Bonjour,
mon ami et moi souhaitons acheter ou faire construire une maison ; nous ne sommes pas mariés.
Je possède un appartement qui est entièrement payé. Mon ami a également un appartement, mais son prêt est loin d'être terminé.
La grosse question, pour moi, est de savoir si je dois vendre mon appartement pour financer la moitié de la maison de suite, ou, garder mon appartement et le louer.
Financièrement, je ne sais pas quelle est la solution la plus avantageuse...
Mais je m'inquiète d'avantage de ce qui se passerait en cas de séparation...
Dans l'acte notarié, l'apport personnel de chacun est-il précisé ?
Comment cela se passerait-il en cas de séparation :
- si on ne se marie pas ?
- et si on marie après avoir acheté la maison ?
Merci d'avance.
Bonjour
Oui dans l'acte notarie l'apport de chacun est précisé.
Si vous ne vous mariez pas en cas de séparation chacun récuperera son apport initial.
Si vous vous mariez après l'achat de la maison, je ne sais pas, car il y a plusieurs régimes matrimoniaux différents.
Le problème se posera effectivement en cas de séparation :
Il faudra, soit :
- revendre la maison commune pour que chacun récupère son apport financier initial
- que tu achètes sa part de la maison à ton ex-concubin donc faire un nouvel emprunt
- que ton ex-concubin t'achète ta part de la maison.
Sinon, tu peux garder ton appartement et le faire louer pour financier le nouvel emprunt, de manière à ce que ça ne pèse pas trop dans tes finances mensuelles. Au moins, ça te laisse une certaine sécurité en cas de séparation.
Un choix à faire, un pari sur l'avenir car même si on s'aime et qu'on a toute confiance, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Ou bien, et bien on s'aime, on fait confiance, et on investit dans cette confiance
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Quand le juriste se lasse d’empiler des textes dont l’encre est à peine sèche, de réconcilier des dispositions qui se contredisent ou, tout simplement, de s’échiner à leur donner un sens, vient un moment où, guetté par le découragement, il laisse son sac au bord du chemin, s’arrête et se pose la question fondamentale, la seule qui vaille : tout cela est-il bien raisonnable ? (A. Lucas)
je serai toi je conserverai ton appartement car d'une part si jamais cela se passe mal avec ton compagnon tu auras un appartement ou vivre, d'autre part tu peux le louer et par les temps qui courrent avoir une source de revenus supplémentaires quand tu auras quelques années en plus ne te sera que profitable
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Merci de respecter la charte du forum.
M2 - DJCE de Nancy
CRFPA de Versailles
Bonjour,
Voui, tout juste.
Mais un notaire passant par là, on espère qu'il y pensera ...
Ou sinon :
- chacun récupère son apport initial et l'éventuelle plus-value est réparti en deux parts égales
- ou l'éventuelle moins-value est répartie sur les deux apports initiaux (dans le cas présent, le petit ami ayant également un appartement).
C'est aussi une option qui peut s'avérer plus égalitaire.
C'est toujours un peu embêtant : lorsqu'on bâtit quelque chose (PACS, mariage, achat commun), on doit toujours réfléchir à la rupture ...
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Quand le juriste se lasse d’empiler des textes dont l’encre est à peine sèche, de réconcilier des dispositions qui se contredisent ou, tout simplement, de s’échiner à leur donner un sens, vient un moment où, guetté par le découragement, il laisse son sac au bord du chemin, s’arrête et se pose la question fondamentale, la seule qui vaille : tout cela est-il bien raisonnable ? (A. Lucas)
Bonjour,
Hum ... c'était pas fait exprès ?
Parce qu'il y a des fois ... !
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Quand le juriste se lasse d’empiler des textes dont l’encre est à peine sèche, de réconcilier des dispositions qui se contredisent ou, tout simplement, de s’échiner à leur donner un sens, vient un moment où, guetté par le découragement, il laisse son sac au bord du chemin, s’arrête et se pose la question fondamentale, la seule qui vaille : tout cela est-il bien raisonnable ? (A. Lucas)