Très bien, mais donc si je peux me permettre de t'importuner encore un peu, j'aimerais que tu me dises ce que tu penses de ce que je compte faire dans l'ensemble.
Tout d'abord dégager la responsabilité contractuelle car malgré la présence d'un contrat de vente, ce contrat est nul car son objet porte sur une chose hors du commerce. C'est donc la responsabilité délictuelle de Y qui est engagée en raison d'un préjudice qu'aurait causé Z.
Z ne fait pas raison d'un préjudice apparent, elle a consentit à l'opération en question, elle a explicitement mis en oeuvre la procédure de l'opération. Z a de surcroit reçu une forte somme d'argent à la fin de cette opération, somme qui pourrait en elle même restreindre la possibilité d'un préjudice survenant du fait de l'opération. La promesse de l'accompagnement de Y à Z n'a pas de valeur et elle ne fait pas foi d'éléments permettant de prouver cette promesse de soutien. De cette manière, il n'y a pas lieu de penser que Z soit victime d'un quelconque préjudice et que si celui-ci existe il n'y a pas de lien de causalité avec l'opération encourue.
Sur ces moyens, la partie civile fait preuve de mauvaise foi, le préjudice soulevé n'étant pas démontré, la partie fait preuve d'un usage abusif de son droit d'action afin d'obtenir des dommages et intérêts.
Tout cela vous semble t-il cohérent? Faut-il au préalable exclure l'hypothèse de la territorialité de la loi française pour un contrat portant sur le corps humain à l'étranger? Puis-je utiliser l'adage "nul ne peut se valoir de sa propre turpitude" ?
Faut-il se pencher sur les conséquences en cas de nullité de contrat? Il faudrait en principe rendre en nature l'objet du contrat et si c'est impossible une compensation financière mais ça ne serait pas dans mon intérêt de le soulever ici donc j'ignore?
Merci encore.