Dans ce que je lis il y a quelques trucs qui m'énervent! J'ai eu mon bac aux rattrapages alors que les profs ne pensaient pas que je l'aurais... Au final : je suis en L3 sans jamais avoir redoublé ou être allée aux rattrapages à la fac
En primaire/collège et lycée, j'ai tout le temps eu des examens en fin de cycles.
En CM2, pour nous sélectionner pour passer dans telle ou telle 6ème, en 3èmec'était le BEPC (math, français, anglais, gym,..plus une option choisit par nous mais obligatoire, enfin en Terminale, le bac.
J'ai râté le BEPC bêtement, je parle des maths, j'ai confondu un 5 et un 6, en fait le 5 était un peu fermé, donc mon identité remarquable était juste au point de vu calcul mais fausse à cause de l'erreur du chiffre, en II. nous avions la géométrie, avec A., B., et C. . Il se trouve que j'ai pris les chiffres du A. pour B. et C. . En histoire, c'était mon option, le prof avec qui je passais m'avait fais choisir mon sujet, donc pas de problème. C'est à cause de mes erreurs dans l'épreuve de mathématique que je l'ai râté.
Que cela soit en primaire/collège/lycée nous étions jamais prises au dépourvues, nous savions à quel moment se trouvait les contrôles, nous n'avons jamais eu d'interrogations surprises, quand je parle de contrôle se n'est pas le contrôle continu.
J'ai râté mon bac, mais j'ai eu mes examens en seconde session en capacité en droit, en 1ère année de Deug, à la fin de celle-ci , j'ignorais que l'on pouvait passer dans l"année supérieur, en AJAC, sinon, il y a longtemps que j'aurais terminé le 2ème et le 3ème cycle.
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Jean Foyer : « Le juge de l’administration : l’administration de ce juge. »
"Juger l’administration c’est encore administrer ».
http://www.u-clermont1.fr/
-université d'excellence dans le magazine "Challenge" de juin 2009-
Nonobstant les notions de contrôles continus ou d'examens, je suis d'accord avec Katharina sur un des facteurs d'échec à l'entrée en fac : la découverte pour beaucoup de la fête, la bleusaîlle, l'indépendance (surtout pour les koteurs), la non obligations de présence en cours, etc.
Ha ! Tous ces jeunes qui préfèrent faire la fête plutôt qu'étudier avec responsabilité !
[u:372vxl6r]L'anecdote de Kem :[/u:372vxl6r]
J'ai un pote qui est de 1983. Et il est toujours en première année de fac ! Ok, il a eu quelques ratés en secondaire et avait déjà deux ans de retard. Mais il refait première année sur première année, parce qu'il préfère les raves aux cours.
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Quand le juriste se lasse d’empiler des textes dont l’encre est à peine sèche, de réconcilier des dispositions qui se contredisent ou, tout simplement, de s’échiner à leur donner un sens, vient un moment où, guetté par le découragement, il laisse son sac au bord du chemin, s’arrête et se pose la question fondamentale, la seule qui vaille : tout cela est-il bien raisonnable ? (A. Lucas)
Idem que l'ami Tarlak, j'ai eu mon Bac S sans bosser et pas au raccro en plus.
Tant qu'on aura le système actuel des élèves comme moi auront leurs bacs sans bosser, le retour sur terre de chacun en L1 sera toujours des plus brutales. Tant qu'il sera ainsi, je militerais pour sa suppression.
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"....durant les années en cause, ladite commune invitait les promoteurs immobiliers sollicitant des autorisations d'urbanisme à effectuer des contributions volontaires aux finances locales ainsi que les poursuites dont le maire a fait l'objet pour ces faits; ... justifiant suffisamment que la dépense litigieuse a été faite dans l'intérét de la société et peut, dès lors être déduite de ses résultats imposables..." CE 24/05/2006 "M. Genestar"
* Kem ton pote a fait combien de 1° année ?
* Je suis d'accord avec Katharina beaucoup d'éléves se plantent à la fac car ils ne vont pas en cours, et sortent beaucoup.
Je connais des éléves qui ont eu leurs bac avec mention TB et qui se son fort plantés à la fac car venant d'un lycée très stric ils n'avaient pas l'habitude de devoir se débrouiller par eux même.
De plus beaucoup d'étudiants ont des pb à la fac car ils ne savent pas prendre correctement des notes.
Le système éducatif français est non seulement mauvais mais également facteur de stress et ce, dés le primaire: la hantise des notes de nos chères têtes blondes, la peur de se prendre une raclée à la maison à cause d'un maudit zéro en dictée, rajouté à cela l'humiliation, le sentiment d'être le plus crétin des crétins bref, on aurait voulu dégouté l'élève d'apprendre qu'on ne se s'y aurait pas prit autrement. Et oui, ce n'est pas à l'école de s'adapter à l'élève mais à l'élève de s'adapter à l'école et c'est là où le bât blesse: on fait comme si tous les élèves étaient les mêmes, avaient les mêmes facilités...des clones quoi et gare à celui qui ne fait pas parti du standard: résultat des courses: ennuie, échec scolaire, suicide...!
Le bon sens voudrait qu'on s'adapte à l'élève, à son niveau: il y a des élèves qui sont doués en maths et bien au lieu de les laisser dans une classe où ils s'ennuient à mourir, qu'on les laisse évoluer à leur rythme: c'est ce qui s'appelle la soif d'apprendre. Un enfant qui a des difficultés en lecture par exemple, il faut déjà s'assurer qu'il n'a un problème de dyslexie et ensuite l'aider, passer un peu plus de temps avec lui et çà ira. Mettre en place des activités sportives et culturelles au sein de l'école ne seraient pas du luxe. Le sport et la les activités culturelles comme le théâtre, la peinture, la musique...ne sont pas du tout valorisé et c'est bien dommage.
Le bac a une utilité médiocre puisqu'il ne prépare pas l'élève à l'université (qui est aussi un autre problème) et aux grandes écoles. En France, on n'aime pas le terme de sélection mais il devrait y avoir tout de même un lien entre la terminale et la première année de fac. Chaque élève de terminale devrait choisir 3 ou 4 matières très importantes + des options en ayant conscience que ces matières lui ouvriront les portes de quelques universités et pas d'autres. par exemple un élève qui souhaite faire médecine devra choisir obligatoirement : biologie, physique, chimie pour y entrer et peut être pourquoi pas faire un stage dans un hôpital, rencontrer des étudiants en médecine...
Tu sais Kem, je pense qu'un redoublement décourage plus qu'autre chose, de plus on vit sur ces acquits.
Faire la fête, ne veux pas dire forcément râté son année. Je pense que les faluchards du forum seront d'accord avec moi. Je t'assure on peut s'amuser et avoir son année, ce n'est pas parce que tu reste sans arrêt sur des bouquins que tu l'auras . L'un de mes profs, nous avait dit en première année de faire les 3 huit : 8 heures de travail, 8 heures de détente et 8h de sommeil.
Il y aussi des étudiants qui viennent se mettre au chaud dans les amphis, mais se n'est pas pour ça qu'ils n'auront pas leur examen. Il y a une grande part de chance, en fait, le résultat d'un examen est aléatoire.
Non je connais des personnes qui font beaucoup la fête et ont leur examen.
Le GM de la faluche éco est en M1 et pourtant, il fait de nombreuses sorties non seulement avec la faluche mais en plus il fait parti de l'équipe de rugby de l'université, par conséquent, il joue aussi à l'extérieur,j'en connais un autre qui est en M2 d'informatique appliquée, un autre
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Je ne suis par pour l'orientation dès le collège, car en ce qui me concerne, j'ai changé d'avis au point de vue orientation en 2nde. Non, il faudrait une année au moins à la fac avant la licence pour voir la motivation des futurs étudiants et de là les diriger. En fait, ça serait plus année de culture générale.
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Une année de perdue en somme...
Il faudrait faire une sélection intelligente, c'est-à-dire un questionnaire et un QCM de base avant l'entrée en fac : motivations comme questionnaire (15 points), culture générale en QCM (5 points).
On n'aurait plus les 40% d'échecs en L1, les quotas et autres conneries du genre.
Quant au bac, il reste malgré tout et en principe (car les exceptions existent, on en a ici), le passage obligé pour envisager des études supérieures. Malheureusement, comme il ne vaut plus rien, il faut faire quelque chose avant l'entrée en fac.
Pour ce qui est d'un bon système scolaire et d'une bonne orientation je pense qu'il faudrait privilégier des stages d'observations dès le collège (4e ou 3e), avec au moins un par an, de minimum 2 semaines.
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C'est le cas au collège : il y a un stage obligatoire, mais je ne sais plus s'il est d'une ou deux semaines par contre.
oups je me suis mal exprimée
Je voulais pas dire que ceux qui sortent sont des mauvais élèves (heureusement sinon ils y auraient beaucoup de mauvais élèves), mais plutôt que une des causes d'échec à la fac c'est que des étudiants sortent énormément et ne savent pas gérer leurs sorties.
J'en connais beaucoup qui redoublant leur L1 se sont dit si j'avais su je serai pas sorti plusieurs fois toutes les semaines ou du moins je serai rentré plus tôt.
Je te suis à 100 pour 100, Tarlak, c'est vrai qu'une sélection en fac en début d'année serait bien.
Comme je l'ai dis plus haut, s'orienter en 4ème ou même 3ème c'est dommage car ce n'est peut-être pas le métier auquel tu songe plus tard. Pour ma part, j'ai voulu rentrer dans les ordres en 4ème, puis j'ai voulu être laborantine en 3ème et enfin faire du droit à partir de la seconde. Alors même un stage sauf si vous avez une idée depuis longtemps je suis d'accord là-dessus mais si un collégien n'est pas fixé sur un métier ?
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Justement c'est l'occasion de découvrir des métiers -ou du moins le monde du travail- et c'est pour ça que j'ai parlé de PLUSIEURS stages, et donc dans plusieurs domaines.
Morsu je ne sais pas vraiment si ce stage est obligatoire, pour ma part je n'en ai jamais fait au collège, je n'ai appris l'existence de ce stage qu'en arrivant au lycée et en entendant certaines personnes en parler. Et pourtant je n'étais pas dans un collège si pourri que ça...
Il a d'ailleurs fallu que j'attende la fin de ma 1ère année de droit pour faire mon 1er (et unique) stage, mais de ma propre initiative (et qui n'avait rien à voir avec le droit, je commençais à m'intéresser à l'enseignement et j'ai été en contact avec une directrice d'école maternelle et voilà).
Il faudrait vraiment que le système scolaire encourage les stages (en les rendant obligatoire si nécessaire) et ce le plus tôt possible!
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(Ne met pas plusieurs en majuscules, je sais lire les minuscules aussi ). En 2003, j'ai fais 2 stages obligatoires chez une société et un cabinet d'avocat, c'était génial.
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En même temps, comme dirait mon prof d'administratif le but pour l'état c'est de former des élites et faire un tri, l'état n'a pas assez de postes pour que tout le monde réussit, il pense que c'est pour ça qu'on fait tout pour ne pas nous encadrer pour que seuls les meilleurs s'en sortent et que c'est ceux là qui sont intéressant à recruter plus tard. ( je précise bien c'est l'avis de mon prof [u:vkserons]pas le mien[/u:vkserons] )
J'avais parfaitement bien compris ce que tu disais.
En effet, ces stages étaient obligatoires.
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Pour répondre : mon pote en est à sa 6ème première année ... Il fait deux mois, puis ne va plus du tout en cours ... Et là il est avec des jeunes (cuvée 1989 - 1990) et il déprime car "ce sont tous des gamins" (dit-il).
Effectivement, Tarlak, on peut sortir et réussir J'en suis la preuve vivante. Outre une vie familiale très remplie dès la rhéto (terminale, j'étais enceinte), je suis toujours sortie. En fac, je passais de nombreuses heures de cours à la cafet' à jouer aux cartes ou au café d'en face pour boire des bières.
Fallait, aux cours, que je décompresse de la maison ! Le monde à l'envers... Bha j'ai tout de même fini ma licence avec mention B. Cela me convient
Je lis tristement dans les posts plus haut que vous semblez généralement favorable à une orientation avant la fac. J'appuie ce que dit Fanouchka : on ne trouve sa voie que parfois assez tard. A ce propos j'approuve totalement le système Belge (et pourtant je vous jure que je le désaprouve pour beaucoup d'autres points) : on sort d'études secondaires générales, peu importe l'option choisie, et on peut entrer dans n'importe quelle faculté ou haute école. Dans certaines, à condition de réussir le concours d'entrée.
Mais aucun élève n'est stygmatisé par un choix à 15 ou 16 ans pour le reste de sa scolarité. On part du principe que les études générales doivent (c'est un principe, comme en France, certaines écoles sont moins bien que d'autres) donner les mêmes chances à tous et ouvrir toutes les portes pour réfléchir à son avenir.
En faisant du latin/langue comme moi, certains sont partis en kiné, d'autres en médecine, d'autres en droit, d'autres en sciences (physiques, chimie, ingénieur) ... Et on s'en sort ! Sauf pour ceux qui ont changé d'avis en cours de route
Souvent, les jeunes se méprennent sur telle ou telle filière. Je vais prendre un exemple hyper lourd : ceux qui regardent les séries télé et qui sont perduadés qu'en faisant crimino, ils feront des enquêtes comme à la télé et retrouveront les gens en moins de deux jours grâce à un morceau de fibre de tissu ... Et lorsqu'ils commencent les études de psycho ou de droit, ils dépriment car ça ne ressemble pas à leurs rêves.
Il faut laisser le temps au temps, et grandir à son rythme. Sauf cas exceptionnels, je doute que chacun était sûr de sa futur carrière à 12-15 ans ...
Je suis un cas exceptionnel : j'avais annoncé à mes parents que je serais avocate à ... 6 ans ! Au final je fais du droit mais la vie faisant ... j'suis pas prête d'avoir mon barreau
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