J'ai trouvé ce petit article sur Le Village de la Justice : http://www.village-justice.com:80/artic ... ,2650.html
Au vu des débats sur l'abandon de l'irresponsabilité pénale des personnes malades mentalement, j'aimerais avoir vos avis sur la question. J'oscille entre deux points de vue, puisque j'ai du mal à voir comment on peut juger quelqu'un " d'absent ", qui ne répond pas du même monde que nous et vit dans sa réalité ; mais les victimes et leurs proches ne peuvent eux-mêmes faire le deuil de l'acte sans un marqueur significatif, comme un procès.
Un procès symbolique, un succédané de procès déclarant l'auteur des faits " coupable " avec comme sanction une obligation de soins parait répondre à leur besoin, mais du coup le langage juridique et le langage psychanalytique s'éloignent l'un de l'autre.
En première année on avait vu que le droit ne juge que les faits, pas la pensée. Dans le cas d'un délit ou d'un crime, il y a un fait, dont les conséquences sont atténuées par la pensée malade de l'auteur. Dans d'autres situations, harcelement au travail par exemple, je n'ai pas vu l'excuse de la non sanité mentale pour exonérer l'auteur, alors qu'en droit civil il y a une protection.
D'où ces questions : le droit pénal doit-il être une branche spécifique dans le traitement de la maladie mentale ? Quel soutien pour les victimes ? Un procès symbolique ?
Les réponses me semblaient aller de soi, mais en réfléchissant à l'Ancien droit, notamment germanique, on trouvait une personne qui devait répondre des actes du responsable. Donc je ne sais pas trop quoi penser au final
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*Membre de la BIFF*
Je pense que c'est un sujet délicat, bien qu'il me paraît un peu facile de se cacher derrière l'excuse d'être malade psychologique pour ne pas répondre de ses obligations. Vu mon niveau ce n'est pas moi qui vais apporter une réponse au débat, mais je m'intéresse personnellement un peu à la psychologie et c'est pas une science très facile à aborder. Cependant ça aide à comprendre certains comportements humains.
Merci mathou de nous exposer tes idées en deux parties et deux sous parties
Non je déconne.
Je ne suis pas sûr que le droit pénal doit être une branche spécifique d'un traitement psychanalitique.
Je pense que le droit et la médecine ne doivent s'entreméler. D'abors une conadamnation juste sans prendre en compte l'état de la personne (on refuse maintenant l'excuse de minaorité pour les multi récidivistes), ensuite un traitement adapté pour éviter la récidive.
Il y a deux choses :
- le crime commis par le personne jugée irresponsable
- la maladie de cette même personne.
Pourquoi la partie civile ne pourrait elle pas se voir satisfaite au motif que l'auteur du crime est malade donc "irresponsable".
Je pense que le traitement psychiatrique doit se faire en prison comme ça la partie civile est satisfaite et l'auteur a été jugé par rapport à l'acte qu'il a commis.
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Ezekiel 25:17"La marche du vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'oeuvre du Malin. Bénit soit-il l'homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu'il guide dans la vallée d'ombre de la mort et des larmes"
Bonjour,
Bonsoir,
Bonjour,
Bonjour,
A Camille
Bonjour,
Exact, je l'avais oublié, celui-là... Mea culpa !
Cela dit, si le "redevable" est interné et sans ressources et qu'il a négligé de s'assurer en RC (et à condition que l'asssurance ne trouve pas un motif pour "botter en touche"), la récupération des DI par les victimes risque d'être un peu aléatoire...
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