J'ai trouvé deux articles qui montrent le déclin des universités françaises.
[size=150:3782btp0]Universités : un classement pointe le retard français [/size:3782btp0].
Le classement des universités par disciplines de Shanghaï relègue les établissements français à une médiocre place.
Scruté à la loupe par les universitaires du monde entier, le cru 2008 du fameux classement des facs de l'université Jiao Tong de Shanghaï vient de sortir par grandes disciplines (médecine, mathématiques, informatique, sciences sociales et sciences de la Terre). Une fois de plus, les universités françaises font pâle figure, les grandes écoles, à l'exception de l'École normale supérieure, n'étant pas prises en compte. À tel point que dans la catégorie sciences sociales, aucun établissement français ne figure dans le Top 100 ! En sciences médicales, seule Paris-V-Descartes tire son épingle du jeu, classée ex aequo avec une trentaine d'autres entre la 76e et la 107e place. Tout comme en sciences de la vie, où Paris-VI figure au même rang.
Les moins malmenées sont celles spécialisées en mathématiques et sciences de la Terre, qui englobent notamment la physique. L'université Paris-XI-Orsay arrive ainsi en 25e position, suivie de près par Paris-VI-Pierre et Marie Curie. L'École normale supérieure, Strasbourg-I et Paris-VII figurent également dans le classement. Le palmarès 2008 est aussi médiocre que celui de l'an dernier : on note tout au plus qu'une université française intègre le Top 100 des facs de médecine.
En face, les universités américaines, au premier rang desquelles l'indétrônable Harvard suivie selon les filières par Berkeley, le Massachusetts Institute of Technology, Stanford ou encore Columbia, caracolent en tête. Parmi les universités européennes, seules Oxford et Cambridge réussissent à figurer dans les dix premières dans certaines disciplines, tout comme l'université de Stockholm en médecine. Au total, les universités françaises sont citées neuf fois dans ce classement contre 308 pour les américaines !
Ce classement évalue les universités en fonction de plusieurs critères, dont le nombre d'anciens ou d'enseignants ayant reçu des prix Nobel et des médailles Fields ou encore les travaux de recherche. «C'est un classement sur la performance académique pure», explique Jean-Pierre Finance, président de la Conférence des présidents d'université.
La suprématie des grandes écoles
Autant de critères qui ne favorisent pas les universités françaises. De son côté, Gilbert Bereziat, délégué général de Paris-Universitas, un groupe d'universités parisiennes, regrette que «le classement de Shanghaï ne prenne pas en compte des critères comme l'insertion professionnelle ou la création de start-up ». D'autant que ne sont recensées que les recherches publiées en langue anglaise. Par ailleurs, les chercheurs français ne font pas forcément apparaître de manière claire leur université dans leurs publications et se revendiquent souvent du seul CNRS, même s'ils sont rattachés à une université. «Nous avons écrit plusieurs fois aux chercheurs pour leur rappeler de signer Paris-XI, afin que l'université ait une meilleure visibilité», explique Anita Bersellini, présidente de l'université Paris-XI. Cette dernière s'étonne d'ailleurs que l'université d'Orsay n'ait pas grimpé à la suite du prix Nobel attribué à Albert Fert, pourtant longtemps professeur dans cette université francilienne.
Autre spécificité française, la suprématie des grandes écoles, comme Polytechnique, l'École centrale ou les Mines. Cette fragmentation du système universitaire français est une grande faiblesse pour Gilbert Bereziat qui juge la loi sur l'autonomie des universités «d'une grande timidité, même si c'est un premier pas » . Initié en 2006, le regroupement en pôle de recherche et d'enseignement supérieur, mais aussi les nouveaux moyens donnés aux universités devraient leur donner plus de visibilité. En attendant, chacun préfère concocter, comme l'École des mines ou le Centre allemand pour l'enseignement supérieur, son propre classement.
[size=150:3782btp0]Universités : Pécresse veut une évaluation européenne [/size:3782btp0]Propos recueillis par Aude Sérès
La ministre de l'Enseignement supérieur annonce la création d'un label qualité au niveau de l'Union dès la rentrée prochaine.
Les universités françaises sont à la traîne dans le classement de Shanghaï, même si les critères sont parfois contestés. Qu'en pensez-vous ?
Le problème du classement de Shanghaï, c'est son existence. On ne peut pas l'ignorer, car les étudiants du monde entier s'y réfèrent. La France doit rentrer dans cette bataille mondiale de la connaissance, même si nous préservons certaines spécificités du système français, notamment sur le faible montant des frais d'inscription. Mais nous devons également établir notre propre classement au niveau européen.
Bruxelles va donc établir un classement des universités ?
C'est effectivement l'un des chantiers de la présidence française de l'Union européenne qui débute en juillet. Dans le cadre de la mobilité des étudiants, nous voulons mettre en place un label qualité. Les critères devraient être définis dès le mois de septembre. Parmi eux pourraient figurer la qualité des formations, de la recherche, mais aussi des locaux ou encore de la qualité de vie sur les campus.
En attendant, comment remonter au niveau international ?
L'une des principales critiques vis-à-vis du système français est son caractère très morcelé. Les résultats du classement de Shanghaï plaident pour une politique de regroupement de nos forces dans le cadre des pôles de regroupement de l'enseignement supérieur (Pres). Il s'agit de fédérer, grandes écoles et universités, au sein de grands ensembles. Pour l'instant, il en existe neuf, et trois sont en train d'être finalisés. Au total, je souhaite que l'ensemble des universités françaises soient regroupées autour de 15 pôles, qui uniront leurs efforts de recherche, leurs écoles doctorales ou encore leurs dépôts de brevets. Aucune université ne sera isolée. Ce sera notamment utile pour les universités en sciences humaines, très mal classées dans les palmarès et qui pourront mutualiser leurs forces avec les universités scientifiques et les grandes écoles.
Précisément, faut-il maintenir la dualité entre les grandes écoles et les universités ?
Il est clair que notre système dual grandes écoles-universités est une faiblesse. D'autant qu'actuellement ces entités ne travaillent pas assez ensemble. Le rapprochement s'opère aujourd'hui dans le cadre des Pres.
Les universités américaines sont capables d'attirer des enseignants de renom…
Il faut d'urgence que les universités françaises aient les moyens d'attirer notamment des personnalités hors normes qui sont partis à l'étranger et souhaitent revenir à 35-40 ans. Par ailleurs, il faut faire venir des étrangers pour enseigner dans nos universités. C'est l'un des objectifs de la loi sur l'autonomie des universités, qui permet de créer des fondations en partenariat avec les entreprises.
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Jean Foyer : « Le juge de l’administration : l’administration de ce juge. »
"Juger l’administration c’est encore administrer ».
http://www.u-clermont1.fr/
-université d'excellence dans le magazine "Challenge" de juin 2009-
sources ?
ca me parait un minimum de les mettre
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"I never was someone who was at ease with happiness"
La source : Le Figaro
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Jean Foyer : « Le juge de l’administration : l’administration de ce juge. »
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de toute façon c'est bien connu que les fac françaises ne sont pas a la hauteur
Il suffit de partir en Erasmus et c'est le drame quand il faut rentrer
Le système français est archaïque, la faute aux syndicats d'étudiants comme l'Unef qui combattent toute idée de compétition entre les face alors que c'est une réalité!
Et aussi la faute a certains ensegnants qui sont bien la ou ils sont au lieu d'être la pour la formation des etudiants
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Merci de respecter la charte du forum.
M2 - DJCE de Nancy
CRFPA de Versailles
parce qu'il faut retrouver nos charmants profs francais ou il faut gratter tout ce qu'ils racontent, que les livres et codes sont super chers, qu'il suffit generallement d'apprendre betement le cours pour s'en sortir a l'examen...
bref tout un ensemble de choses qui font que les universites francaises sont loin dans le classement...
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M2 - DJCE de Nancy
CRFPA de Versailles
C'est vrai qu'en histoire du droit privé et du droit public, en finances publiques, en droit commercial, en pénal,...nous devons apprendre notre cours par coeur, enfin c'est comme ça sur Clermont.
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Ca me fait penser a ce que nous a dit M.Gasser la derniere fois lorsqu'il nous reprochais d'etre tres scolaire lorsqu'une dinde (pardon du mot :p )s'est ecrié au meurtre "MONSIEEEEEEEEEEEUUUUUUUR c'est un I ou un A?" lol
Bref tout ca pour dire qu'il nous a bien expliqué qu'en grande bretagne par exemple tout le travail venait des eleves, le professeur discutait d'un sujet et les etudiants faisaient les recherches et leur propres cours dessus.
Ca doit être pour les options.
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Votre sujet a peut-être déjà été traité : avez-vous utilisé la fonction recherche ?
http://forum.juristudiant.com/search.php
*Membre de la BIFF*
non l'histoire du droit ne fait pas partie des options mais des fondamentales.
Ca dépend des facultés, dans la mienne c'est juste une option, mais on doit quand même répondre sous la forme d'une dissertation.
L'histoire du droit qu'elle soit public ou privé fait partie des matières complémentaires ainsi que la science politique. Nos examens font l'objet de trois/quatre questions pour l'histoire, quant à la science politique, qui fait partie du même module, l'examen est une seule grande question sur le semestre, mais ce n'est pas une dissertation. Certes il faut mettre les choses dans l'ordre mais il n'y a pas de plan.
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Jean Foyer : « Le juge de l’administration : l’administration de ce juge. »
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-université d'excellence dans le magazine "Challenge" de juin 2009-
Oh mais les femmes sont toujours très énervées par nature
*se protège le visage des coups de fouet de Katharina*
Hum, les livres et Codes gratuits moi j'aimerais bien, mais bon faut pas rêver, on est dans une société capitaliste, le gratuit n'existe pas
sur légifrance le code est gratuit .
Les livres gratuits ça existe aussi, ça s'appelle la bibliothèque (enfin c'est inclus dans les frais d'inscription).
Cette année j'ai acheté un code de commerce (qui me sert à rien à part pour le partiel) et 1 livre de droit (le GAJA).
l'an dernier je me suis fais embobiné par l'UNEF qui faisait une bourse aux livres (bah oué qu'est ce que vous voulez que je fasse de livres pas à jour quand y a les dernières éditions à la BU), mais sinon j'aurais largement pu m'en sortir avec aucun bouquin hormis le code civil (et à la limite un dictionnaire juridique)
Sinon par rapport au débat, c'est marrant hier j'ai justement assisté à un (mini) débat sur les études de droit françaises vu de l'étranger.
Bon j'ai pas pris de notes, donc peut être que je fais des raccourcis ou retranscrit mal les opinions, mais c'est ce que j'ai retenu.
De l'aveu du vice doyen de notre fac : "les 3 premières années c'est chiant" (a propos de l'organisation pédagogique).
Point de vue d'une prof française enseignante dans une fac de droit anglaise (donc qui connait bien les 2 systèmes):
l'enseignement en France est dogmatique. En gros l'étudiant sait faire un plan (structurer sa pensée) mais il a trop de certitudes et n'est pas capable de défendre/imposer un point de vue. C'est ce qu'elle ressent des étudiants français (en général) qui viennent étudier en échange dans sa fac, par rapport à d'autres nationalités (comme les allemands).
prof de droit espagnol qui a créé un double diplome de droit espagnol/français:
il y a en France l'apprentissage d'un raisonnement, une culture juridique qui n'existe pas en Espagne, et qui donne une forte valeur ajoutée à ses étudiants espagnols.
avis unanime: étudier à l'étranger, s'ouvrir à d'autres systèmes de droit, méthode d'enseignement, culture ... est une expérience très enrichissante (bien que ça coute cher ).
quant à moi je vous donnerai mon avis l'an prochain .
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«Everyone is entitled to his own opinions, but not to his own facts.» (Pat Moynihan)
http://faclyon3.forumsactifs.net
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http://www.jmledroit.blogspot.com
Euh c'est vrai que les cours de facs ouvrent pas forcément a une réflexion immense , mais il faut aller au dela , c'est a dire voir les notes des arrets , différents manuels pour voir les différents points de vues , lire quelques articles..des points doctrinaux ou autre ..
Peut etre que en france le cours est plus 'complet 'mais il suffit pas pour avoir des bonnes notes , il faut creuser au dela , et quand on s'interesse c'est facile de creuser!
En fait, je pense que ce sont les français qui critiquent le plus la France.
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"....durant les années en cause, ladite commune invitait les promoteurs immobiliers sollicitant des autorisations d'urbanisme à effectuer des contributions volontaires aux finances locales ainsi que les poursuites dont le maire a fait l'objet pour ces faits; ... justifiant suffisamment que la dépense litigieuse a été faite dans l'intérét de la société et peut, dès lors être déduite de ses résultats imposables..." CE 24/05/2006 "M. Genestar"
Sur Clermont, nous sommes peu nombreux et pourtant c'est une fac qui monte dans le classement.
En L1 : 600
En L2 : 350
En L3 : 150 en tout
En M1 : environ 20
En M2 : aux alentours de 10 peut-être moins.
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Jean Foyer : « Le juge de l’administration : l’administration de ce juge. »
"Juger l’administration c’est encore administrer ».
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