce n'est pas évident selon eux. Et si je suis la seule concernée, ooohhh que non. Cette année, sur 600 élèves à peu près, même pas 200 sont passés en L3 je crois. Je crois avoir entendu que plus de 400 élèves avaient redoublé. C'est insane comme chiffre... Personne ne se pose de questions... ? Pour les syndicats, c'est une idée, mais je ne vois pas comment ils pourraient m'aider...
Bonjour,
En préambule je te dirais qu'en droit je n'ai que l'expérience de la L2 en distanciel, mais que je suis diplômée, entre autres, en didactique/sciences de l'éducation et que j'ai enseigné à des publics en grande difficulté.
Je vais être directe, à la lecture de ton post, l'idée qui ressort est que tu maitrises les leçons et la méthodo (je reprend tes propos) mais que le problème pourrait venir de l'extérieur. Je t'arrête tout de suite, ce genre de raisonnement sonne comme une fuite en avant et c'est le meilleur moyen de ne pas pointer les vrais problèmes.
Quand tu te prends des bananes dans toutes les matières sur le long terme, ce n'est pas la peine de chercher tout un tas d'explications (en partant du principe que tu as les capacités cognitives adéquates ce qui semble être le cas):
- soit tu as des mauvaises notes dans une matière et pas dans les autres et là tu peux quand même te poser la question de la relation entre ton travail et les attentes de ton chargé de TD. Par contre si le partiel est inclus, il y a un problème entre cette matière en général et toi.
- si tu as des mauvaises notes dans toutes les matières, soit tu as un problème de méthode, soit de restitution de ton cours (quoique tu en penses).
- soit tu as un esprit, un façon de lire les choses qui n'est absolument pas compatible avec le droit (ne rigole pas, moi je suis très très créative et là j'ai vraiment du mal, alors que j'ai déjà passé des tas de diplômes différents et je n'ai jamais eu de soucis)
Le meilleur conseil que je pourrais te donner et d'avoir un avis extérieur neutre et compétent, tu peux passer par un prof particulier ou un "coach" spécialisé en droit, en deux-trois-séances il aura une lecture objective de ton travail.
Je sais que cela à un coût mais ça peut-être un beau cadeau de Noël ou d'anniversaire en avance. Car les conseilleurs ne sont pas les payeurs et c'est quelque chose à prendre en compte tout au long de ta vie. D'après mon expérience, il n'y a pas pire juge de son travail que l'étudiant lui-même, il est indispensable d'avoir un avis neutre, comparer les copies avec celle des autres ne suffit pas.
Enfin, quand tu dis que tu ne supportes pas l'échec, je te conseille également de commencer par travailler là-dessus, car l'échec c'est la vie.
Personne n'aime rater quelque chose, ce n'est pas agréable, mais ne pas supporter l'échec peut-être un vrai handicap et il est possible parfois d'y trouver de vraies raisons de rater ses examens. Quand tu travailles avec cette épée de Damoclès au-dessus de toi, tu ne t'en rends pas compte mais ton cerveau est déjà préoccupé par cela et il travaille moins bien, voir chez certaines personnes cela le paralyse littéralement.
Si cela peut t'aider, tu trouveras un aide précieuse sur le sujet en empruntant des bouquins de grands sportifs, d'entraineurs qui généralement expliquent bien pourquoi on ne peut pas se pointer en compétition en pensant à ses performances les moins bonnes 😊
Merci Ablette pour ta réponse.
"ce genre de raisonnement sonne comme une fuite en avant et c'est le meilleur moyen de ne pas pointer les vrais problèmes". Je comprends, et je le sais : dès l'échec de mon 3e semestre lors de ma première L2, je me suis toujours remise en question. Et après chaque échec encore. J'ai changé mes méthodes, j'étais très attentive aux volontés de mes profs, leurs conseils, leurs mises en garde, leurs "je ne veux pas de ci", "je veux que vous fassiez ça", toujours dans l'idée que si j'ai une mauvaise note, c'est que je n'ai pas fait ce qu'il fallait, que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même et qu'il fallait m'améliorer. Mais au bout d'un moment, si j'essuie toutes les solutions et que les notes sont les mêmes, voire pires, je ne peux décemment pas continuer à me pointer du doigt, à me dire que les problèmes viennent de moi. Pas même à le croire. Sinon, à quoi ça sert que je continue ? L'objectif n'est pas de finir ma licence avec une confiance en moi-même inexistante, car tout le long durant je me serais dit "non, tous les problèmes viennent de toi et de toi seule, si tu fais tout ce qu'on te demande et qu'on te note comme si on avait pas lu ton devoir, c'est de ta faute". Penser comme ça serait contre-productif, ne serait-ce que pour moi, mais aussi parce que dans ce cas je serais tout sauf une bonne professionnelle du droit.
Tout ce que je veux dire, c'est que me pointer du doigt a fait son effet, il coule de source que si l'on me dit de faire A, que je fais A, et qu'on me note comme si j'avais fait X, je ne peux plus m'en prendre à moi-même, sinon je termine chez la psy. Et là, vous me direz sûrement "mais es-tu vraiment sûr d'avoir fait A ?", car j'ai sûrement l'air d'une étudiante à l'égo blessé, trop têtue et bornée, prête à accuser les autres de ses propres échecs car incapable de se remettre en question, et qui est trop confiante en ses capacités alors qu'elles sont peut-être justement le problème à pointer. Et ma réponse est : je suis sûr d'avoir fait A, car on m'a montré comment faire, et je l'ai fait de la même manière, alors qu'est-ce que je peux faire de plus ?...
"soit tu as un esprit, un façon de lire les choses qui n'est absolument pas compatible avec le droit". Est-ce que ça signifie que je n'ai rien à faire en droit, que c'est peine perdue ? Car même si vous me dites oui, j'y resterai quand même. Je suis allé en droit pour 3 raisons, et l'une d'elles était parce qu'on m'a dit que je n'y arriverai jamais, que je me casserai la gueule, et que c'était peine perdue. Alors pour me casser la gueule, oui, ça c'est sûr, mais je n'abandonnerai pas. Ma répulsion pour l'échec a ses avantages : il en faut beaucoup pour que j'abandonne. Si des personnes parviennent à faire du piano avec leurs pieds parce qu'ils n'avaient pas de bras, et que tout le monde leur a dit "tu veux faire du piano ? Mais tu peux pas, tu n'y arrivera jamais", et qu'ils l'ont quand même fait ; et jouent mieux que certains qui ont des bras...! Alors moi, je peux avoir ma licence de droit. Chaque chose est un langage, si j'ai un esprit qui ne sait pas lire le droit je l'entraînerai jusqu'à ce qu'il le sache.
"tu peux passer par un prof particulier ou un "coach" spécialisé en droit, en deux-trois-séances il aura une lecture objective de ton travail", malheureusement, comme vous l'avez dit juste après, ça a un coût. Et c'est très cher, je ne peux pas me le permettre. Et puis, au final, le droit est tellement subjectif, la méthodo change d'un prof à un autre... Quand bien même je pourrais m'en payer un, j'apprendrais avec lui, je ferais selon lui, et à la fin il m gratifie d'un joli 20/20, rien ne me garantit que la façon de faire qu'il m'aura apprise ne plaira pas à mon correcteur qui me flanquera un énième 4/20. J'ai vu des étudiants payer des profs particuliers à 65€ et se taper des 7 aux partiels. Si c'est le cas le premier à me gifler de mon échec sera mon banquier.
"il n'y a pas pire juge de son travail que l'étudiant lui-même, il est indispensable d'avoir un avis neutre, comparer les copies avec celle des autres ne suffit pas". Néanmoins, je suis vraiment d'accord avec ça. Je suis sans aucun doute la pire juge possible. Je fais partie d'une association avec des professionnels du droit. Je pense que ça pourrait être une idée de leurs montrer mes copies.
"quand tu dis que tu ne supportes pas l'échec, je te conseille également de commencer par travailler là-dessus, car l'échec c'est la vie". Ca aussi, je ne le sais que trop bien. C'est surtout l'échec à répétition sur la même chose sans comprendre pourquoi que je visais. D'habitude j'échoue, et ce n'est pas si grave, je me relève, je recommence, et c'est bon, parce que j'ai appris de mes erreurs. Mais dans mes études en ce moment, ce n'est pas du tout le cas. C'est pourquoi c'est si dur.
"Quand tu travailles avec cette épée de Damoclès au-dessus de toi, tu ne t'en rends pas compte mais ton cerveau est déjà préoccupé par cela et il travaille moins bien, voir chez certaines personnes cela le paralyse littéralement", "on ne peut pas se pointer en compétition en pensant à ses performances les moins bonnes 😊". Je comprends oui, et en conséquence, avant mes partiels, je me motive toujours positivement, je pense positif, je me dis "c'est bon, c'est la bonne, tu vas y arriver, t'as tout ce qu'il faut pour réussir", je me met en condition, en fait... Je m'imagine réussir. Et j'y crois profondément. Donc je ne dirais pas vraiment que je ressens cette épée de Damoclès au moment des partiels, je me sens même au meilleur de moi-même. De base, je ne suis pas quelqu'un de stressé du tout. Je ne stresse quasiment jamais. Je n'ai pas ce truc du "je suis tellement stressée que j'ai l'impression de ne rien savoir", personnellement je me sens en paix avec moi-même, je me dis que tout va bien se passer. Ce qui cause encore plus d'incompréhension lors de la tombée des notes.
Merci Manon pour tes éclaicissements.
"A la fac, aucune importance. Seul compte l'esprit de synthèse, la qualité de ta rédaction (orthographe comprise) comme ton ouverture sur le cours. Sans doute pour ça que les étudiants ayant les meilleurs notes sont ceux qui ont majoritairement lu des articles et références hors cours !". Je vois, je comprends. Je vais travailler sur ça, alors. Je vais essayer d'adopter un peu plus ta manière de travailler que tu décris dans la paragraphe suivant.
"devine quoi ? Le S2 a été "donné" à 50% des effectifs. Les correcteurs ont eu pour consigne de faire des sujets simples et de remonter les moyennes de promo de 1 à 3 points en fonction du carnage. De plus, les rattrapages ont été grandement facilités car on a redonné aux étudiants les même sujets que lors des partiels initiaux, avec une correction reçue quelques semaines avant... au final, 60% sont passés de la L2 à la L3". Malheureusement ce que tu me dis me conforte encore plus dans le fait que mon échec n'est sûrement pas de mon fait, mais issu de ces "consignes", qu'on donne aux correcteurs. J'ai eu vent de ça dans ma fac... que les profs avaient eu pour consigne de baisser les notes pour qu'il n'y ai pas trop de d'élèves qui passent en L3. C'est réussi. And here I am. Toujours coincée en L2. Est-il donc impossible d'avoir les notes que mes devoirs méritent ? Bonne ou mauvaise, simplement ce que cela mérite ? Faut-il toujours que les profs notent en considérations de facteurs extérieurs ? Parce que c'est en train de mettre en l'air mon avenir. Les directeur de master ne voudront jamais de moi avec tout ça. Je peux rêver.
"Tu le vois bien, la fac c'est avant tout un monde politique". Et quelque chose en dehors de mon contrôle. Je ne peux donc compter que sur le hasard, la chance, concernant mes notes.
"Parfois, le mieux est de "jouer" le jeu du système pour ne pas se laisser dévorer par lui". C'est ce que je fais, puisque je n'ai pas d'autres choix. Je ne m'élèverai pas contre le système, je ne suis pas aussi forte que ça. Je vais simplement continuer à en être victime, du coup.
"soit tu as un esprit, un façon de lire les choses qui n'est absolument pas compatible avec le droit". Est-ce que ça signifie que je n'ai rien à faire en droit, que c'est peine perdue ?
Non cela ne veut pas dire cela, juste que pour certains il y a des matières moins évidentes que pour d'autres ( et heureusement sinon tout le monde ferait la même chose!), donc la matière paraît plus difficile mais cela ne signifie pas impossible.
Dans mon cas, je n'ai que des notes basses depuis que j'ai commencé, c'est plus difficile pour moi que pour d'autres apparemment, mais je sais que cela va changer au second semestre, ça ne m'inquiéte pas plus que cela.
bon courage à toi pour la suite.
Dernière modification : 16/02/2022 - par Ablette
Merci beaucoup Manon pour ta bienveillance.
"De deux, tu ne seras ni la première ni la dernière à foirer une licence et à réussir brillamment son avenir !". Tu as tout à fait raison. J'y penserai plus souvent !
"Le master c'est une chose. Cela ne fait pas tout. In fine, c'est ton CV - donc ton expérience pro comme te stages - qui compteront. Ne te condamne pas déjà à l'échec." Encore une fois tu as tout à fait raison, c'est pourquoi je me suis mise en distanciel pour mon année de redoublement. Pour effectuer des stages dans toutes les structures où il y a du droit dans ma ville pour pallier à mon redoublement et mes mauvais résultats. Je suppose que je dois juste... avaler la pillule et continuer jusqu'à réussir.