Bonsoir,
Auriez-vous une définition de minorité sexuelle...
Merci!
Ok Ahmed,:))
Je pensais aussi aux minorités sexuelles telles que les homosexuels, les transsexuels...
Qu'en pensez-vous? Dans ce sens en voyez-vous d'autres?
Bon j'ai oublié de vous dire dans quel contexte je vous posais une telle question: celle du Grand Oral du CRFPA, donc un contexte de libertés publiques et droits fondamentaux.
Le libellé exact est "minorités sexuelles et la CEDH". C'est une question qui a été posé il y a 5 ans.
Ce sujet me laisse perplexe car ce qui m'est venu en tout 1er à l'esprit c'est bien la question des homosexuels et transsexuels. Mais celle des mineurs est aussi plausible quoique, à mon sens, peut-être moins en rapport avec le contexte. Je n'aurais peut-être pas dû déposer cette question dans la catégorie Droit Civ...
Bref, ce qui me gêne c'est de comprendre la problématique qui sous-tend une telle question ce qui me permettra par la suite de dégager une réflexion. Voilà pourquoi j'essaie de bien définir une " minorité sexuelle".
Si l'on prend le cas des homo et transs, j'ai du mal à savoir ce que je dois aborder alors.
La question du droit au respect de l'indentité peut-être?
Pourriez-vous me dire ce que contiennent les 2 arrêts auquels Ahmed fait référence?
- Godwin, je crois qu'il s'agit de droit pour les trans de se marier. Je crois que l'évolution vient de ce que le droit français se fondait jusque là sur le sexe apparent. Aujourd'hui, il y a évolution vers l'idée de sexe "ressenti"?
L'argument en faveur d'un refus de faire évoluer la question était, ce me semble, celui de l'indisponibilité de l'état des personnes.
la finalité de procréation entre aussi en jeu : jamais le trans n'aura d'enfant et pourtant, comme pour les homos, on valide un concept stéril sur ce point.
- l'interdiction validée par strasbourg d'interdiction pour les homos d'adopter est fondée sur l'intérêt de l'enfant... et également sur l'absence de "discrimination" mais sur une "distinction" sur deux situations dissemblables.
En fait, c'est une question fondamentale qui se pose à nous :
- ou bien l'on considère que le couple, c'est l'amour : et à ce moment là, h/f, h/h, f/f, trans/h ou f toutes les combinaisons peuvent être validées...
Ainsi, j'aime terriblement mon chien, je peux me marier avec lui? J'y consent. OK. Mais il ne peut pas y consentir? Oui, mais il m'aime. Il remu la queue quant il me voit... C'est peut-être un peu tiré par les cheveux... Mais tout de même : aux états unis, tu peux léguer ton heritage à ton chien...
- ou bien l'on considère que le couple, c'est quelque chose de plus : amour mais aussi, procréation, stabilité, ...
Il y a là une question de philosophie plus que de droits (contrairement à ce qui se dit à la télé)...
Si l'on met l'accent sur l'intérêt général et l'avenir de la société : la société ne peut que tolérer cette union sans l'encourager.
Si l'on met l'accent sur l'intérêt personnel : il faut admettre sans reserve toutes ces formes d'unions...
Mais je crois que la question a déjà été tranchée :
n'existe-t-il pas un "droit" à sa libre orientation sexuelle?
En angleterre jusque dans les 70's, l'acte d'homosexualité était pénalisé.
Ca dépend pour l'essentiel de la compréhensivité de papa et maman.... Ils peuvent agir au nom de leur enfant pour détournement de mineur.