Je débarque un peu mais... il y a quelquechose à nancy ? Hier j'avais seulement TD mais je n'ai rien remarqué de particulier
Pour l'instant je n'ai rien entendu pour Nancy, il n'y a rien d'affiché. J'ai été au courant des grèves par un mail de l'UNI qui les critiquait mais je ne sais pas comment ils ont eu mon adresse, peut-être qu'ils l'ont envoyé qu'aux associations ?
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Perturbations sur le site des Tanneurs : informations
le 7 novembre 2007
Le site des Tanneurs est toujours fortement perturbé. Les cours ne peuvent avoir lieu. Seules les préparations à l'Agreg et au Capes peuvent se tenir. La BU et les salles informatiques sont ouvertes. Depuis ce matin, le site Fromont est fermé et la musicologie est fortement perturbée.
6 novembre 2007 : Message à l'attention des étudiants de l'université François-Rabelais
Depuis ce matin, une centaine d'étudiants réunis en "assemblée générale" a décidé de bloquer le site des Tanneurs et d'empêcher la tenue des enseignements.
La présidence de l'université déplore qu'une fois de plus des étudiants aient choisi la paralysie de l'université pour promouvoir leur cause.
Ces étudiants demandent l'abrogation de la loi LRU (loi du 10 août relative aux libertés et responsabilités des universités) à partir d'extrapolations sur les effets que cette loi serait sensée provoquer.
La présidence de l'université estime que la loi LRU n'est pas aujourd'hui susceptible de remettre en cause l'intégrité de l'université, ni de menacer quelque filière que ce soit, ni de supprimer la liberté d'inscription après le baccalauréat.
Ce jour, la bibliothèque universitaire est accessible aux étudiants de concours. Les enseignements sont fortement perturbés aux Tanneurs mais pas sur les autres sites de l'université.
La présidence de l'université réclame la levée rapide de ce blocage qui ne peut que fragiliser notre université et porter préjudice à ses étudiants et personnels.
Les étudiants qui souhaitent suivre les cours sont invités à s'exprimer et à se manifester par tout moyen démocratique.
Le site Internet de l'université et l'ENT seront utilisés aussi intensément que possible pour fournir les informations et indications utiles.
La présidence de l'université
En espérant pour vous que sa ne dure pas car après le 11 novembre il y a une véritable avalanche de grêves : transports en communs, profs.... donc tout cela risque encore de pertuber encore plus l'activité des facs.
Je viens donner des nouvelles de Reims : l'AG a parlé de la situation de la fac de Reims (fermeture de filières) et de la situation des facs en France (loi sur l'autonomie). Elle a simplement appelé à la manifestation demain jeudi 8 novembre, et le 20 novembre.
Pas de blocage en vue pour le moment ... enfin j'espère
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Pas d'Avenir Mais le Sourire[img:2cgv1w9t]http://img522.imageshack.us/img522/5823/imgch0.png[/img:2cgv1w9t][/color]
Lille III a suivi le mouvement ce qui n'est pas très étonnant.
J'espère juste que Lille II (fac de droit) ne sera pas bloquée par les étudiants de Lille III comme pour le CPE: on est à un mois des examens...
Bon ben l'unef appel à une manif le 20 novembre, et bien evidemment on a une colle de civil prévue le même jour... à la fac de lettre... ca risque d'être interessant...
je retire ce que j'ai dit à propos des présidents n'ayant pas les couilles de faire évacuer les bâtiments occupés : la fac de lettres de Nantes a voté le blocage cet aprem et vient de se faire évacuer par les CRS.
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Avocat (Liste 2) au Luxembourg
Diplômé en France, en Belgique et au Luxembourg
faluchard droit baptisé à Strasbourg
ancien SG et VP de l'AFGES (fédé des étudiants à Strasbourg)
ancien SG de l'AED (amicale de droit à Strasbourg)
Enfin une bonne mesure ! J'imagine que l'Unef et indymedia vont s'en donner à coeur joie dès demain
à priori l'UNEF ils sont pas mal à la ramasse là, ils se sont fait déborder par leur extrême gauche (SUD, CNT et FSE), ils ont rien fait dans aucune ville, pour le moment ce ne sont que les anciens comités anti-CPE (LEC) qui revivent (y a qu'à regarder les unif en grève : UTM, Caen, Lille 3, Tolbiac, Sorbonne et Rennes 2). Toutefois faites gaffe ils peuvent encore être réactif et relancer la sauce dans les villes sans section SUD/FSE.
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[url:t5gbjim6]http://www.nancycampus.fr/article/vie-etudiante/etudes/ag-de-nancy-2-un-appel-a-la-mobilisation[/url:t5gbjim6]
voilà pour Nancy 2
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Les présidents d'université dénoncent un noyautage du mouvement étudiant (Le Monde)
"la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a appelé les étudiants, vendredi 9 novembre, sur les ondes de France Inter, à se "rendre massivement dans les assemblées générales". "La puissance publique ne peut intervenir""
Si je comprend bien ça signifie qu'elle reconnait la légitimité des AG, sans chercher plus loin si le "vote" du blocage a été acquis dans des conditions acceptables ...[/url]
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«Everyone is entitled to his own opinions, but not to his own facts.» (Pat Moynihan)
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non elle ne reconnait pas leur légitimité, mais les pouvoirs de police sur les campus universitaires appartenant aux présidents d'université, seuls ces derniers sont habilités à faire appel à la force public pour empêcher une AG. Le ministère de l'intérieur (les préfets) est incompétent pour ordonner l'évacuation d'une université. Cette institution date du Moyen Age (plus précisément des statuts de la Sorbonne qui était une université confessionnel et donc dépendant du pouvoir spirituel - l'Eglise - et non du temporel - le Roi).
Elle a une réaction intelligente : elle sait très bien que 90% des étudiants sont opposés aux occupations et blocages, elle sait également que ces AG se font dans des amphy de grand max 1000 places pour les plus gros (soit environ 1500 personnes en se serrant), si elle envoi beaucoup d'étudiants aux AG ça va provoquer une grande agitation car tout le monde ne rentrera pas ce qui rendra les décisions de ces AG très contestable (ils devront refuser des gens). Quand bien même ces AG seraient faite en plein air, la masse profite aux anti-bloqueurs car les dissensions seront très apparentes. Enfin une des premières revendications des modérés (càd ceux qui ne sont pas favorables à des blocages mais qui peuvent être grévistes ou non, favorable à la loi ou non) est de voter avec sa carte étudiante (ce qui exclu les personnes étrangères aux facs qui sont généralement favorable à des actions radicales ... normal ça ne les concerne pas).
Ce système devrait marcher dans la plupart des facs de France à l'exception sans doute de l'UTM (Toulouse Mirail), Rennes 2, P1 (Tolbiac et Sorbonne) et Lille 3.
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Si elle ne légitime pas les AG, pourquoi elle appelle à se déplacer pour contrer quelque chose qui de toute façon est illégitime? normalement, le seul fait qu'une décision (quelque soit son sens) ait été prise dans les mauvaises conditions devrait invalider cette décision.
comme tu dis, si trop d' anti bloqueurs se déplacent, les bloqueurs ne pourront rien faire ... alors ils convoqueront une AG le lendemain, et si ça marche toujours pas, rebelotte le jour d'après, jusqu'à que les conditions soient favorables à un blocage.
alors ok, les syndicats d'extrême gauche ils n'ont que ça à faire, mais l'étudiant lambda il va pas venir tous les jours pour obtenir le droit que sa fac ne soit pas bloquée ... et puis s'ils sont pas trop con les bloqueurs, ils vont dire qu'on va pas prendre une décision de cette importance avant d'avoir fait un "débat", comme ça tu passes ton aprem à ce que ta fac ne soit pas bloquée, et elle sera bloquée le lendemain, ou quelques jours plus tard.
En fait, ce que je voudrais savoir, c'est : combien de temps est valable un "refus de blocage"?
Est ce que se serait légitime que des anti bloqueurs organisent une AG qui voterait le refus d'être bloqué pour toute la durée du mouvement?
J'imagine que les pro blocage, sous couvert de démocratie (un comble), fairait valoir tel ou tel élément ayant fait évolué la situation et légitimant un nouveau vote. en fait, une fois que le non blocage a été voté, qu'est ce qui empêche une poigné d'extremistes de demander un nouveau vote?
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en fait pour résumer (dsl double post), sa solution (que tu sembles approuver apparemment), c'est de bloquer le vote du blocage.
Moi ce que je voudrais, c'est voter le non blocage (sans contestation de validité possible), c'est pas exactement la même chose.
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Un vote d'AG n'est valide que tant que la tribune ne propose pas de revoter dessus ... le fonctionnement d'une AG est fondé sur le fait que la tribune sait déjà ce qu'elle veut mais qu'elle veut faire un simulacre pour que son choix ai l'air légitime. Jusque là tout le monde a compris qu'une AG n'est qu'une grande fumisterie et qu'elles n'ont rien de "légitime" (dans les facs s'entend).
Le problème c'est qu'au regard de la loi, l'Etat ne peut rien faire pour empêcher un blocage, seul le président de l'université a ce pouvoir et bien souvent il refusera de l'utiliser pour divers raison allant du soutien à l'AG (ça c'est déjà vu) à la volonté d'éviter un conflit physique dont il serait responsable.
Face à cela, la ministre n'a pas beaucoup d'options : soit elle cède aux revendications, soit elle décrédibilise les AG en montrant qu'elles ne sont pas représentatives des étudiants, soit elle attend que ça se passe.
En 2006 pour le CPE, le gouvernement avait opté pour la dernière solution, cette fois par contre le gouvernement a opté pour la seconde.
C'est intelligent, je n'ai pas dit que s'était bien (et moralement ça ne l'est pas car ça consiste à exacerber les tentions en envoyant les étudiants en AG : les bloqueurs verront d'un mauvaise oeil les contre révolutionnaire et les anti- seront exaspérés par la mauvaise foi des premiers). Bref cette solution vise à renvoyer les étudiants à leur responsabilité : la loi ne permet pas au gouvernement d'agir, les présidents refusent de le faire, alors aux étudiants de défaire ce qu'ils ont créé (et tant pis si ce ne sont pas les même).
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En AG il n'y aucun vote définitif, au mieux on peut obtenir une décision pour quelques jours, mais faut pas se voiler la face, ces décisions qui s'inscrivent dans la durée ne sont que des décisions favorables à l'AG (grève jusqu'au ... reconductible). Il faut comprendre que l'AG n'est pas démocratique, elle ne veut en donner que l'apparence. L'AG invoque sa "légitimité" pour prendre les décisions qu'elle veut.
Toutefois, techniquement, il suffit d'un seul vote massif anti-blocage pour casser le mouvement, car les étudiants ne comprendront pas que l'AG soit revenue sur ce vote et à partir de là les violences sur personnes risques fortement de commencer de part et d'autre, montrant ainsi la minorité des bloqueurs.
Une autre solution serait de contraindre le président à faire lever le blocage, mais c'est très dur : il faut trouver un fondement juridique (personnellement je dirais un référé civil sur base de ton inscription qui te donne droit aux cours et à la bibliothèque avec demande d'astreintes, mais le président pourra invoquer la force majeure).
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Droit d'affiche ? Faut placarder des affiches anti-blocage et mener des actions commando pour libérer la fac
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