Le consommateur est en fait une personne tout comme le professionnel mais ce qu'il a de particulier c est que lui, contrairement au professionnel est un profane et par conséquent, constitue la partie vulnérable du contrat. La le protège, là il n'y a aucun doute mais ce qui est un peu regrettable c'est qu'il ignore parfois son droit et passe souvent sous les caprices du professionnel qui l'utilise à ses fins. Le consommateur mérite vraiment d'être mis en garde! et c'est exactement ce que tout juriste devra oeuvre à accomplir
Oui, ça se discute, mais quel est le but de ton message ?
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« Je persiste et je signe ! »
Docteur en droit, Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
YN, pour te repondre c'est une question d'actualité. La crise actuelle qui paie? les banque, qui sont en crise c est parce qu'elles se sont endettées, ou bien qu'elles se sont faites prendre dans leur propre piège. à l'autre coté c est les consommateurs qui payent le prix fort. J'ai suivi un documenataire ( intitulé inside job je te le conseille ) la fois dernière sur quelques origines de la crise. ce qui est alarmant c est que le professionnel se fou de ce que va devenir son client .
merci
Bjr,
ne faudrait-il pas moraliser et grandir l'Homme
Vaste débat, effectivement !
On peut être profane, mais pas forcément c**. Ce ne sont pas des notions équivalentes...
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Bjr,
J'ai suivi un documenataire ( intitulé inside job je te le conseille ) la fois dernière sur quelques origines de la crise.
Arrêtez de croire tout ce qu'on vous raconte à la télé.
(surtout en période pré-électorale...)
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oui mais le blem c'est que quand le besoin se crée , le pauvre n'aura pas d'autres choix que de recourir au prof tant qu'il est possible
Bonjour,
ne faudrait-il pas moraliser et grandir l'Homme
Suivons, dans ce dessein, les recommandations de Zarathoustra .
Au sujet du consommateur, je trouve tout de même que le droit dans sa globalité (loi + jurisprudence) protège très bien le consommateur, parfois même peut-être trop.
Sauf exceptions, notamment lorsqu'ils traitent avec les banques, comme le remarquait greror.
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Charte à lire avant de poster.
Pour ceux qui se posent des questions sur les études de droit =).
Magistère Droit des Affaires, Fiscalité, Comptabilité. [Aix-Marseille III].
Le consommateur est protégé par le droit bancaire (et/ou le droit de la consommation en faisant la navette avec le Code monétaire et financier), des systèmes particuliers existent même comme la médiation bancaire.
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« Je persiste et je signe ! »
Docteur en droit, Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
oui mais le blem c'est que quand le besoin se crée , le pauvre n'aura pas d'autres choix que de recourir au prof tant qu'il est possible
Youplala...Vim Zim Boum...
Moi pas comprendre. Fallait-il lire le "prouf" au lieu du "prof" ? Ca fairait sens non ?
Les proufs irréfragables...?
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Nemo auditur propriam turpitudinem allegans
Sur l'Etat :
En fait, l'Etat étant le garant des privilège d'une classe dirigeante, il n'a plus lieu d'exister dès lors que l'égalité parfaite est assurée dans la société communiste. Naturellement, il en va de même du droit, qui est un instrument de coercition des uns sur les autres...
Sur l'Eden :
Les post-marxistes des années 60, en particulier Herbert Marcuse, proposent une société qui peut ressembler à l'eden, où pour faire simple, le temps de chacun est divisé en trois partie :
- un temps pour le travail au service de tous
- un temps pour l' eros (dans toutes ses dimensions, culturelles, physique, etc...place au désir !)
- un temps pour apprendre.
Il faut vérifier, car ce sont de lointains souvenirs.
C'est amusant de voir à quel point les marxismes (car il n'y a pas que "le" marxisme) sont d'actualité. Je pense que le fossé qui se creuse entre "riches" et "pauvres" et le cynisme de sociétés immenses et déshumanisées remet ces philosophie au goût du jour.
Pour ma part, j'ai juste l'impression que la parenthèse des 60 dernières années en occident, qui constituent une anomalie au regard de l'histoire de l'humanité, est en train de se refermer. On revient à la situation éternelle où peu possèdent beaucoup et ou beaucoup survivent de peu...sans que l'on ne cherche plus trop à faire croire aux pauvres qu'un avenir meilleur est possible (il suffit de regarder le taux hallucinant de reproduction social pour s'en persuader...).
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Nemo auditur propriam turpitudinem allegans
Bonsoir,
Je ne vais pas répondre sur la théorie du communisme. Je n'ai pas la réponse à vos questions, et je me pose les mêmes (en particulier sur la régulation des déviances sociales : si le droit protège certainement une classe dominante, pour ce qui est du droit pénal, il protège à mon sens tous les individus...).
Toutefois, tes questions appellent au moins une réponse : oui, il existe des sociétés sans Etat, des sociétés sans droit, où du moins où le droit correspond à la "morale" du groupe.
Je t'invite à consulter un manuel de sciences politiques et de lire le résultat des recherches de P. Clastres, un anthropologue, sur le Tupi Guarani...Dans la société contre l'Etat, il décrit une société sans Etat, où la "norme" est transmise par le plus vieux du groupe, qui raconte en permanence des légendes, des histoires qui portent en fait les interdits du groupe. Il n'y a pas de coercition et pourtant, la société fonctionne...
Là encore, il faut vérifier de vieux souvenirs...
Enfin, tout ça pour dire que ce que tu apprends en L1 aujourd'hui, c'est la conception d'UNE société, la notre. Rien interdit d'envisager le monde de manière radicalement différente...
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Nemo auditur propriam turpitudinem allegans
Bonjour,
C'est amusant de voir à quel point les marxismes (car il n'y a pas que "le" marxisme) sont d'actualité. Je pense que le fossé qui se creuse entre "riches" et "pauvres" et le cynisme de sociétés immenses et déshumanisées remet ces philosophie au goût du jour.
D'autant plus "amusant" que dans tous les régimes communistes qu'on a pu observer jusqu'à ce jour, en termes de fossé qui se creuse entre riches et pauvres, on a pu constater qu'ils n'avaient rien à envier aux autres pays, du moment qu'on était "du bon côté des manettes".
Et que certaines "fortunes colossales" de certains de leurs ressortissants respectifs ne sont pas toutes nées seulement après la libéralisation de leurs pays...
Quant à "l'humanisation" de ces pays, ça se discute...
Curieusement, aucun d'entre eux n'a jamais souffert d'une immigration clandestine et sauvage...
Par contre, le nombre de "riches" qui ont voulu s'évader de ces "paradis" au péril de leurs vies, parfois sous les balles, est assez incompréhensible...
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C'est le grand, l'immense paradoxe du communisme...La théorie est une utopie absolue et reconnaissons le, séduisante, mais les mises en pratique ont donné lieu aux régimes les plus horribles...
Homo homini lupus...
Enfin, la théorie libérale revisitée version Hayek et consorts commence elle aussi à se mordre la queue...
Liberté absolue contre égalité absolue...Il faudrait finalement que tous s'accordent à comprendre que c'est l'équilibre, la tempérance qui donne les meilleurs régimes.
In medio stat virtus...
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Bonjour,
Il faudrait finalement que tous s'accordent à comprendre que c'est l'équilibre, la tempérance qui donne les meilleurs régimes.
Bien d'accord. C'est ce qu'on appelle, dans d'autres pays, "l'art du compromis", souvent utilisé pour définir ce qu'on appelle des "gouvernements de coalition".
Sauf que vous avez pu remarquer comme, en France, ce terme - souvent rendu synonyme de "compromission" - est mal vécu par la classe politique ?
D'ailleurs, malgré toutes les crises (parce que celles qu'on traverse actuellement ne sont pas les premières et probablement pas les pires, contrairement à ce qu'on entend à gauche et à droite, à droite comme à gauche)( * ), on en a eu combien, en France, des gouvernements dits "de coalition" ?
( * )
Je me souviens avec nostalgie d'une certaine époque où les Français, "horribilisés" par la crise en cours, disaient : "Le super à 5 francs ??? Mais c'est hors de question ! Ce sera la fin du Monde, ni plus ni moins !!! La France foutue et la misère pour tout le monde !!! Mon Dieu, mon Dieu !!! Impossible !!! Mais que fait le gouvernement ??? Valéry au pilori ! Raymond au riblon ! Chaban fous le camp "
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Je ne sais pas,
C'est très embêtant beaucoup de questions sans réponse, pour autant, des questions passionnantes.
Peut-être qu'avant de s'interroger sur l’État communiste ou l’État libéral ou tout autre État il faut d'abord s'interroger sur la matérialité même de l’État. Et plus précisément donc, sur l'Homme et sa capacité à créer un État.
L’État communiste selon Marx n'a rien de pernicieux à première vue (et pourtant !), il était peut-être plus destiné à un État riche et en bonne santé économique et sociétale qu'à une URSS post-tsarine ou un pays traumatisé comme la Corée du Nord mais pour autant, à qui la faute si les régimes ont sombré dans de si ténébreuses désillusions (pour ne pas utiliser d'autres termes) ? Un chef de partie mégalomaniaque, ou bien un régime trop utopiste, ou bien un pays non adapté géographiquement (trop grand ?), ou autre chose ?
Je me demande comment une communauté d'une taille assez substantielle pourrait s'organiser sans Etat, même si des thèses existent à ce sujet, j'irai feuilleter la référence de x-ray cité plus en amont du topic.
Le sujet est tellement vaste qu'il est difficile à traiter ex nihilo et spontanément comme ça.
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Charte à lire avant de poster.
Pour ceux qui se posent des questions sur les études de droit =).
Magistère Droit des Affaires, Fiscalité, Comptabilité. [Aix-Marseille III].
...ce qu'on appelle des "gouvernements de coalition"....
Voilà bien le drame de la France, probablement issu de la Révolution. On est pour ou contre, et toute concession est assimilée, effectivement à une compromission.
Quand on regarde l'Allemagne (je sais que c'est à la mode, mais depuis que j'y ai passé un peu de temps, il y a 20 ans, je n'ai pas attendu le risque de perte du Triple A pour me tourner vers l'Est), ou, comme dirais certainement Camille, la Suisse, voire même la Perfide Albion (GB), quelle tristesse de se rendre compte à quel point nous sommes incapable de compromis.
Il y a bien eu ces deux "ouvertures", celle de 1988 qui a fait flop, et celle de 2007 qui a fini de justifier le "tous pourri" populiste. Mais le pire pour moi, c'est l'élection de Chirac en 2002. Il savait qu'il gagnerait les législatives, et je m'attendais qu'il nomme, entre la Présidentielle et les Législatives, un Gouvernement d'Union Nationale, gouvernement fantoche certes, mais qui aurait validé le discours général de l'entre deux tours...
Je rêvais...
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