Droit bancaire et droit des sûretés
Droit des entreprises en difficulté
Droit commercial, concurence et distribution
Régimes matrimoniaux, Successions et libéralités
Droit des biens et droit immobilier
On entend de beaux clichés ici quand même.
Je suis à la fac de Strasbourg, qui n'est pas et de loin la plus petite fac de droit de France d'un point de vue effectif et les simulations de procés sont effectués chaque années, entre amphi ou entre élèves d'un même TD.
Les profs nous disent à l'unanimité de dire ce que l'on pense, d'avoir un regars critique sur les arrèts commentés, sur une doctrine. Chacun est libre de faire n'importe quel plan possible et inimaginable pour autant que l'on justifit qu'il réponde à la question posée. Les cas pratiques concernent 9 fois sur 10 des problèmes qui n'ont ni réponse dans la jurisprudence, ni dans la doctrine.
Si tout ça ce n'est pas faire imposer ses idées, qu'est-ce que c'est?
Je doute beaucoup que ceci soit foncièrement différent ailleurs. En france on a l'art de l'auto flagellation, nous sommes clairement le pays où l'herbe est plus verte dans celui d'à coté.
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"....durant les années en cause, ladite commune invitait les promoteurs immobiliers sollicitant des autorisations d'urbanisme à effectuer des contributions volontaires aux finances locales ainsi que les poursuites dont le maire a fait l'objet pour ces faits; ... justifiant suffisamment que la dépense litigieuse a été faite dans l'intérét de la société et peut, dès lors être déduite de ses résultats imposables..." CE 24/05/2006 "M. Genestar"
Et ils doivent être nombreux!
J'ai quelques pistes de réflexion pour améliorer l'université sans pour autant tout chambouler.
-allonger la durée de l'année universitaire: rentrée en septembre, exams finaux fin juin: ca fait gagner à l'aise un mois
-profiter de l'allongement pour augmenter le nombre de séances de travaux dirigés, qui permettent généralement d'approfondir et d'aller plus loin que le cours en lui même (et donc s'ouvrir à d'autres modes de pensée).
-généraliser l'enseignement de la philosophie du droit. En France, c'est du positivisme, c'est Kelsen, presque dogmatiquement. On évoque le DN ou Schmitt, mais sans plus. Résultat l'étudiant est formaté à apprendre et recracher du droit positif parce que c'est le courant dominant.
La philosophie du droit, qui est vaguement abordée en histoire du droit, permettrait justement de s'ouvrir à d'autres théories, à les confronter. Et par conséquent à appliquer du véritable raisonnement juridique, à l'instar des controverses doctrinales (à un degré beaucoup plus faible bien sûr).
Bon, après, je suis favorable à des "écoles supérieur de droit", à l'instar de Dauphine. Sélection à l'entrée, formation de l'élite des juristes.
Les entreprises auront de toute façon toujours besoin de juristes formés basiquement. Une PME ne peut se permettre d'embaucher un major de promo à 8000€/mois juste pour du conseil. Elle prendra donc un étudiant d'une fac moins réputée, de formation tout à fait correcte, qui fera ce que l'entreprise attend à des tarifs raisonnables.
Avec ce système, d'une part on aurait des facs qui attireront les grands chercheurs, les étudiants brillants, et de l'autre des facs qui forment des juristes au niveau correct pour répondre aux besoins des collectivités et entreprises locales.
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N’attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité. Et bien voir que l’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième.
Frédéric Bastiat, Harmonies économiques
C'est le système qui était applicable dans les facs de droit dans les années 70/80, jusqu'au milieu des années 1990, avant que la réforme Bayrou puis la LMD ne soient venuse tout démolir.
La LMD n'empêche pas de rajouter, en plus des séances "légales" des séances supplémentaires, non?
On garde le principe de la LMD, tout en rajoutant ce qui lui manque.
C'est la LMD qui impose une rentrée en octobre?
*penser à se pencher sur la réforme*
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N’attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité. Et bien voir que l’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième.
Frédéric Bastiat, Harmonies économiques
La réforme LMD vise surtout à permettre aux étudiants européens (de l'UE) de passer d'un pays de l'Union à l'autre sans avoir d'opposition du style "on accepte que les diplomes nationaux".
Bon, ok, ça marche pas des masses En tous cas pour le rectorat, on m'a envoyée paître; tandis que la fac m'a acceptée à bac +4, postulant avec un bac +3. Yahou.
Mais le LMD n'y est pour rien dans le fait de commencer en octobre Je pense que c'est juste une question d'engorgement par rapport aux rentrées des plus jeunes et aux diverses choses horribles à payer en septembre en plus du minerval (taxes foncières, impôts, impôts locaux, ...). Sans compter que les profs du supérieurs avaient peut être envie d'avoir leurs deux mois de congés; ce qui était compromis avec les secondes sessions
Assez spéculé.
A propos des codes :
Lors de ma première et de ma seconde année de bac (à l'époque "graduat"), nous disposions, comme tous les étudiants, d'un régime favorable avec réductions auprès des éditions juridiques Kluwer. C'était la prof qui notait tous les élèves qui voulaient en profiter et qui transmettait à l'éditeur. Les mises à jour coutaient 20 €/pièce au lieu de 350 pour les non étudiants.
Et puis un jour ... On a toujours eu un tarif préférenciel mais peut être moins efficace (selon les points de vue) : l'éditeur a arrêté son système de mises à jour et a mis au point le code spécial LMD (BMD en Belgique) qui reprend tous les codes nécessaires mais sans aucune anotation. Changement essentiel : finies les mises à jour mensuelles ! Il faut racheter un code neuf chaque année. Mais nous les avions pour 60 €/ an au lieu de 40 € / code !
La cause principale de différence à mon avis : aucune anotation, aucune jurisprudence, aucune doctrine. Rien que les codes.
Chez moi, et bien les promos étaient de grosso-modo 100 élèves en première et 25/30 en 3ème. Malgré ces classes réduites, j'ai aussi connu les profs sans interactions. Par contre, je n'ai jamais vu de chargés de TDs : les exercices étaient gérés par nos profs. Enfin ... pour les profs qui donnent des exercices
Un prof peut rendre son cours passionnant s'il est passionné, même sans spécialement interagir avec tous les élèves. Et puis les élèves peuvent aussi agir.
Quand aux prises de notes, c'est à mon avis un problème dans la formation antérieure. J'ai eu la chance immense d'avoir un prof d'histoire en 5ème et en 6ème (traduisez : 1ère et terminale) qui parlait à la volée, en écrivant que les noms complexes au tableau. Aucune dictée. Cela a été très formateur. Mon regret : que les autres profs ne fassent pas pareil (sauf bien sûr pour les maths et les sciences ). Mais il y a de nombreuses branches au lycée qui peuvent être déjà travaillées comme ça, avec l'avantage de l'encadrement propre aux études secondaires et donc les corrections et méthodologie à intégrer.
Je me rappelle de mes condisciples qui pestaient parce que le prof, en supérieur, ne laissait pas le temps de changer la couleur de son stylo pour souligner le titre ... Yo, les filles ! Les primaires c'est fini
Hum j'ai fait un long post et j'espère avoir répondu ou participé à la disussion au moins un peu
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Quand le juriste se lasse d’empiler des textes dont l’encre est à peine sèche, de réconcilier des dispositions qui se contredisent ou, tout simplement, de s’échiner à leur donner un sens, vient un moment où, guetté par le découragement, il laisse son sac au bord du chemin, s’arrête et se pose la question fondamentale, la seule qui vaille : tout cela est-il bien raisonnable ? (A. Lucas)
).
Oula chez nous c'est 12 séances de TD par semestre! J'en conclus qu'on est des "privilégiés"!
Pour ce qui est du LMD, j'ai reçu un courrier aujourd'hui pour me dire que je pouvais retirer mon DEUG... Moi qui croyait qu'il n'existait plus!
Un certain délai entre la fin des cours et des exams? Je les ais dans 2 semaines et demi et je finis les cours 4 jours avant.
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"....durant les années en cause, ladite commune invitait les promoteurs immobiliers sollicitant des autorisations d'urbanisme à effectuer des contributions volontaires aux finances locales ainsi que les poursuites dont le maire a fait l'objet pour ces faits; ... justifiant suffisamment que la dépense litigieuse a été faite dans l'intérét de la société et peut, dès lors être déduite de ses résultats imposables..." CE 24/05/2006 "M. Genestar"
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