Je m'entraine sur des cas pratiques pour préparer une colle, cependant, j'en ai trouvé dont je n'arrive pas réellement trouver la solution.
En bref, une famille perd un enfant de 16ans dans des circonstances tragiques. Une journaiste parvient à prendre des photos de l'enfant sur son lit, puis sur le brancard devant le camion de pompier. Lajournaliste entend la mère dire à un policier que l'adolescent était dans un état de detresse psychologique.
La journaliste écrit l'article, y accole les deux photos et n'hesite pas à émettre les hypothèses les plus sordides: suicide, drogues, meurtres commis par les parents.
Mes pistes: pour la photo sur le lit de mort, pas de doute, la jurisprudence (TGI Paris 11 février 1977: affaire Gabin) interdit les photos sur le lit de mort.
Pour la divulgation de l'état psychologique de l'adolescent, le code pénal reprime l'enregistrement, la captation, la TRANSMISSION de paroles prononcées à titre privé ou confidentiel sans consentement de l'auteur.
En revanche, j'ai encore deux problèmes. au niveau des hypothses émises, il y a t'il bien diffamation?
De plus, pour la photo sur le brancard, elle ne nécessite pas d'autorisation sur elle contribue à l'intérêt géneral et qu'il n'y a ni recherche du sensationnel, ni indécence. Cependant, l'image associée aux hypothèses de la journaliste ne peut elle êre considerée comme indècente?
Peut on considerer que la mort d'un adolescent (qui est en fait mort d'une rupture d'anèvrisme) est un fait d'actualité assez important pour justifier cette atteinte au principe?
Voilà, j'espere que vous serez un peu plus inspirée que moi sur certaines questions.
Je compte sur vous