À voir les pourcentages de réussite l'examen d'avocat (idem pour l'ENM, huissier...) semble inaccessible, pour ceux qui ont réussi ou qui veulent le tenter quel est votre niveau ? En licence et en master (mention, note, quelle fac ?).
Merci à ceux qui prendront le temps de répondre.
Bonsoir,
Aucun examen ou concours n'est inaccessible, de plus, avoir de bons résultats à l'université n'offre aucune garantie de réussite, que ce soit au CRFPA ou à l'ENM. C'est la préparation, le travail personnel qui fait toute la différence, même si bien, sûr, être doué à la fac n'est pas un handicap en tant que tel !
Dans le premier cas, il s'agit d'un examen, ce qui signifie qu'il "suffit" d'avoir 10 de moyenne à la sortie des écrits et des oraux pour intégrer l'EFB. Les examens sont difficiles et les notes, notamment en droit des obligations peuvent être catastrophiques (en moyenne).
Cela étant, c'est un examen qui se prépare, et je connaît plusieurs personnes qui l'ont eu, et qui, sans avoir été d'exceptionnels étudiants, on préparé sérieusement l'examen. C'est difficile, il faut s'y préparer, mais c'est parfaitement faisable (cela se réussit difficilement par hasard cependant !).
Les taux de réussite varient d'une année à l'autre, mais aussi d'un IEJ à l'autre (certains ont la réputation d'être plus sélectifs que d'autres), mais n'étant pas parfaitement renseigné sur l'examen, je serais incapable de donner plus de précisions, si ce n'est que l'avantage est que hormis certaines matières comme le droit des obligations, on peut choisir ses options, ce qui permet de passer des matières dans lesquelles on est plus à l'aise (écarter le droit public, limiter le droit privé...).
En ce qui concerne l'ENM, la chose est différente car il s'agit d'un concours. Cela signifie qu'avoir 10/20 ne suffit pas, mais qu'il faut finir bien classé (dans les 150 premiers s'il y a 150 places, mais aussi franchir la moyenne fixée pour l'admission, ce qui signifie que potentiellement, toutes les places ne seront pas pourvues, c'est déjà arrivé).
Là encore, la chose est difficile, le programme est vaste (quasiment tout le droit privé et une grosse partie du public), les épreuves techniques, le niveau attendu est globalement très élevé et l'enchaînement des épreuves difficile à suivre (tous les écrits sur 5 jours).
Il ne faut pas se mentir, c'est un des concours les plus difficiles en France, mais là encore, il est accessible, y compris par des gens qui n'ont pas été major de promo à la fac. Il faut bien se préparer, surtout méthodologiquement et avoir une (très) bonne culture générale.
Là encore c'est possible. Le niveau demandé dans les deux cas, pour répondre directement à ta question, est élevé, mais atteignable, puisqu'il est atteint par un certain nombre de d'étudiants chaque année. Il ne faut pas s’auto-censurer. Tous ceux qui ont réussit on tenté leur chance.
Après, il faut savoir que beaucoup de candidats prennent une année intégrale après leur diplôme final (M1 ou M2) pour préparer le CRFPA et l'ENM.
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Magistrat de l’ordre judiciaire
L'examen d'avocat est éprouvant et nécessite une préparation sérieuse. C'est un examen avant tout technique. Mais il est accessible. Un étudiant qui obtient toutes ses années du premier coup même sans mention devrait avoir ses chances s'il s'y met sérieusement.
L'ENM a mon avis demande un investissement en ce sens dès la L1 et L2, il demande plus de culture générale. Il faut être dans le top de la promotion pour y prétendre sérieusement.
Ca c'est pour les généralités, mais chaque parcours est individuel, peu importe le cursus universitaire, ce qui compte c'est d'être bon le jour de l'examen ou du concours. Pour cela il faut y croire, et c'est à chacun de se connaitre assez pour savoir quel méthode de travail lui permettra de réussir et comment mobiliser ses ressources pour être performant le jour J. Certains sont besonnieux et sans être talentueux finissent par réussir. D'autres, avec un parcours moyen, savent se mobiliser en fin de cursus sur un ou deux ans pour réussir. Mais le mythe du talent ne fonctionne pas, si il en faut, seul un vrai travail de fond portera ses fruits.
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"En droit, comme en tout, les connaissances ne sont rien, sans curiosité, intelligence, réflexion et imagination." Jean Louis Bergel