Les Etudiants en droit sont ils de droite ?

pourquoi, cela s'intègre parfaitement dans les devoirs du citoyen. Le vote obligatoire ne t'oblige pas à voter pour une liste, mais à te déplacer pour t'exprimer sur la direction du pays, tu peux toujours voter blanc.

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Avocat (Liste 2) au Luxembourg
Diplômé en France, en Belgique et au Luxembourg
faluchard droit baptisé à Strasbourg
ancien SG et VP de l'AFGES (fédé des étudiants à Strasbourg)
ancien SG de l'AED (amicale de droit à Strasbourg)

La démocratie c'est le pouvoir de la Cité donc du peuple. Pour le droit de vote, nous avons tous les droits, celui de voter pour un candidat ou une liste, celui de voter blanc -sont considérés comme vote nul or il y a une différence considérable, je trouve- ou nul et celui de s'abstenir.

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Jean Foyer : « Le juge de l’administration : l’administration de ce juge. »
"Juger l’administration c’est encore administrer ».


http://www.u-clermont1.fr/
-université d'excellence dans le magazine "Challenge" de juin 2009-

tu considère le vote comme un droit, personnellement je le considère comme un devoir : ça m'a toujours emmerdé d'aller voter mais j'y vais quand même (sauf une fois j'avoue ne pas avoir fait de procuration pour les cantonales) car c'est mon devoir de citoyen de me prononcer sur la direction du pays (des pays dans mon cas).

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Avocat (Liste 2) au Luxembourg
Diplômé en France, en Belgique et au Luxembourg
faluchard droit baptisé à Strasbourg
ancien SG et VP de l'AFGES (fédé des étudiants à Strasbourg)
ancien SG de l'AED (amicale de droit à Strasbourg)

Pour ma part (Brest), je me trouve dans une fac de droit mais pas à droite. Rappelons le contexte, au moins pour cette année. La plupart des gens que j'ai pu rencontrer en deux ans, (pas mal de L1-L2-L3 quelques masters et doctorants) sont apolitiques. C'est dingue le monde qui se fiche de ça alors que le droit et la politique sont étroitement liés.
Ça c'était la phase 1, le point qui me fait le plus chier dans une fac de droit: le manque d'intérêt/de position politique.
Cette année nous avons avec quelques camarades (que je ne connaissais absolument pas, c'est le mouvement contre Pécresse et le Conseil des Présidents d'Université qui se tenait dans notre ville que je les ai rencontrés pour la plupart) nous avons décidé (un peu follement) d'organiser un débat autour de la LRU. Ni une ni deux, les gros bras et beaux parleurs du campus (médecine-éco-droit sont classés à droite aux représentants étudiants) sont venus nous vanter les mérites de Sarko. Ce qui n'a pas du tout plu. Quelques anciens de la LCR les ont démontés en public dans les règles de l'art et dans le juridiquement correct. Un régal.
Le lendemain, nous avons voté à plus de 80% la grève générale illimitée en fac de droit à Brest. La grève n'a tenu qu'une semaine (en vérité, nous étions une centaine de grévistes dont 40 personnes du Comité de grève sur un millier d'étudiants environ) mais nous avons réussi à transmettre le message que non, lorsqu'on est étudiant on peut s'intéresser à tout, même à être un citoyen à part entière (sisi!). Et nous avons démontré par A+B que la fac de droit n'était pas si à droite qu'elle n'y paraissait.
Après, je parle d'un cas à part, ce ne serait pas partout le même tableau.

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" Oderint dum probent. "

Brestois expatrié à Lyon

Bonjour à tous,

Je suis à Paris I. La politique semble ne pas nous toucher l'UFR de droit. Lors des sursauts étudiants face à Pécresse, aucun mouvement ne nous a atteint : pas d'absence chez les professeurs, pas de perturbations des cours. Comme si de rien n'était, alors que dans les mêmes temps, de gros blocages se réalisaient à la Sorbonne.

Personnellement, je me sens davantage de "droite", du moins, des valeurs que cette dernière semble donner : la valeur du travail, l'effort, la méritocratie etc. (Et Sarkozy a bien joué la comm' sur ce tableau pour s'approprier les voix des personnes les plus défavorisées. Moi même j'aurai peut-être été sensible...)

Mais ce gouvernement propose des réformes assez incompréhensibles : peines planchers, bouclier fiscal, réduction de l'effectif enseignement etc. On peut être libéral, d'accord, mais pas incohérent...l'inflation législative au gré de l'actualité...démagogie quand tu nous tiens.

S'il y a tant d'abstention, il y a une sûrement une raison, et je sais qu'en tant que juriste, nous sommes de mauvais analystes macroéconomiques ou sociaux, mais nous connaissons certains concepts de base...En économie par exemple, ils connaissent la loi du marché, l'offre et la demande, si l'abstention est si forte, c'est peut-être que les partis politiques ne proposent, in fine, rien, à part de belles promesses qui ne seront jamais tenues (à part la TVA au restaurant...ce n'est pas négligeable !), si l'offre politique est mauvaise, la demande populaire n'en sera que moindre, pas étonnant que Europe Ecology fasse un bon score.

Mais bon nous sommes juristes : alors faisons un peu de droit, je suis triste de constater que l'Assemblée nationale soit devenue une simple chambre d'enregistrement d'un gouvernement qui réforme à tout va (Hadopi quand tu nous tiens...) alors que cette même Assemblée devait être un contre-poids au pouvoir exécutif...je suis triste de voir le Président de la République au Congrès des parlementaires, alors même que ce dernier est garant de la séparation des pouvoirs...

La politique est devenue trop partisane : je suis de l'UMP, alors je vote "pour" tous les projets et propositions de loi qui sont complètement irréalistes (Hadopi power), je suis du PS, je critique tout ce qui touche à Sarko...c'est dommage. Mais comme le disait quelqu'un dans le forum : on préfère le contenant au contenu...

Puis le concept de droite, ou de gauche existe-t-il vraiment ? J'ai dit que j'étais de droite, pas de cette droite là alors, je suis donc de gauche, pas de celle-ci non plus, ni fan de Bayrou par ailleurs...

Prenons l'exemple du parti travailliste anglais, ils sont considérés comme de gauche, mais ne sont-ils pas plus libéraux (parfois ?) que l'UMP ?

Pardonnez-moi si j'ai débordé

+1
débordé? Non, je pense en fait que tu as mis le doigt sur quelque chose de très intéressant et qui est mon impression depuis bien longtemps. Les gens ne s'intéressent plus aux idées mais a l'appartenance politique.
Moi qui fut a l'UMP, c'est tout a fait l'impression que ça m'a donné. le "Je suis de droite donc je soutiens absolument tout de notre cher président parce qu'il represente mon parti" commençait a devenir insupportable.

Pour le posteur d'avant:
Le problème des grèves en faculté c'est qu'elles n'ont rien à faire à la faculté justement. Travailler, dire au revoir à son salaire pendant quelques jours pour des ouvriers parce qu'ils font grève, c'est du courage.
Ne pas aller en cours mais en plus en empêcher la dispense normale, c'est de la lâcheté et c'est aussi bafouer le droit à l'enseignement de tout étudiant, et je trouve ça méprisable.

Alors il faudrait arrêter de sâlir ce mot de grève qui a permis à nos grands parents de nous faire beneficier de nos acquis sociaux aujourd'hui.

Bien entendu qu'on est tous de droite en fac de droit. La carte de l'UMP est à signer en même temps que la carte étudiant.
C'est livré en même temps que le balai qu'ils nous greffent dans le cul.

Vive les lieux communs

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"Si on fait appel à moi c'est qu'il y a déjà plein de merde dans le ventilo" Preston Lennox

à Assas les étudiants font des standing-ovations quand les professeurs exhortent à la privatisation de l'université (je n'invente rien j'y étais; par 2 fois!) ^^

sinon j'ai remarqué que dans la classe juridique (j'emprunte l'expression au doyen Carbonnier) les affinités politiques se distribuent plutôt comme suit:

-les avocats = 100% à droite (moyennant l'exception notable de Me Eolas).

-les juges (en droit social notamment) = à gauche.

Rappelez-vous notamment les fameux " juges rouges ". Ceci dit c'est loin d'être une mauvaise chose : c'est grâce à M. Arpaillange, que je range sans connotation péjorative loin s'en faut, dans la catégorie des juges rouges, que le chauffage a été installé dans les prisons. Si le glaive vertueux de la justice s'est attaqué à la criminalité en col blanc dans les années 90 (avec la vague de mise en examens de PDG) c'est encore grâce au courage de quelques juges dont on peut se demander s'ils n'étaient pas polarisés à gauche sur l'échiquier politique.

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" Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit "
- Henri Lacordaire