bonjour,
je vois que la question devient intéressante !
je me pose quand même la question de l'intérêt privé opposé à l'intérêt public : à partir du moment où la commune met en place ce genre de procédure, elle a beaucoup de chances d'aboutir !
je pense que la meilleure défense est l'attaque : informer la ville par LRAR de la volonté claire et ferme de fermer sa voie à la circulation publique (même si aucun acte matériel n'a été pris) ! dans ce cas, la ville serait en tort pour n'avoir pas pris les mesures de "déviation" nécessaires ! le maire ne remplirait pas ses obligations en matière de police !
Bonjour,
l'histoire des chemins ruraux affectés à la circulation publique et pourtant faisant partie du domaine privé des communes n'est que la "frech touch" de notre particularisme français ! juste pour embêter les autres ou pour embêter les étudiants en droit ! comme d'ailleurs la distinction entre domaine privé et domaine public des collectivités, qui vient d'ailleurs, avec le CG3P, d'être modifié comme par enchantement.
Bonjour,
Que voulez-vous dire ?
Tous les codes évoluent régulièrement, rien vu de particulier sur ce sujet (à part le fait que l'Etat passe une partie aux collectivités locales, mais ça n'a rien à voir avec la distinction privé et public).
Et que voulez-vous dire par "comme par enchantement" ?
Il s'est passé quelque de précis, ces derniers temps (à part cette discussion sur le forum mais je doute que ce soit pour ce motif) ?
Non, ce n'est absolument pas une particularité française de distinguer
- le domaine public
- le domaine privé de l'Etat, des communes et d'autres collectivités publiques
- le domaine privé des particuliers
Dans tous les pays, c'est à peu près pareil.
Et quel rapport avec l'histoire de voies privées ouvertes à la circulation publique ? Dans ce problème-là, personne ne remet en cause la propriété privée, ces voies restent bien la propriété de ceux qui la détiennent.
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Hors Concours
(je devrais cocher la case "m'avertir lorqu'une réponse est postée" pour répondre plus rapidement !).
par enchantement : je dis simplement que le droit a une rectitude plus ou moins droite ! cette rectitude devient courbure avec les textes réglementaires !
exemple : la jurisprudence a inventé la notion de "domaine public virtuel" ! la loi est venue mettre fin à cette notion (comme par enchantement).
mais là n'est pas le sujet.
revenons aux voies privées ouvertes à la circulation publique.
dans l'arrêt du CE 5 mars 2008, on ne parle nullement de prescription (30 ou 10 ans) !
cette notion est elle applicable dans ce cas ?
je ne le pense pas ! l'arrêt indique clairement que le propriétaire peut mettre fin à la circulation publique à tout moment.
de plus, l'ouverture de la voie privée à la circulation publique est faite en connaissance des droits des propriétaires privés : on ouvre votre voie à la circulation publique, tout en sachant que cette voie est votre propriété !
Bonjour,
je suis proprétaire d'une servitude de passage conventionnelle,accordée par acte notarié à 4 familles,cette servitude n'est pas fermée actuellement,pour limiter la circulation aux seuls ayants-droit et leurs visiteurs,j'envisage de la fermer par une barrière automatique,avec un bip d'ouverture pr chacun.
Suis-je en droit de le faire,car je n'ai pas envie,que la commune un jour,peut-être, établisse un droit de préemption sr ce passage.Merci de bien vouloir me répondre