Bonjour,
Il faut faire une distinction pour éviter de dire des bétises.
Il existe 3 bacs différents.
-les bacs pros: diplomes de qualités permettant aux élèves d'avoir une formation de tres haut niveau dans un domaine particulier et d'entrer de suite sur le marché du travail. Plusieurs de mes camarades ont déja leurs propres voitures et apparts bien qu'habitant dans la même ville que leurs parents ou presque. Ces bacs, contrairement aux inepties de notre ministre de l'education-nationale-qui-veut-remettre-la-règle-de-trois-au-primeur-mais-qui-n'est-pas-capable-de-la-faire, il ne doit pas passer de 4 à 3 ans. Dans les établissements où le bac est fait en 3 ans, le constat est sans appel: diplome de moindre valeur auprès des employeurs qui payent moins que pour les bacs pros en 3 ans, normal ce que l'on fait en 4 ne peut étre fait en 3ans.
-les bacs généraux S,ES,L qui n'ont plus la moindre valeur si ce n'est de permettre à 40% des reçus de croire qu'ils ont le niveau (pas qu'intellectuel mais scolaire dans son sens général) pour aller à la fac, on voit le résultat. Dans notre pays il faudrait plus faire la promotion des BTS et DUT. Le bac général (S du moins) s'obtient sans travailler (le cas pour moi et pour la grande majorité de mes anciens co-detenus), quand aux mentions, elles ne valent rien, 60 % concernent au pire la mention Bien, d'ailleurs sur les CV, tout les recruteurs s'en fiche (j'ai bossé avec une DRH, elle ne regarde que les études sups et les stages)
-les bacs que j'appelerais intermédiaires : SES;SMG;STL;... qui sont plutot fait pour une entrée rapide sur le marché du travail soit direct après le bac soit après une fillière courte mais de qualité : BTS;DUT mais les perspectives autres sont parfaitement envisageables comme la fac avec ou sans ces diplomes, ceux-ci devraient également étre conservés dans leur état actuel à un détail prés, le niveau devrait étre un petit peu relevé parceque dans certains cas hélas, il s'agit de fillières poubelles après une 2nde plus que moyenne et l'impossibilité d'aller en S ou ES, en somme un sélèction plus drastique liée à la motivation des élèves.
Mon avis est assez clair sur la question, si les bacs généraux disparaissaient au profit d'un examen d'entrée spécifique à chaque faculté, ce ne serait pas une grande perte, pour les deux autres types de bacs, le mieux est de pratiquer la rénovation au pinceau plutot qu'à la truelle.
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"....durant les années en cause, ladite commune invitait les promoteurs immobiliers sollicitant des autorisations d'urbanisme à effectuer des contributions volontaires aux finances locales ainsi que les poursuites dont le maire a fait l'objet pour ces faits; ... justifiant suffisamment que la dépense litigieuse a été faite dans l'intérét de la société et peut, dès lors être déduite de ses résultats imposables..." CE 24/05/2006 "M. Genestar"
Je suis pour garder le bac mais avoir une ou deux années de culture générale en fac avec un examen en fin d'année avant d'entrer dans le vif du sujet.
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Jean Foyer : « Le juge de l’administration : l’administration de ce juge. »
"Juger l’administration c’est encore administrer ».
http://www.u-clermont1.fr/
-université d'excellence dans le magazine "Challenge" de juin 2009-
Lol
Le bac n'est somme toute que le papier qui valide la fin des études secondaires et qui démontre que vous êtes sencés disposer du savoir et de la formation nécessaire pour survivre dans l'horrible jungle des études supérieures.
C'est pour ça en fait que je ne comprends pas pourquoi on se prend autant la tête sur cet examen.
Il y a une espèce de sacralisation napoléonienne. Comme l'épreuve à passer pour devenir un homme (ou une femme); enfin, un adulte quoi.
Bref, ça m'énerve parce que c'est beaucoup de bazar pour pas grand chose.
Les voisins européens sont fans des Français et de leur toitoin avec le bac ...
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Quand le juriste se lasse d’empiler des textes dont l’encre est à peine sèche, de réconcilier des dispositions qui se contredisent ou, tout simplement, de s’échiner à leur donner un sens, vient un moment où, guetté par le découragement, il laisse son sac au bord du chemin, s’arrête et se pose la question fondamentale, la seule qui vaille : tout cela est-il bien raisonnable ? (A. Lucas)
Je vais y mettre mon petit grain de sable, étant donné que je suis un jeune bachelier de 2007. Pour ma part, j'ai été depuis mon collège dans un lycée privé relativement réputé dans la région (sigis pour ceux qui connaissent). On avait un relativement bon niveau, niveau qui nous permettait normalement de surmonter un bac de la difficulté de quelques années en arrière. Comme partout il y avait des moins bons, mais ces derniers ont quand même eu leur bac, voir parfois avec mention.
En fait, notre épreuve de math, en ES, était tellement simple, que j'ai du retourner ma feuille au moins 3 fois pour être sur de ne pas tomber sur un sujet de L, ou de brevet des collèges... Bref, autant signer une feuille et faire acte de présence, ça coutera certainement moins cher à l'éducation nationale.
Ce qui m'a aussi pas mal étonné en L1 cette année, c'est la connerie de mes chers contemporains. Outre les fautes d'orthographe à chaque phrases, plusieurs étudiants avaient trouvé bon, de demander à notre prof de constit', ce qu'était un édit, et comment ça s'écrivait. Je me souviens aussi, qu'une fille m'a demandé combien je mettais de pile dans mon ordi portable
De toute façon, la sélection que le bac ne fait pas, les universités ne se privent pas de le faire et avec raison, c'est simplement dommage d'entrer à la fac avec cet aspect.
Sans avoir d'avis profond sur le sujet, je m'inquiète de trois choses :
- deux fois ici, vous avez fait allusion au coût du bac comme argument de sa suppression. Je trouve que c'est lamentable. C'est symbolique des éponges que nous sommes : nous absorbons ce que nous servent les médias, les politiques et surtout les politiques médiatisés. S'il faut supprimer tout ce qui coûte cher, commençons par ne pas rénover les routes puisque le macadam coûte extrêmement cher au contribuable (on le sait peu)...En recrachant des pseudo-analyses pseudo-contemporaine, et surtout populistes et démagos à souhait, vous démontrez en tout cas que l'esprit critique que le bac devrait apporter n'existe pas. Voilà un argument pour sa suppression.
- De quel point de vue faut-il se placer pour juger de la valeur du bac ? De celui d'un étudiant en droit ? Soyons clair, en arrivant dans le monde du travail, vous vous rendrez compte que vous ne valez pas tripette, et que tout sera à apprendre. C'est valable dans tous les domaines, rassurez-vous. Faut-il alors proposer la suppression des facultés de droit, à la simple raison que les "produits" qui en sortent ne sont pas finis ?
Tout système produit des déchets. Qu'il y ait des bacheliers qui ne réussissent pas ensuite ne me choque pas. Il y a bien des étudiants en droit qui font autre chose ensuite...
- Pour terminer, et pour Kem en particulier, rappelons que la vision française des études correspond à une certaine idée des humanités, héritée des Lumières et de l'honnête homme. C'est certainement la raison pour laquelle la philosophie est enseignée à des individus trop jeunes pour y comprendre quoi que ce soit. Le baccalauréat sanctionne cette "achèvement" de l'individu. Quelqu'un a évoqué le rite de passage à l'âge adulte (toi-même Kem, si je me souviens bien), et il y a bien de cela. Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui, on enseigne plus qu'on éduque, et peu importe que l'on ait donné une culture, fut-elle minimale, à un individu. Non, ce qui compte désormais, c'est la valeur marchande de cet individu sur le marché. On n'éduque plus un citoyen, on forme un produit économique. Du moins, là encore, c'est ce qu'implique l'analyse médiatique du problème. Avec cette vision restreinte, évidemment, le bac ne sert à rien...
Par ailleurs, à mon avis, le bac est symbolique d'un système d'enseignement hyper-élitiste : il faut faire le bon bac, dans le bon lycée, avec la bonne LV1, pour intégrer la bonne prépa et enfin la bonne grande école...Supprimer le bac reviendrait à enlever une pierre à cet édifice qui masque sous couvert d'égalité républicaine une réelle inégalité économique et culturelle. Dans ce sens, je suis pour une refonte intégrale du système, avec non seulement la suppression du bac, mais aussi des écoles de reproduction sociale. Seulement à cette condition, notre université pourra figurer dans les classements internationaux...
Enfin, je voudrais être clair sur un point : il est certain que le bac ne tient pas ses promesses, même dans une optique d'éducation de l'individu. Et je suis bien d'accord avec le fait qu'il est inadmissible de voir des bachelier avoir du mal à sexprimé otrement ken SMS.
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Nemo auditur propriam turpitudinem allegans
Le critère financier n'est pas unique. Quand je parle du prix du symbole, faut prendre tout ce que je dit.
==>C'est un symbole (
==>Un symbole qui coute cher
==> Trop cher pour garder un symbole.
On est pas en train de dire qu'il faut se débarasser de tout ce qui coute cher, simplement de ce qui est cher et qui n'est pas indispensable.
Le bac entre dans cette catégorie.
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"....durant les années en cause, ladite commune invitait les promoteurs immobiliers sollicitant des autorisations d'urbanisme à effectuer des contributions volontaires aux finances locales ainsi que les poursuites dont le maire a fait l'objet pour ces faits; ... justifiant suffisamment que la dépense litigieuse a été faite dans l'intérét de la société et peut, dès lors être déduite de ses résultats imposables..." CE 24/05/2006 "M. Genestar"
Bonjour,
On pourrait garder le bac tout en essayant d'en diminuer les couts.
Car d'autres pays ont un équivalent au bac avec un coût moindre.
Puis on pourrait essayer d'encourager le plus grand nombre de bachelier a essayer d'obtenir le bac avec mention.
Je suis contre la suppression du bac mais par contre le remettre à un niveau correct. Ce que je trouve anormal c'est que des profs aient certaines copies de leurs élèves.
Il y a certains lycéens qui n'ont pas travaillé de l'année, qui vont revoir des sujets qu'ils connaissent et quel bol ! ceux-ci tombent au bac. Par contre, il y a des lycéens qui ont eu de supers notes tout au long de l'année mais qui se plantent au bac.
La fac aussi c'est la même chose, il suffit de pleunicher auprès de certains profs pour avoir des points lors de la délibération et on a son année, mais où va t-on ?
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Jean Foyer : « Le juge de l’administration : l’administration de ce juge. »
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-université d'excellence dans le magazine "Challenge" de juin 2009-
"Et puis encourager à avoir une mention, pourquoi pas, mais alors qu'elle serait la valeur de cette mention? "
Un bac avec mention a quand même un peu + de valeur, d'importance que un bac sans mention.
Comme fan je suis contre la suppression du bac, mais pour une élévation de son niveau.
ex: en supprimant les rattrapages, on éléve le niveau du bac et on fait des économies.
On ne fait pas d'économie en supprimant uniquement le rattrapage, au contraire.
Une année de redoublement (qui inclut un repassage du bac) ça coute beaucoup plus cher qu'organiser un rattrapage pour se débarasser de l'encombrant lycéen.
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«Everyone is entitled to his own opinions, but not to his own facts.» (Pat Moynihan)
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http://www.jmledroit.blogspot.com
A partir de quelle moyenne as-t-on AB comme mention ?
En fac, c'est à partir de 13, Bien : 15 et TB : 17/18 (je ne sais plus).
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Jean Foyer : « Le juge de l’administration : l’administration de ce juge. »
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10 à 12 pas de mention
12 à 14, Assez bien
14 à 16, bien
16 à 20 très bien
Pour le bac c'est ça, pour les fac ça dépend, mais en général ça respecte le même système que pour le bac.
J'ai eu mention AB avec 12 pile moi.