Bonjour à tous,
Voilà je vous explique brièvement mon problème, j'ai déjà fait des consultations au cours de l'année mais ces dernières étaient exclusivement en droit de la famille or étant en deuxième session notre professeur "interfère" les épreuves de l'année c'est à dire qu'il donne au choix un commentaire d'arrêt sur le droit de la famille et une consultation sur le droit des personnes sans pour autant nous donner plus d'explications. Je suis aller voir les sujets qu'il a donné ces dernières années et ces derniers sont quasi-toujours sur le même modèle c'est à dire une atteinte au droit à l'image et à la vie privée (à ce que j'ai vu).
Voilà un exemple pour concrétiser mes propos : [img:1l1epagn]http://img11.hostingpics.net/thumbs/mini_486294Capturedcran20110608185649.png[/img:1l1epagn]
J'ai fait des recherches sur ce forum mais je n'ai trouvé que des cas pratique de quelques lignes ou bien composés de questions. Ayant réfléchi sur le sujet je traiterais l'atteinte à la vie privée et au droit à l'image mais force est de constaté que mis à part m'appuyer sur l'article 9 et l'article 8 de la convention européenne des droits de l'homme je n'ai pas grande ressources. Je parlerais également des sanctions encourues par le magasine sur le fondement de l'article 9 et 1382 ainsi que les mesures pouvant être prise par le juge telle que l'interdiction de la mise en vente des magasines non-vendus par exemple mais c'est tout ce que je trouve. On parle ici d'une épreuve de 3h donc faire 2 pages de consultations me parait bien faible.
De ce fait j'aimerais avoir vos avis sur cette consultation, que vous puissiez me dire quel point important j'ai raté et pourquoi pas quel plan utiliseriez vous pour résoudre ce problème.
Je vous remercie d'avance pour votre lecture et pour votre aide, je reste à votre disposition si vous avez besoin d'informations ![/url]
Personne pour m'indiquer les problèmes à traiter ressortant de cette consultation ? Désolé d'insister mais l'examen est Jeudi du coup j'aimerais bien avoir quelques informations sur ce genre de consultation au lieu de rester bloqué au bout d'une demi heure devant ma copie
Bonjour,
Vous avez peut-être fait des recherches infructueuses sur ce forum, mais vous n'avez apparemment pas pris la précaution de lire soigneusement la Charte de ce même forum, ce qui peut expliquer l'absence de réponse.
Et avec…
Bonjour,
Premièrement, effectivement je n'ai pas pris le temps de lire la charte mais de toute façon ces dernières, se ressemblant de près ou de loin dans tous les forums, je ne prends jamais le temps de la lire. De plus, même après lecture de cette dernière je ne vois pas ce que vous me reprochez si ce n'est ma question pas assez précise. Je vous prie tout de même d'acceptez mes excuses sur ce point.
Deuxièmement, sauf votre respect, il me semble que vous n'avez pas lu le sujet qui effectivement a été "pondu par mon prof" qui, au passage, est spécialiste en sujet n'ayant un peu ni queue ni tête !
Le sujet ne porte pas sur le droit de la famille mais sur le droit des personnes, de plus il est dit qu'il s'est marié avec Mireille en 1989 et que cette union a été dissoute en 2000 puis qu'il s'est remarié en 2001, il était donc exempt de tout lien matrimonial lors de son remariage avec Lucienne.
En réalité le problème tourne autour du fait que la revue "vivre sans textile" a publié une photographie de lui et de Mireille lors d'un mariage naturiste. On y trouve une photo qui était parue dans la presse locale à l'époque de son mariage ce qui semble impliquer que ce dernier ai donné son consentement mais également de nouvelles photos provenant de la collection de Mireille. Pour ce problème j'utiliserais la jurisprudence de l'article 9 :<< Le fait qu'une personne ait elle-même livré au public des renseignements relatifs à sa vie privée n'autorise pas l'éditeur d'un périodique a d"cider de son chef la redivulgation de certains de ces faits et à déterminer lui-même les conditions dans lesquelles il les présente>>. Après je ne sais pas exactement ce qu'il en est de l'atteinte à sa vie privé :
-> L'article peut-il être justifié par les nécessités de l'information du public ? Non, le mariage s'étant passé en 1989 le magazine aurait très bien pu trouvé des photos d'un autre mariage naturiste afin d'illustrer ses propos.
Concernant l'atteinte au droit à l'image on sait que Fernand se trouvait dans un lieu public au moment des faits donc je ne sais pas si la publication des photos nécessitait son consentement, qu'en est-il réellement ? Fernand a clairement consenti à la prise des photographies mais apparemment pas à leur publication dans un magazine, je me retrouve ici un peu perdu sur le droit applicable à cette situation...
D'instinct j'aurais fait une seconde partie sur les sanctions encourues : Tout d'abord les mesures préventives : D'après l'article 9 alinéa 2 du Code Civil "les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l'intimité de la vie privé ; ces mesures peuvent, s'il y a urgence, être ordonné en référé"
De plus l'article 809 de procédure civile dispose que " le président peut toujours, même en présence d'une contestation sérieuse, prescrire en référé les mesures conservatoires ou de remise en état qui s'imposent soit pour prévenir un dommage imminent, soit pour faire cesser un trouble manifestement illicite".
Etant donné que dans le cas de Fernand :
- Son mariage vient d'être obtenu par Lucienne a ses torts exclusifs et qu'il doit lui donner une prestation compensatoire ainsi que des dommages et interets
- Il s'est fait exclure de son parti alors qu'il était en tête de liste en vue des elections européennes
- Il est sur le point de perdre son emploi en tant qu'employé d'une banque prestigieuse
Il y a bien lieu de prévenir un dommage imminent, le magazine ayant déjà été mis en vente il ne s'agit donc pas d'empêcher les atteintes mais de les faire cesser. Ainsi sur le fondement de ces articles le juge des référés pourrait ordonner la saisie des exemplaires non encore vendus du magazine.
Concernant les sanctions a posteriori :
Ces dernières visent à réparer le préjudice moral subit par la victime résultant de la violation de ses droits de la personnalité. D'abord l'auteur du préjudice causé à la victime engage sa responsabilité sur le fondement de l'article 1382 du Code Civil et il peut être condamné à verser des dommages et intérêts à celle ci pour réparer le dommage qu'elle a subi.
Pour obtenir cette réparation il suffit, selon la Cour de cassation, que la victime démontre l'existence de la faute commise par l'auteur du préjudice ; un dommage moral et un lien de causalité sont en pareille hypothèse présumés.
En l'espèce, l'atteinte aux droits de la personnalité de Fernand est caractérisé, de sorte que la société éditrice de la revue engage sa responsabilité.
Les juges peuvent également ordonner, à la demande de Fernand, la publication dans la revue du dispositif de jugement de condamnation selon des modalités qu'ils déterminent.
Voilà en gros ce que j'aurais mis, mais cela me semble vraiment court pour une épreuve de 3 heures !! Je réitère donc mes questions :
- Ce que j'ai écrit ci-dessus vous semble t-il exact dans la situation de Fernand ?
- Avez vous remarquez des points important à côté des quels je suis passé, si oui lesquels ?
- Il y a t-il une atteinte au droit à al vie privé ET au droit à l'image dans ce cas précis ?
Voilà je vous remercie d'avoir pris le temps de lire tout ça et je vous serais très reconnaissant de m'aider à approfondir ce sujet en vue de la 2ème session qui s'approche à vitesse "grand V" !
Bonne journée.
Bonsoir,
Bonsoir,
Tout d'abord je vous remercie d'avoir pris le temps de vous intéressez à ce sujet qui, comme vous l'avez soulevez tout au long de votre message, manque clairement de logique et de bon sens ! Néanmoins le point ci-dessous m'embête un peu :
Bonjour,