bonjour, voila je voudrais un petit renseignement voila samedi dernier j'ai eu un examen blanc de droit du travail et la fiche d'arret m'a posé quelques problème.en effet c'était un arret du 27 juin 2007 de la chambre sociale de la cour de cassation concernant la conclusion d'un contrat entre Mr X et la société Gadal taxis.
Qui a été l'auteur du pourvoi?
Quels sont les prétentions de la cour d'appel et de la cour de cassation
En attendant une réponse de votre part
merci d'avance
bonjour
1- quelle est la référence de l'arrêt?
2- merci de lire la charte du forum
Merci
Jeeecy
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Merci de respecter la charte du forum.
M2 - DJCE de Nancy
CRFPA de Versailles
bonjour, la fiche d'arret fait référence à un contrat de location de véhicule équipé taxi passé entre MR X et la société gadal taxis le 27 juin 2007.
N° de pourvoi : 04-45767
mon probleme juridique : les conditions de faits dans lesquelles Mr X a excercé son activité permettent elles de déterminer l'existence d'un contrat de travail entre Mr X et la société ?
Pour moi la cour d'appel a fait défaut du lien de subordinnation ,il s'estr uniquement basé des stipulations du contrat type du conducteur locataire
Pour moi la cour de cassation a dit qu'il y'avait lien de subordination car la société donnait des obligations non pas pour l'utilsation du véhicule loué mais égamement pour l'exercice de l'activité de Mr X.
Je voudrais savoir quelles sont les prétentions de la cour d'appel et de la cour de cassation selon vous et qui fait le pourvoi
voila merci beaucoup j'espere que les renseignements fournis vous aideront à trouver l'arret en question
le texte de l'arret :
voila c bien l'arret en question
est ce que je pourrais avoir des réponses sur mes doutes svp
merci
Bonjour,
Ce que j'aimerais comprendre, c'est où se situe votre difficulté ? Parce que, pour moi, l'arrêt est assez limpide.
La cour de cassation reproche à la cour d'appel de ne pas avoir fait correctement son travail d'analyse.
A mon avis, vous êtes dans le même cas...
Comme souvent dans ce genre de cas, la cour de cassation utilise une formulation du genre "nous, on veut bien que la cour d'appel ait raison, mais dans ce cas, elle aurait dû faire ceci ou cela".
Rappel : une cour de cassation ne prend pas position sur le fond d'une affaire.
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Cet arret vient consacrer (ou rapeller) le pouvoir de qualification des juges, sous entendu, également le pouvoir de requalification
en effet, peu importe la dénomination accordée par les parties à leur contrat, le juge peut requalifer le contrat en contrat de travail (si carcatérisation du lien de subordination); les juges ne doivent pas s'arreter à la dénomination que les parties ont entendu donner au contrat.
Ils en ont le pouvoir et même le devoir.
Trop facile en effet de faire échapper un travailleur à la législation du travail, qui se veut protectrice de celui-ci.
Cet arret rapelle également le problème des frontières floues entre travail subordonné et travail indépendant: les salariés d'un coté, sont de plus en plus indépendants et , de l'autre, on demande de plus en plus des comptes, des rapports, des résultats aux professions libérales.
C'est l'application pure du principe de réalité de J.E. Ray: derrière les apparences, il faut rechercher quelles sont les conditions effectives de l'exécuttion du travail.
Bonjour,
Oui, sauf que là, si on lit attentivement, la cour de cassation reproche bel et bien à la cour d'appel d'avoir, en l'espèce, un tantinet abusé de son "pouvoir de requalification", justement, en requalifiant en contrat de travail ce qui n'était qu'un contrat de location...
Ou, pour être plus précis, de ne pas avoir recherché suffisamment les éléments qui auraient permis de requalifier un contrat de location apparent en contrat de travail camouflé.
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Bonjour, oui vous avez raison, j'ai lu un peu vite la décision
je dirais alors que dans un premier temps elle rapelle le principe du pouvoir de requalification des juges, pour dans un second temps en poser les limites; pour la cour les juges du fond sont allés un peu vite en besogne: ils se sont attachés à apprécier le contrat et n'ont pas recherchés ce qui se passait dans la réalité.
Bonjour,
C'est ce que j'avais compris aussi. Ce que la cour de cassation reproche à la cour d'appel, c'est de ne pas être entrée suffisamment dans les détails en se bornant à certaines clauses (donc, en en laissant d'autres de côté). Ce qui ne veut pas dire du tout que, si les juges avaient fait correctement leur travail – vu par la cour de casse –, ils n'en seraient pas arrivés aux mêmes conclusions, à savoir un contrat de travail camouflé sous couvert d'un contrat de location.
Donc, rien ne dit qu'au "second tour", le résultat ne sera pas le même. Mais, ce coup-ci, en respectant le fond et la forme.
C'est pourquoi il faut toujours se méfier avant de considérer qu'un arrêt de cour de cassation fait jurisprudence.
D'ailleurs, sauf cas très particulier, la cour de cassation ne donne jamais la bonne solution. Elle ne la donne, de facto, que lorsque la question appelait une réponse binaire. La cour d'appel ayant choisi la mauvaise solution, la cassation donne forcément la bonne par déduction.
Quand je dis qu'être juge n'est pas un métier facile…
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