Citation de coco501 :
comment marche la transposition d'une loi (ou directive?) européenne dans le droit français ? Je ne comprends pas très bien la démarche.
Je vais tenter de te répondre clairement.
Déjà, il n'y a pas de "loi" à proprement parler dans les actes communautaires.
Ça c'était pour le feu TECE.
L'Union européenne adopte une directive (
via le Conseil des ministres et le Parlement européen), et celle-ci s'adresse soit à un ou quelques Etats membres, soit à tous les membres de l'Union.
La directive pose des
objectifs à atteindre, par exemple prendre des mesures de protection pour les consommateurs en matière de produits défectueux (au hasard, non ça ne m'a pas traumatisé en droit des contrats
).
La plupart du temps, il n'y a pas de délai contraignants pour prendre ces mesures, mais si ça tarde trop la Commission peut taper sur les doigts de l'Etat réfractaire (la France est en bonne position pour ce genre de retards, cocorico).
La directive ne donne que des résultats à atteindre donc, libre à l'Etat de mettre les moyens qu'il souhaite pour atteindre ce but. Pour transposer une directive européenne dans le droit national d'un pays, l'Etat doit prendre un acte assez fort et lisible (pas un simple décret: au minimum une ordonnance, qui est courante, ou une loi).
La loi, ou ordonnance institue donc pour mon exemple diverses dispositions permettant au consommateur de s'adresser à un quelconque professionnel par lequel un produit défectueux aurait transité pour obtenir réparation, conformément à la loi ou ordonnance en vigueur, elle-même en accord avec la directive européenne prise en ce sens.
Euh... Au final j'ai pas l'impression d'avoir été clair.
Si oui, tant mieux, si non, dis-le
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" Oderint dum probent. "
Brestois expatrié à Lyon