Bonjour à toutes et à tous,
Un cas concret dans lequel se débatte des amis à moi :
Ces personnes ont mis en vente un immeuble, via une agence immobilière ( une enseigne connue). Peu de temps après, un compromis de vente est signé sous sa forme la plus classique avec des clients pour cette vente.
La date d'exécution de la vente entre les parties qui devait être pour mi-Aôut à été reporté 3 fois sur demande retransmise par l'agence immobilière ( motif invoqué : les acheteurs ont des disponibilités très réduites).
Au bout des semaines s'accumulant, mes amis convoquent réellement les parties devant le notaire chargé de la rédaction de l'acte. Là il s'avère que les personnes n'ont pas faits de demande de prêts, et peu de temps après, qu'ils ne sont pas solvables pour un achat de ce type ( le dossier ne passe pas en banque).
Ces personnes ont bien versées à l'agence des fonds, comme il se doit, mais il s'avère déjà que ces fonds ne représentent pas les 10% de la transaction, que ce chèque n'a pas été encaissé par l'agence( donc interrogation sur sa solvabilité).
L'agence voulait annuler l'ancienne promesse de vente et en re-signer une de nouveau pour laisser une autre chance aux " acheteurs", ce que mes amis ont catégoriquement réfusé.
Mes amis sont donc dans la situation où ils ont subi un vrai préjudice, puisqu'ils n'ont pu mettre leur bien en vente alors que l'acheteur ne faisait même pas de demande de prêts ! ( il s'est avéré par la suite, que l'agence immobilière tentait de vendre à la découpe l'immeuble au compte des acheteurs avant même que la vente du bien soit effectivement faite).
Qui à la responsabilité de la faute ? L'agence pour ne pas avoir exigé 10% du montant de la transaction et l'avoir encaissé sur un compte bloqué ? Tout comme n'avoir pas vérifié dans les temps que les acheteurs avaient faits de demandes de prêts dans différents organismes ?
L'acheteur pour n'avoir rien de fait de façon effective pour acheter le bien ? Et en plus, avoir spéculé en tentant de vendre un bien dont il n'avait pas encore la jouissance ?
Quels textes de lois mes amis peuvent-ils invoquer pour souligner la faute professionnelle de l'agence et à quelles compensations exactes ont-ils droit ?
Merci d'avance
Tout d'abord, bonjour,
Pas un grand spécialiste de la question, mais avant que d'autres plus calés que moi vous répondent :
Déjà, un petit détail pour être sûr :
Bonjour et merci pour votre réponse,
En fait le chèque n'a pas été encaissé par l'agence Immobilière. J
e pensais que l'agence avait une obligation de :
- 1 : Demander une provision à l'acheteur égale à 10% du prix de vente.
- 2 : Encaisser le chèque correspondant sur un compte bloqué pour "protéger" cette somme.
En clair, l'agence ne demande pas ( et n'en a pas avertis les vendeurs) à l'acheteur 10% du prix de vente et ne vérifie pas si ce chèque est encaissable car ne le mets pas sur un compte bloqué.
Etant donné que la vente ne peut se faire et que ceci n'est pas dû à une des clauses de non-exécution du compromis, les 10% servent de dedommagement aux vendeurs. Mais désormais, si ce chèque est non-solvable, peut-on dire qu'il ya une responsabilité professionnelle de l'agence dans le sens où elle aurait dû déjà demander les 10% et encaisser cette somme. L'émetteur du chèque est responsable si le chèque est sans provision, il est responsable également de payer l'intégralité des 10% ( la clause de responsabilité juridique) c'est évident.
Mais en cas d'insolvabilité des acheteurs, peut-on se retourner vers l'assurance professionnelle de l'agence qui aurait dû faire sa part de travail sur ce sujet ? Après tout, les agences ne sont quand même pas là pour faire signer uniquement un document et encaisser une commission. Je penses qu'ils ont également une responsabilité professionnelle sur la teneur des actes qu'ils effectuent.
Qu'en pensez-vous ?