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j'aimerais avoir votre opinion sur ce sondage:
Adolescents en 2006 : malgré l’inquiétude, la positive attitude
3 mai 2006 - L’enquête Ipsos Insight Santé réalisée à l’occasion du 2ème Forum Adolescences de la Fondation Wyeth dresse le portrait des adolescents. Comment vont-ils en 2006 ? Quels sont leurs projets, leurs repères ? Les jeunes de 15 à 18 ans vont bien, ils pensent à leur avenir et ont des projets. Les réponses des ados au climat d’incertitudes ne semblent pas être l’angoisse ni la sur-inquiétude. Peu croient au principe d’égalité des chances, beaucoup se disent inquiets sur l’avenir de la société. Ils se révèlent pragmatiques et témoignent d’un goût pour le concret et la proximité (mon cercle : moi, ma famille). Reste à s’intéresser aux 5% d’adolescents pour lesquels il faut s’inquiéter : négatifs sur la société, inquiets pour leur avenir personnel, sans projet, isolés, leur mal-être paraît les avoir rendus vulnérables.
Quelques questions se posaient en amont de l'étude :
Les incertitudes de la société, du monde des adultes ont-elles un impact sur les adolescents (vécu présent, perception de leur avenir) ? Quelles conséquences en termes de vulnérabilité et de risques pour les adolescents ?
Des éléments de débat soulevés par l'étude
« Pour avancer, mieux vaut ne pas trop s'inquiéter.» garçon, 17 ans <
« J'ai l'impression que ce sont plus les adultes qui flippent. Ils s'angoissent.» fille, 16 ans
« Les profs, mes parents, ils se font beaucoup de souci. Moi je sais que je vais m'adapter. » garçon 17 ans
La réponse majoritaire des adolescents au climat d'incertitudes ne semble pas être l'angoisse, ni la sur-inquiétude. Elles seraient trop désespérantes et donc dévastatrices pour eux.
Mais, l'inquiétude existe chez eux. Ils sont lucides et critiques sur leur environnement . Dans une société dont l'avenir paraît incertain, les adolescents semblent avoir développé, de manière extrêmement rationnelle, une acuité :
Pour le présent/ l'immédiateté (vs les projections dans un avenir lointain),
Pour le concret, le tangible, le pragmatique,
Pour l'individuel ou le cercle de proximité (vs le collectif).
Autrement dit, les 15-18 ans ont trouvé des solutions pour ne pas sombrer dans le marasme. Cette attitude d'adaptation est-elle le fait de leur jeune âge ou liée à un véritable effet de génération ? L'avenir le dira.
L'angoisse serait-elle plus adulte qu'adolescente ? Sans doute.
Dans ce contexte, comment et en quoi les adolescents peuvent-ils aider les adolescents ?
Reste à s'intéresser à la frange des adolescents, estimée à 5% dans cette enquête, qui semble rendue vulnérable par ce monde incertain : isolés, en recherche de repère, sans projet.
Comment faire pour donner du sens et des repères à ces adolescents ? Comment éviter que certains d'entre eux ne basculent dans des risques ou problèmes mettant en danger leur santé ?
Comment s'assurer, enfin, que ce groupe d'adolescents, aujourd'hui marginal, ne s'accroisse au fil du temps ?
la suite du sondage sur:
[url:abckuazz]http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1849.asp?rubId=21[/url:abckuazz]
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Futur M2... ![/color]
Carrement à l'ouest la nouvelle génération [img:13phuavw]http://yelims1.free.fr/Alcooliques/Alcooliques.gif[/img:13phuavw]
Perte des repères sociaux et idéologiques. J'avais lu qquechose que je trouve très vrai (je sais plus de qui c'est par contre) qui disait qu'on avait plus d'ennemis, plus de grandes menaces à combattre et que par besoin de substitution on était devenus nos propres ennemis.
Quand je vois chez beaucoup de personnes -pas seulement des ados- un certain mal-être, ou alors de l'exclusion, je me demande si on est pas dans une société trop complexe. Les gens se prenaient moins la tête dans les années '60 / '70 je pense, et surtout se fiaient moins à l'apparence.
Le style racaille pour prouver sa virilité, le côté barbie pouf pour prouver qu'on est une femme, une vraie, pas une qui bosse avec sa tête mais une qui bosse avec son cul...
Mais quel intérêt?!
Je plains moins ma génération que celle qui me suit d'une dizaine d'années car quand je vois ces ados, je me dis PUTAIN ils sont graves : la plupart ne pensent qu'à l'apparence, au cul, à leur téléphone portable et à Msn le soir en rentrant des cours!
Je comprends le mal-être des 5% d'ados (ça me semble peu d'ailleurs... j'avais lu une autre enquête disant que 15% d'ados avaient besoin de soins psychiatriques lourds 
) et je me dis qu'ils sont peut-être plus lucides que les autres sur leur sort.
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[img:p64q8awt]http://img148.imageshack.us/img148/2668/signatureyz0.jpg[/img:p64q8awt]
"J'aime ceux qui m'aiment"
) et je me dis qu'ils sont peut-être plus lucides que les autres sur leur sort.
Et moi je ne suis pas du tout d'accord avec vous..
En fait vous, qui pourtant êtes à peine sorti de l'adolescence, voire pas encore, pratiquez déjà le système du "nous, à leur âge...."
Et non, je suis désolée, la nouvelle génération d'ado n'est ni meilleure, ni moins "bien" que les précédentes.
En ce qui me concerne j'ai comme je dis toujours 18 ans X 2 (et retour à la vie étudiante depuis maintenant près de 5 ans) mais j'ai aussi une fille de 17 ans donc les ados je connais !
Je parle beaucoup avec ma fille et avec ses ami(e)s aussi. De plus je me suis très bien intégrée à la fac et j'ai donc une pleine vue de la jeunesse d'aujourd'hui (bien que je me sente tout aussi jeune 
)
Et bien croyez moi, les attentes, les craintes, les doutes, les joies ou encore les peines sont les memes qu'il y a 20 ans. Simplement aujourd'hui vous avez des téléphones portables et internet !
Alors faites moi plaisir, ne renouvelons pas les mêmes tendances que nos prédécesseurs et cessons de penser que ceux qui arrivent après nous sont toujours pire que nous.
Soyons réaliste et ne nous voilons plus la face. L'adolescence est à mon sens l'une des périodes les plus difficiles de la vie (encore que vieillir ne va pas être une partie de plaisir non plus..) et il n'est guère simple de l'affronter. De plus, le plus souvent, les erreurs commises et les décisions prises à ce moment pèsent sur le restant de nos jours.. Mais le problème est que trop souvent l'accompagnement adulte reste médiocre et les parents ont tendance à jouer la carte de la facilité et à abandonner au premiers obstacles en maugréant alors : "Ah moi à son âge...."
Foutaises !!
A leur age nous étions comme eux : insouciant, fougeux, croyant tout savoir, sur de soi en apparence ou tout du moins de ses choix etc...
Aujourd'hui la vie est tout aussi difficile qu'il y a 5 ans, 20 ans ou 50 mais nous évoluons et appréhendons les choses différemment mais surtout les gens ont une mémoire bien trop sélective à mon gout !
Soutenons nos jeunes et guidons les tout en leur expliquant les choses et non en leur imposant nos choix avec pour seul motif que nous nous savons et pas eux.
Et n'oublions pas que nous serons vieux avant eux !!
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Travail et motivation sont les clés de la réussite !
bon ben même si le message aurait peut être quelques raisons d'être reformaté pour être compatible avec la charte de Juristudiant, je dois avouer que sur le coup je ne le retouche pas, parce que je suis assez d'accord avec toi Pisistrate (et c'est assez rare pour le souligner...) 
Toutefois j'aurais peut être employé des termes plus choisis pour expliquer ma position !
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Avant de poster, merci de lire la charte du forum
C'est vrai... sanremo34 je suis d'accord avec toi également sur certains points, mais pas sur d'autres... Il est completement farfelu de dire que les générations de jeunes sont les mêmes depuis 5, 20 ou 50 ans, c'est borné et retrictif, et ca reviens à dire qu'il n'y a eut aucune évolution depuis !
Or, des évolutions il y en a a eut, des bonnes et des mauvaises...
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Ce qie je veux dire c'est que les attentes et les craintes sont les memes. Bien sur que la jeunesse a évolué depuis 50 ans, tout comme le reste de la société d'ailleurs mais le fond reste le meme et c'est ça que j'ai voulu souligner.
Mais je trouve le discours de Pisistrate triste et formaté à mourir !
Mais il est vrai qu'à 20 ans j'avais une vision du monde tout aussi noire.. Et peut etre plus !!
donc cela revient à ce que je disais, c'est ainsi et vous comprendrez mieux mon discours dans quelques années, croyez moi.
En attendant, vous avez choisi le bon chemin puisque vous faites des études. Ce ne sera pas forcément le paradis mais ça sera certainement moins dure ou plus facile.. Tout dépend si vous regardez le verre à moitié plein ou à moitié vide..
Allez courage, la vie vaut la peine d'etre vécue si on la regarde du bon oeil et c'est nous meme qui choisissons le chemin que nous suivrons et si ces gens que vous décrivez (il y a en je vous l'accorde, mais pas que ça..) ne vous correspondent pas et bien zappez les.
Quant à avoir une famille (puisque je suppose Pisistrate que c'est à cela que tu faisais allusion) depuis la nuit des temps le monde a ainsi fonctionné et c'est à cette seule condition qu'il peut continuer.. Reparlons en dans quelques temps !
Chacun se raccroche à ce qu'il peut et c'est une évidence que nous vivons dans un monde pourri mais il ne tient qu'à vous d'etre meilleur. 
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Travail et motivation sont les clés de la réussite !
Sanremo34 tu n'es pas seule! Quel triste discours Pisistrate, je sais que c'est une spécialté française le pécimisme, aucun doute: tu es 150% français.
C'est sûr que des mots comme ça trouveront toujours des oreilles attentives, surtout dans notre tranche d'âge. Mais pourquoi pas essayer d'entrer dans la vie avec la conception opposée? Ton avenir sera triste si tu en fait quelque chose de triste. Si la conformité te fait peur, à toi de sortir des sentiers battus.
Après tout, c'est pas notre faute (toujours la même excuse), toute la société voit le verre à moitié vide. Un simple exemple: on tend toujours les 20% de jeunes chômeurs, et pourquoi on ne dirait pas qu'il y a 80% d'actifs occupés. On est toujours fier de notre 80% de réussite au bac, pourtant c'est jamais que 20% d'échec!
Allez un peu d'entousiasme, si on est pas heureux de ce que représente notre société, qui d'autre que nous pourrons la modifier?
Hop, j'arrive
Je suis d'accord tant avec Pisistrate qu'avec Sanremo. Chacun, nous avons notre perception de la vie, construite sur nos histoires, nos éléments, nos raisons bonnes ou mauvaises - de toute façon, une raison, elle est presque forcément bonne pour nous seuls - qui teintent notre appréhension à l'entourage.
Et je commence par un " moi ". Moi, je partage l'avis de Sanremo : est-ce que l'homme a changé depuis un bail ? Mêmes besoins de possession, de propriétés, mêmes jalousies des autres, mêmes mouvements d'humeur.
Les mêmes choses, mais exacerbées par nos moyens actuels - et je rejoins Pisistrate ici. On surcommunique, on étale ses états d'âmes, on est joignable tout le temps, on court après le bonheur préformaté de façon quasi maladive, on s'autopsychanalyse au moindre pet de travers. On sait plus souffrir deux minutes en attendant que ça aille mieux, quoi.
Bon, je le prends en pleine face comme ça parce que j'ai pas grandi en France, alors je ne comprends pas ce que je vois, je m'attendais pas à ce que ce soit de ce niveau. On n'a pas vécu les mêmes choses : ces ados et les autres ils ont pas connu de coup d'Etat, ils ont jamais perdu leur maison, ils n'ont pas idée souvent que le monde n'est pas qu'humain mais qu'il y a des phénomènes naturels qui peuvent les bousiller en quelques secondes. C'est que de l'humain à échelle humaine, des rapports de ville. A force de se chercher on trouve pas grand chose alors ça panique encore plus.
Certains virent à la caricature, la minipouf, le branleur " in ", la mère de famille exclusivement bien dans sa peau dès qu'elle s'alimente en 0%... comme si rentrer dans une catégorie ça rassurait tout de suite et ça rendait plus heureux. Le bonheur on va l'arracher, on l'attend pas.
Pour moi c'est pas la société qu'il faut changer, c'est les humains qui y vivent en s'y plaignant. Franchement, ils m'emmer****.
Tout ça pour dire que je ne partage pas le " marasme " de certains. Ceux qui dépriment, je les enverrais en apprentissage, ou à l'autre bout de leur monde, pour qu'ils bougent, qu'ils s'occupent, qu'ils " deviennent ". Qu'ils arrêtent de penser trop et n'importe comment. Qu'ils se soignent. Ca part d'un état d'esprit. Ce qui me fait peur c'est d'être le jouet des puissants qui décident, pour leur présent à eux souvent, des choses qui échappent à leur contrôle et qui portent sur la planète. Parce qu'avoir l'état d'esprit ne suffit pas contre ça.
Et donc je me présente en 2007.
... je plaisante 
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Votre sujet a peut-être déjà été traité : avez-vous utilisé la fonction recherche ?
http://forum.juristudiant.com/search.php
*Membre de la BIFF*
j'adhère également aux propos de mathou et sanremo (même si je peux comprendre le point de vue de Pisistrate... pour une fois).
mais écoutez la sagesse de Sanremo! depuis toujours on pense que la nouvelle génération est dépravée = pour preuve, un petit extrait d'un recueil de 1630 (intitulé "histoire générale des larrons), lui-même tiré du blog d'un étudiant en droit (David) que j'aime bien visiter régulièrement :
déjà à l'époque, les propos tenu étaient ceux-ci:
Ah ! ce texte n'est pas contemporain ?!
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