oh, je me relis et je ne me trouve pas très claire. En bref, j'aimerais demander un passage en 2ème année (car il est hors de question de m'inscrire en 1ère année, c'est d'un ennui terrible).
Pour qu'un passage soit accepté, je pense que la licence d'histoire pourrait m'y aider. C'est bien arrivé à quelques uns, non ?
J'avoue que j'ai un peu de mal à saisir comment une licence d'histoire peut mener plus facilement à une L2 droit qu'une L1 droit... non seulement l'équivalence est très loin d'être acquise, mais ça me semble être une perte de temps considérable. Les enseignements historiques en fac de droit sont certes nombreux, mais ne me semblent pas essentiels. Ce qui l'est, en L1, c'est l'intro au droit, le droit civil, le droit constit... et m'est avis que si tu demandes une équivalence pour la L2, elle te sera refusée au motif que tu n'auras pas suivi les enseignements juridiques. Je viens de jeter un oeil sur la plaquette de la L1 droit de Nancy, y'a quand même 300h de cours de droit (j'ai pas compté l'histoire du droit et l'histoire des institutions dedans). A ma connaissance, les équivalences qui ont le plus de chances d'aboutir sont celles venant d'AES (et encore, il faut une L2 AES pour être admis seulement en L2 droit), d'éco-gestion et, depuis peu, de médecine (ce que je trouve complètement incohérent, d'ailleurs). Il y a un gros écrémage en L1 droit (à peu près 2/3 des étudiants y échouent, je crois), c'est pas pour laisser passer en L2 des gens qui n'ont pas quelques bases en droit-éco... surtout s'ils ont déjà abandonné une L1 droit en cours de route.
La L1 droit, c'est sûr que c'est pas passionnant pour tout le monde (encore que moi je m'y suis bien plu), mais si on veut faire du droit, je pense qu'il faut se résoudre à la passer. Les études, c'est quand même plus fait pour se former que pour passer du bon temps... j'en connais pas beaucoup qui sautent de joie à l'idée de subir un cours de finances publiques.
Je pense qu'il faut surtout que tu établisses rapidement un projet professionnel, même vague, parce que là, entre l'histoire, les langues, le cursus droit classique et le bts notarial, ça me semble vraiment confus...
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Večeras je naša fešta
Dalmacijo volim te.. i Hajduk živi vječno !
Salut,
Je n'ai pas tout forcément bien suivis mais suis tout à fait d'accord avec la réponse de Stigma.
Mais une question, je ne comprends pas vraiment ce que vient faire la capacité de droit là dedans ? Tu es allé en fac d'histoire donc tu as eu ton bac non ?
Bref bref, si j'étais toi, je choisirai un cursus et m'y tiendrais... Vu les temps qui cours peut-être que le droit ouvre plus de porte que l'histoire.
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Charte à lire avant de poster.
Pour ceux qui se posent des questions sur les études de droit =).
Magistère Droit des Affaires, Fiscalité, Comptabilité. [Aix-Marseille III].
Tu sembles mal prendre mes remarques et les imputer à un quelconque corporatisme, je pense que tu as tort. Tu demandes un conseil, j'ai donné le mien, et je te demande de bien vouloir croire que je l'ai donné dans ton intérêt exclusif : perso, ça m'est bien égal que tu fasses de l'histoire, du droit ou des langues. Après, si tu cherches absolument à ce que quelqu'un approuve ton projet, ça ne sera pas moi... Quand je te dis qu'il m'étonnerait que soit acceptée une équivalence en droit pour quelqu'un qui a fait de l'histoire, ce n'est pas pour défendre mon bifteck parce que j'aurais fait une L1 droit, mais pour te donner ce que je pense être le point de vue d'un prof qui aura à décider de la suite à donner à ta demande.
T'as fait de l'histoire : t'as montré que t'étais curieuse, éventuellement que tu savais commenter et rechercher : très bien. Mais ce que verra l'enseignant, c'est aussi que tu n'as pas nécessairement les acquis pour lire et comprendre un arrêt ou un texte juridique, que tu ne sais pas comment fonctionne la justice, quels sont les concepts clé du droit, etc. Parce que je ne pense pas que "la masse de travail" dans une quelconque matière puisse remplacer des acquis en droit. Après, mon avis n'est pas plus autorisé que le tien concernant la psychologie de celui qui aura à décider pour toi, t'as peut-être raison.
Pour finir, reste mon conseil initial, qui vaut quelle que soit la voie que tu choisiras : trouve ton projet professionnel, et tiens-toi au cursus idéal qui te permettra de le réaliser. Et j'en ajouterais un : en cas d'échec, ce qui est envisageable dans la voie que tu veux emprunter, pense quand même à un plan B.
Edit : en AES, y'a quand même beaucoup de droit.
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Non, je ne cherche pas à ce qu'on approuve. Je cherche juste quelques réponses. Je ne suis pas d'accord avec toi, car dans ce cas, les passerelles n'auraient aucun sens. Forcément, si on change de cursus, on se doute bien que l'on manqué quelque chose. Mais on en a appris d'autres.
Et puis, j'ai tendance à penser que les acquis juridiques comme tu dis, sont assez limités en 1ère année, et que ce qui compte, c'est bien la 2ème année. Pourquoi accepter des gens qui viennent de médecine dans ce cas ?
Mais oui, je me doute que ça n'est pas forcément accepté. J'ai lu sur internet "à chaque université ses passerelles", il faudrait que je me renseigne. Je verrai bien... de toute façon, je ne ferai pas de demande maintenant. J'aimerais mettre les chances de mon côté si j'y pense encore en 3ème année. Faudra-t-il que j'évoque un intérêt pour l'histoire du droit ? De toute façon, c'est sûr, il faut se dessiner un projet.
Ce qui m'ennuie c'est que je ne le vis pas comme un échec, c'était une succession de mauvais choix. C'est comme un choix non abouti qui me poursuivra.
alors, tout d'abord, je suis super contente de te lire, enfin quelqu'un qui se pose des questions sur les passerelles !
Par contre, je ne comprends pas pourquoi dévaloriser à ce point la licence d'histoire !? C'en est même exaspérant. En plus, ça n'est pas du tout l'image que l'on se fait en général des étudiants en histoire. De plus, les semestres ne sont pas donnés. J'avais plus de facilités à l'écrit en droit, qu'en histoire. Contrairement aux licences de langue, les moyennes sont relativement basses.
La réponse précédente était très pertinente.
J'aurais juste voulu commenter cette phrase :
Bonjour,
Sans partir dans des querelles de clochers - parce qu'on sait bien que ce sont les juristes les mieux, ceux qui sentent le plus bon, qui ont de base +10 en charisme et qui sont capables de tout résoudre ou presque... Ok, j'arrête de dire des bêtises
Sans partir dans des querelles de clochers entre facs donc, je vais essayer de répondre aux questions de ton premier message Anna. Ca ne sert à rien de singulariser nos cursus respectifs, ils sont par nature spécifiques et ont chacun du bon et du moins bon. Irony a plus d'heures de vol en ce qui concerne l'histoire avec son double cursus, donc je lui fais confiance sur ce qu'elle mentionne à propos de l'histoire.
Pour le droit, le principal souci, c'est ton projet professionnel. Que veux-tu faire ? Que penses-tu pouvoir faire ?
Si tu vises le notariat, il faut compter 4 années d'études, suivies d'une année au CFPN et deux ans de stage, ou d'un M2 et deux ans de stage. Ou effectuer un BTS notariat, qui remplace l'ancien diplôme de l'école de Dijon il me semble, en deux ou quatre ans, puis tenter le diplôme de notaire en interne au bout de huit années si ça n'a pas changé. Le droit notarial étudié en capacité, à savoir successions, régimes mat' etc, se voit en M1 dans la plupart des facs, ce qui veut dire que tu attendras trois ans pour les étudier à nouveau. C'est à prendre en compte dans tes critères d'intérêt de la matière. Un BTS te permettra d'y être confrontée beaucoup plus rapidement (le souci du BTS, c'est le stage vu la conjoncture actuelle par contre).
Irony, je ne suis pas sûre que tu m'aies bien lue, ou alors, tu n'as pas compris, ça n'est pas si grave, mais je me demande quelle est l'utilité d'y répondre.
Bon, on ne va pas en faire une énorme querelle... Tu viens ici pour demander des conseils, or, tu n'acceptes pas qu'on essaye de t'en donner. Et puis c'est un forum, chacun a des avis différents, libre à toi d'abonder dans le sens d'untel ou d'untel, ou bien de rester sur tes positions (peut-être as-tu raison d'ailleurs !). Je n'ai jamais caché que je suis étudiante en histoire et en histoire de l'art pour l'instant, et que je n'ai jamais fait de droit, par conséquent mon avis n'est pas à prendre comme si c'était la vérité divine... Donc oui, peut-être que je me trompe. Par contre, Mathou étant chargée de TD, quand elle dit que la L1 permet de bien se préparer à la L2, ça ne me semble pas totalement idiot de la croire ! Bref, fais ta L2 de droit, plante-toi ou pas, et on n'en parle plus. Tu reviendras sur le forum pour nous dire si ça a fonctionné ou pas, et puis voilà. Si tu y arrives, tant mieux pour toi, et puis sinon, tant pis.
Fais quand même attention, tu as l'air de dire que j'interprète ce que tu dis dans un sens exagéré ou faux, mais quand tu écris "faire une première année serait une réelle perte de temps. Tu n'aurais qu'à acheter un livre "droit civil première année" pour lire les grands traits du commentaire d'arrêt" pas besoin d'être Irony pour trouver ça profondément idiot et assez prétentieux... Je ne suis pourtant pas la dernière à être assez incisive sur certaines choses dont je suis intimement persuadée (même si ça ne va pas dans le sens de la majorité), mais j'ose espérer que ça reste quand même toujours un minimum rationnel et réfléchi, même si je peux me tromper et que c'est évidemment déjà arrivé. Dans ton cas, j'espère que tu vois bien en quoi ce n'est pas très intelligent d'associer "perte de temps" à L1 de droit. N'importe qui te le dira, ce n'est même pas vraiment une question de point de vue mais de bon sens, tout simplement. Les personnes qui se lancent directement en L2 de droit le font parce qu'elles ont déjà montré au préalable avoir déjà une capacité de travail/d'adaptation très importante (je pense à des étudiants venant de médecine), et parce qu'elles ont sans doute la phobie de "perdre" une année. Ça ne leur assure pourtant pas une quelconque réussite, et ce n'est pas l'idéal (et je pense que ces personnes le savent). Toi, tu as décroché en L1 parce que ça te plaisait plus tout d'un coup, tu as déjà été défaillante ce qui n'est pas vraiment une grande preuve de sérieux, et tu batifoles un peu partout dans des filières "juste comme ça" sans aucun lien avec un projet pro., donc pourquoi vouloir prendre le risque de te mettre des bâtons dans les roues en droit dès le départ ? Quand on a du mal à gérer sa personnalité (ce qui n'est pas du tout anormal à un certain âge il me semble), et qu'on ne sait pas vraiment ce qu'on veut, qu'on est un peu paumé dans le dédale des études supérieures, la pire des solutions c'est justement de se lancer dans quelque chose d'incertain et de faire plein de choses en même temps au risque que cela soit trop difficile, mieux vaut mettre toutes les chances de son côté pour réussir. Après, je comprends très bien cette situation, je ne te montre pas du doigt, tout le monde est passé par là, moi y compris, et ce conseil que je donne là c'est un peu ce que j'en ai retiré et c'est d'ailleurs le conseil que je m'applique (enfin, du mieux possible). Je n'ajouterai rien de plus, c'est mon avis, tu as le tien, à la fin de toute façon c'est toi qui feras bien ce que tu veux...
Et puis tu n'oublieras pas de nous donner des nouvelles de ta L2 !
"j'espère que tu vois bien en quoi ce n'est pas très intelligent d'associer "perte de temps" à L1 de droit"
Je pense que pour moi, ça serait une perte de temps. Puisque je me suis ennuyée, ça n'est pas pour recommencer. mais malgré tout, ça n'est pas le droit qui m'ennuie.
"Les personnes qui se lancent directement en L2 de droit le font parce qu'elles ont déjà montré au préalable avoir déjà une capacité de travail/d'adaptation très importante (je pense à des étudiants venant de médecine), et parce qu'elles ont sans doute la phobie de "perdre" une année"
Oui, je n'ai pas envie de perdre une année ! Quant à la capacité d'adaptation, je pense qu'on y fait face quand on le doit, inutile de se préparer à s'adapter.
Enfin bref, je ne venais pas ici pour savoir si faire une L1 était utile ou non. Je sais que je m'en serais mieux sortie avec des matières nouvelles. C'est un sentiment de répétition qui m'a fait décrocher.
Le problème, c'est de savoir si avec une licence d'histoire ou un master, ma demande d'intégrer la 2ème année de droit sera acceptée.
En pensant que cela pouvait être refusé (car je vous écoute quand même !) j'ai pensé à finir ma licence 1 de droit (en continuant en histoire). Plutôt que d'entamer une double licence histoire-langue.
Finir cette première année de droit, c'est comme un retour en arrière alors que j'ai besoin d'avancer. Je me demande si j'aurai le courage de revenir sur des matières qui m'ont ennuyée. Evidemment, je m'inscrirais en non-assidu.
Ce qui m'ennuie aussi, c'est une nouvelle inscription en première année (lourde de sens à mon sens) alors qu'en profitant d'une passerelle, j'évite cette réinscription.
Si je pouvais croire que cette passerelle est possible, je ferai ce qui me plaît jusqu'à la fin de la licence d'histoire.
Je "gère très bien ma personnalité" (?) justement, je sais ce qui me convient, et ce qui serait difficile à supporter. Je ne "batifoles un peu partout dans des filières juste comme ça". Entre le droit et l'histoire, mon coeur balance. Je n'ai pas choisi ni l'un, ni l'autre par hasard. Je n'avais pas prévu de changer de voie, c'est tout. Mais les débouchés en droit me plaisent plus.
"pourquoi vouloir prendre le risque de te mettre des bâtons dans les roues en droit dès le départ ?" non, les bâtons dans les roues, c'est déjà fait donc ce n'est pas un départ. Maintenant, je ne pense qu'à avancer. Je ne veux pas d'un retour en arrière. Pour la L2, je n'ai pas trop d'inquiétudes. Je sais juste qu'il faudra plus travailler que je ne l'ai fait, je m'y attends. Peut-être que je devrais me renseigner à la fac concernant les passerelles.
Bonnes vacances et merci à ceux qui ont pris le temps de me lire