Bonjour,
une amie a écrit au batonnier car :
-elle a commencé une procédure de divorce à l'amiable, avec un avocat commun pour elle et son mari.
-cet avocat a cessé de la défendre à son insu, elle a reçu une assignation en divorce pour faute.
elle a donc décrit ces faits au batonnier, en joignant des correspondances avec cet avocat ("aller-retour") prouvant qu'il la défendait (et donc qu'il communiquait).
le batonnier a répondu trés rapidement en lui disant qu'il allait questionner l'avocat à priori fautif, et, "sauf remarques particulières de sa part, il devrait se déporter".
le temps passe et la nouvelle avocate de cette femme l'a appelé en lui disant "vous avez écrit au batônnier, holala, faut qu'on se voit bientôt".
qu'est-ce qu'il aurait pu dire pour que sa nouvelle avocate soit inquiète ?
merci
Il est difficile répondre à cette question sans etre au courant des affaires internes de ce barreau.
Toute réponse ne peut que procéder de l imagination (forcément débordante) de leurs auteurs
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ne prenez pas la vie au sérieux, vous n'en sortirez pas vivant
D'accord
autre question :
aprés qu'elle ait changé d'avocat en urgence suite au coup fourré de l'autre, est-ce que le nouvel avocat aurait dû demander l'accord du batonnier pour défendre cette personne ?
en clair, est-ce que le nouvel avocat se retrouve aussi en "faute" ?
ce qui expliquerai la réaction...
Non, le nouvel avocat n'a pas à demander l'accord du bâtonnier.
En revanche, la déontologie veut que celui qui reprend le dossier doit inciter le client à s'acquitter de le totalité de ses dettes auprès du premier avocat.
Peut-être est-ce le soucis soujacent... ???
ce qui me fait penser ça :
source : >>déontologie<<
bonjour,
la batonnier fut d'une mauvaise foi totale face aux preuves apportées.
existe-t-il un recours au dessus-du batonnier, pour d'autres affaires que litiges quant aux honoraires ?
L'appel des décisions du batônnier se fait devant le 1er Président de la Cour d'appel dans le mois qui suit la notification de la décision.
j'adore : l'avocat présumé fautif mais il faut le reconnaitre : la présomption d'innocence n'a jamais existée en droit français