eh bin nous à Reims on s'est bien fait couilloné
désolée du terme mais ca resume tres bien la situation
j'arrive le matin à 9h30, et là qu'est ce que je vois? des tas de tables et de chaises empilées pour boucher les entrées de la fac, avec une seule entree de libre et les gars de l'Unef(tiens encore eux comme c'est etrange) en train de distribuer leurs tracts
je rejoins des copains et leur demande si on a cours, réponse : on sait pas la prof est rentrée demander
on va jusqu'à l'amphi ou on a cours normalement, bloqués de l'interieur avec des tas de tables et de chaises ...
on retourne à l'entrée, on voit la prof qui rale comme pas possible en disant que c'est scandaleux, j'en passe et des meilleurs, on va devant l'amphi, elle voit elle meme que c'est fermé, on était encore 50/70 à l'accompagner, on discute, les gars de l'unef à coté ecouter sans intervenir (surement peur de se faire rembarrer )
on nous dit qu'il y a une AG dans un amphi, on y va, le chemin par ou on passe est lui aussi barricader, ni une ni deux nous voila une quinzaine à escalader et à démonter la barricade, là une nana de l'unef arrive vers nous, elle à planquer ses prospectus dans sa poche et est passée l'air de rien
on arrive dans l'AG, tous les étudiants de medecine qui avait cours dans nos amphis sont la (chouette des copains ) l'unef parle : les medecines : TSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS quel succes pour l'unef !
voyant qu'ils etaient en minorite, ils nous sortent : l'AG aura lieu à 11h dans un autre amphi pour des raisons de securité (si tu crois pas celle ci je t'en raconte une autre) comme par hasard les medecines ayant cours à 11h ils ont pas pu venir (bien joué l'UNEF)
nous voila donc, groupe de juristes mécontents (c'est un faible mot) du blocage faire du regroupement de troupes : ceux qui sont contre le blocage nous accompagne à l'AG
la un pseudo debat s'engage : les pro-blocage ont la libre expression et les antis blocages se font huer et insulter (chouette la democratie)
sur ce on nous sort : c'est une réunion d'information il n'y aura pas de vote aujourd'hui
à 12h30 on se barre: à quoi ca sert de rester c'est un debat de sourds
vers 13h-13h30 on sort du RU on croise un gars de notre promo qui nous dit qu'ils ont voté ! (les "bip")
résultats: ils ont attendus que tous les anti-blocage se soient barrés pour faire leur vote pseudo democratique à mains levées (mouhahaha je me marre)
résultats de la journée : un vote dont on a meme pas vu la couleur et des cours qui sautent pour que dalle et on ne sait meme pas si on a cours demain
(non non je suis pas du tout enervée )
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"I never was someone who was at ease with happiness"
J'étais à l'AG. Je suis en droit.
Ceci posé:
Nous tout est bloqué. Même pas envie de me déplacer à leurs AG puisqu'ils ont déja décidé que ce serai jusqu'a jeudi... Ah et puis des lycéens qui manifestent devant la fac... en jouant au foot!!
Sinon ce midi que vois-je aux infos... des lycéens qui crient "villepin démission..."
Ce qui me fait marrer, c'est que c'est des mecs qui ont jamais foutu un pied dans le monde du travail qui viennent nous faire la leçon sur le CPE... un lycéen est même pas foutu d'écrire 3 mots sans faute d'orthographe, c'est pas pour comprendre un projet de loi qui touche autant au droit qu'à l'économie...
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Večeras je naša fešta
Dalmacijo volim te.. i Hajduk živi vječno !
j'suis d'accord avec toi Stigma, moi aussi je suis fiere d'etre à la fac de droit à Nancy, on a quand meme le droit de pas etre ok !
la seule qui lutte pour son envie de bosser en paix, nous qui avons rien demandé
je vous rejoins completement, c'est une minorité de branleurs qui bloquent
ils ont que ca à faire
à l'ag ils se vantaient d'avoir : "fait chier tout le monde"
ca donne deja le niveau ...
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"I never was someone who was at ease with happiness"
@ stigma voila exactement ce que je voulais voir à cette AG c'est à dire un débat, je vais donc essayer de répondre.
Avant tout je dois dire que je suis pas pour le blocage des facs mais contre le CPE.
Comme je l'ai dis je pense que les gens en lettre aurait dû partir? Mais bon, ils sont restés. Ils s'engageaient à pas voter. alors je dois être naîf en pensant qu'il ne le ferait pas ( en tout cas ceux qui sont "sérieux") Alors bien sur, il y aura toujours des gens pour venir mettre le bordel.
Ce qui m'a ennervé ce sont les réactions excessives des pro bloquage et anti bloquage (vague d'applaudissement, huées et tout et tout).
Pour les personnes qui ont commencé à se battre, ça s'est passé plusieurs fois et il y avit des gars de droit impliqué j'en suis sûr. Quant aux insultes, honnétement je vois pas l'intéret de mentir.
Ce que je voulais dire par débat sur le fond en l'opposant à la forme, c'est que j'aurai préféré voir un débat sur le CPE, sur une eventuelle grève sans blocage (apparement ce sera comme ça en sciences).
Enfin, sur les généralités sur la fac de Droit, j'avoue je mes uis un peu emballé mais par contre pour l'intolérance je maintiens.
Sinon je le répete, ce qui me gène c'est pas que la fac ait dit non au blocage mais c'est la manière dont ça s'est passé... Mal!!!
Oh mince, je viens de me rappeler d'un detail qui vaut son pesant de cacahuete ^^
Il y a eu aussi a Grenoble, un carton qui passait dans les rangs pour faire des dons afin de financer la manif C'est vrai que faire une banderole coute super cher... surtout quand on se ressert de la meme durant les differentes manif...
La prochaine fois que je fais une manif, je demande a etre remuneré !
Allez, comme je suis sympa s'il y a un membre de l'UNEF ici, je vais lui dire comment faire des economies:
-Arreter d'imprimer des papiers en 4000000000 exemplaires (surtout quand c'est le meme qui revient tout les jours, les gens ne le lisent plus.) => double bonus, vous faite des économies et en plus, vous faite de l'écologie
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Diplômé du DEUG, faculté de Grenoble.
Preparation des concours de Greffiers des services judiciaires de la mort qui tue....euh...
A Strasbourg II imprimer ne leur coute pas cher, le président de l'Université paye les reprographies des grêviste (mais ils ne bloquent pas, ils occupent enfin sacagent les locaux) mais il avoue en même temps ne pas avoir pû payer les heures sup des profs d'art depuis 2 mois.....
sinon pour les anti-blocages (ma fac est pas concerné mais je me tiens informé) : http://www.luttes-etudiantes.com/forum/ ... 175e9e857f beau site de la FSE où l'on peut "en principe" débattre sur le mouvement (notamment de beaux postes d'un étudiant de Rennes 2 qui supporte plus trop de plus avoir cours depuis 4 semaines)
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Avocat (Liste 2) au Luxembourg
Diplômé en France, en Belgique et au Luxembourg
faluchard droit baptisé à Strasbourg
ancien SG et VP de l'AFGES (fédé des étudiants à Strasbourg)
ancien SG de l'AED (amicale de droit à Strasbourg)
Voilà ma vision de l'AG d'hier, ça n'engage que moi
L’AG d’hier, ou du moins la réunion chaotique qui en a pris le nom, a démontré toute la difficulté de la situation. Très clairement, il y avait un manque d’organisation, personne ne contrôlait rien. Et même en terme de sécurité, je doute qu’on aurait pu faire face à un quelconque incident du type incendie, etc… L’UNEF, à l’origine des choses, a prouvé une fois de plus qu’ils n’étaient pas réellement ouverts au dialogue. Ils ont voulu tout faire eux-mêmes sans consulter personne et on voit le résultat! Comment s’organise une telle AG ? C’est simple, l’an passé nous avons élu 10 personnes représentantes légitimes des étudiants pour le campus. Certes, l’Unef a le plus de sièges (même s’ils ne les occupent pas en pratique), pour autant ça ne leur donne pas le droit de se prétendre seuls porte-paroles des étudiants de droits. Donc pour organiser une véritable AG, il aurait été convenable de consulter les autres élus. Cela aurait permis de mettre des choses au clair avant même l’assemblée, notamment concernant les modalités de vote, et surtout l’épineuse question de la présence des gens de lettre. Cela aurait de plus évité de se bousculer pendant 15 min avant de laisser le représentant de l’Uni parler.
Après ces quelques remarques générales je vais passer à l’assemblée elle-même. En entrant dans l’amphi, j’étais ravi de voir qu’il était vraiment plein à craquer (j’espère qu’on aura autant de succès pour nos futures conférences), c’est une bonne choses et félicitation à tous pour vous être ainsi déplacés en masse, en effet, même si l’assemblée était on ne peut plus illégitime ceci a permis de contrer toute tentative de nous imposer des vues qui ne seraient pas les nôtres. En revanche ce qui m’a moins plu c’est de voir plus de 30 personnes sur l’estrade d’entrée de jeu. On n’a pas besoin d’autant de monde, remplissez les 4 chaises si vous voulez, une personne pour noter au tableau, et les journalistes c’est déjà bien. D’autant que toutes ces personnes étaient de l’Unef, donc ça donne déjà la température : « on va discuter, mais nous on parle et vous écoutez », du moins c’est l’impression que j’ai eu.
Les choses n’avaient pas trop mal commencé (du moins la première minute), le responsable a voulu donner le ton en demandant de faire les choses avec « Sérénité, tranquillité, et démocratie ». C’est on ne peut plus légitime, mais je n’ai rien vu de tout ça hier. De plus il a voulu qu’on évite toutes les « interventions intempestives », phrase qu’il a répété un nombre incalculable de fois, étais-ce du comique de répétition ? Toujours est-il que là aussi c’est un échec.
On a beaucoup insisté sur la démocratie, j’aime bien quand des gens de lettre qui n’ont jamais ouvert un livre de droit constitutionnel viennent me donner des leçons en la matière. Il ne suffit pas d’avoir lu deux philosophes et d’avoir mal digéré tout ça pour pouvoir parler en connaissance de cause ! La démocratie était mal partie vu l’illégitimité de l’assemblée. Mais surtout je n’ai jamais vu qu’on votait à main levée en public dans une démocratie. Pour être légitime, un vote se doit d’être à bulletin secret ! Ceci n’est pas une facétie de juriste purement formelle mais c’est dans l’intimité des isoloirs, loin de toute pression du groupe, sans risque d’être jugé ou sanctionné pour ses idées personnelles que se forge réellement l’opinion d’une personne et que celle-ci peut s’exprimer le plus librement. Qui aujourd’hui souhaiterait qu’on élise le président de la république à main levée ? (Même si ça aurait au moins l’avantage d’éviter d’avoir des extrémistes au second tour) Idée grotesque, sans parler de la précision dans les comptes.
J’en viens à la question des personnes votantes. La délégation massive d’étudiants (ou non, l’entrée était totalement libre) venant d’autres sites que le campus Carnot-Ravinelle était impressionnante. Sur le principe, leur présence ne dérange pas, ils viennent s’informer et c’est tout à leur honneur . Mais s’ils espéraient voir comment, en droit, on fait les choses en ordre et avec démocratie, ils ont dû être déçus. Ce qui nous a tous chagriné dans leur présence c’est le fait qu’ils étaient susceptibles de voter. L’Unef avait prévu le coup, nous informant que les étudiants de lettre allaient être marqués au feutre vert pour qu’on les reconnaisse. Ca faisait très bétail, ce qui n’est pas étonnant pour des moutons de panurge (humour démagogique pour ceux qui ne me connaissent pas). Le problème dans ce cas c’est que le contrôle des cartes n’était pas systématique, ça m’arrange, j’ai perdu la mienne. Et j’ai vu de mes yeux un responsable de l’Unef vouloir faire son travail et une personne refuser catégoriquement de se faire marquer, rien que ça me fait douter de la régularité de tout vote. De plus si lors d’un vote on demande de brandir les cartes étudiants pour montrer qu’on est de la fac, il faut une bonne vue aux scrutateurs pour arriver à lire que c’est bien un cursus droit, éco, ou AES qui est écrit dessus.
Toutes ces remarques nous conduisent à 3/4h de chahut, de cris en tout sens et sans ordre et on n’est pas avancé pour autant, ni dans un sens ni dans l’autre. L’ordre du jour est affiché au tableau, mais pour l’accepter il faut le voter. Pour voter il faut se mettre d’accord sur le mode de scrutin et à part en mesurant le volume sonore de l’amphi après chaque tentative de prise de parole je ne vois pas comment on aurait pu s’en sortir. Ce qui a fait dire à l’orateur de l’Unef qu’en droit on agissait comme le gouvernement : par le passage en force.
Bref tout ça commençait à m’ennuyer au plus haut point, n’étant pas un fan inconditionnel des bains de foule houleux. Je n’étais pas le seul, à ce moment, quelques personnes sont parties autour de moi voyant qu’on n’arrivait à rien. J’allais leur emboîter le pas, quand j’ai pu apercevoir l’entrée de certains de mes profs. Les connaissant, je me suis dit qu’eux au moins diraient des choses intéressantes si on les laissait parler.
Il me faut ici préciser une chose, la position décanale était « c’est pas à nous de nous en mêler, laissons les étudiants gérer ça tout seuls ». C’est vrai que s’il y a un blocage de la fac, ce n’est pas l’administration qui aura des problèmes, mais c’est bien le personnel d’entretien de la fac qui devra réparer les éventuelles dégradations, et le personnel enseignant qui récupèrera des étudiants avec des lacunes. Donc les professeurs qui ont voulu intervenir l’ont fait en leur nom propre, avec beaucoup de courage car c’était à leurs risques et périls. Même si je pense que le doyen est une personne intelligente et qu’en conséquence il ne leur en tiendra pas rigueur.
Mr Pierré-Caps a pu obtenir le micro (contrairement à d’autres profs qui ont été refoulés, pourquoi une telle distinction ?). Son intervention fut brève, mais efficace, il a rappelé que l’assemblée n’avait aucune légitimité et que si l’on voulait vraiment faire les choses en bon ordre il fallait voter à bulletin secret, amphi par amphi. Je pense qu’une mise au point par une personne comme lui était indispensable, et je n’étais pas le seul, car c’est de loin lui la personne qui a été la plus applaudie et acclamée de l’assemblée. Il nous a ensuite invités à ne plus prendre part à ce type de manifestations illicites et à retourner en cours.
J’espérais que les choses allaient en finir ainsi, mais je me trompais largement. Les organisateurs ont alors voulu passer au vote de l’ordre du jour. A main levée bien sur. Mais la seule chose qui nous intéressait tous c’était le vote du blocage ou non de la fac. Discuter sur le CPE, était clairement secondaire pour nous tous, sauf pour l’Unef. Qui n’ont pas arrêté de nous bassiner avec leur volonté d’en débattre. Je ne dis pas qu’un tel débat est inutile, loin de là. Mais vu le contexte de l’assemblée ce n’était pas possible. Qu’ils comprennent qu’ils ne représentent qu’une partie des étudiants et que la majorité est plus intéressée par la préparation de son avenir en étudiant qu’en manifestant.
Par la suite plusieurs étudiants indépendants ont parlé, chacun disant ce qu’il avait à dire. Tous avec beaucoup de courage, car faire face à un amphi surexcité n’est pas facile. Il était presque 14h et j’avais déjà raté une heure de cours pour pas grand chose de constructif. Je me suis décidé à partir. Beaucoup de personnes m’ont suivi et l’amphi s’est bien vidé. Il ne restait que les plus motivés, et les gens de lettre. Mais bien sur l’Unef n’a pu s’empêcher de faire un coup bas. L’orateur a alors dis que maintenant que les fachos et les supporters de de Villepin étaient partis on allait pouvoir discuter. Je ne me reconnais ni dans l’un ni dans l’autre. En revanche les méthodes des groupuscules ont toutes été employées hier : heure de réunion pendant que les gens sont le moins disponibles, vote à main levée, démagogie, etc… Mais la méthode que je préfère est celle qui a eu lieu à la fin : n’ayant pas obtenu ce qu’ils voulaient, ils organisent une nouvelle assemblée aujourd’hui à midi pour voter le blocage de la fac. Et quoi ils comptent continuer jusqu’à obtenir satisfaction ? Une réunion tous les midis jusqu’à ce que les gens se lassent ? Que ces gens ne me parle plus de démocratie. Des élections auront lieu la semaine prochaine, j’espère que tout ça se ressentira dans les urnes.
Sur le CPE lui-même je ne prendrai pas position. Chacun a son opinion, je le respecte. Je regrette en revanche de ne pas obtenir assez d’informations objectives sur le sujet. Toutes les personnes qui m’en parlent me semblent trop partiales pour être fiables. En revanche, si je trouve que le gouvernement à tort d’employer le passage en force, je trouve également que l’opposition n’a pas joué son rôle. Absence de débat ne signifie pas absence de vote. Or la loi est passée devant le parlement, elle a été voté avec à peine plus de 70 députés présents ! Elle est passée avec à peu près 2/3 1/3. Alors râler après le gouvernement c’est bien, mais après les absents qui auraient pu empêcher le texte par leur présence c’est pas mal non plus…
Pour finir, je signale une décision du TA de Rennes en date du 12 mars 2006 rendue en référé. Celle ci demande aux responsables de la fac de Rennes d’ouvrir l’accès à la fac pour les étudiants non manifestants et de maintenir les cours pour ceux-ci. Les blocages de facs sont donc parfaitement illégaux et une hypothétique intervention des forces de l’ordre justifiée pour permettre l’accès à celles-ci.
Bien exposé et plein de bon sens
Je rajoute ceci : ce matin, en fin de cours, il y a eu une précision de l'unef ( circulation de l'Est Républicain pendant les cours et placardage d'article sur la porte du grand amphi ), l'AG d'aujourd'hui concernerait uniquement les AES, le journaliste n'aurait pas écrit les choses " comme il fallait ".
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Votre sujet a peut-être déjà été traité : avez-vous utilisé la fonction recherche ?
http://forum.juristudiant.com/search.php
*Membre de la BIFF*
pour la legitimite des votes il y a une solution simple et qui permet de controler les personnes : le vote electronique
ca existe a Nancy puisqu'on l'a fait pour le changement de nom de l'universite
je pense que ca doit exister dans les autres facs
et la il n'y a plus de contestations possibles sur la legitimite du vote, sur les votes d'etudiants d'autres facs...
bref aucune contestation possible
mais bien sur la on va se rendre compte que seuls quelques personnes de chaque fac arrivent a bloquer toutes les facs
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Merci de respecter la charte du forum.
M2 - DJCE de Nancy
CRFPA de Versailles
Notre doyen a décidé de prendre les choses en main. Vendredi il y aura un vote à la fac, avec contrôle des cartes d'étudiants, bulletin secret, etc... Je pense que c'est une bonne chose, on va enfin pouvoir avancer, même si ça vient un peu tard.
Autre précision, j'ai une copine en fac de lettre (eh oui, je ne suis pas aussi borné qu'on voudrait le faire croire) qui a voulu prendre la parolle lors de l'AG pour dire son mécontentement vis à vis du CPE, mais aussi vis à vis des blocages. Elle s'est fait huée et traité de facho. Alors qu'on ne nous dise pas comme c'était le cas dans le journal d'aujourd'hui que seul la fac de droit est indisciplinée. La vérité c'est que c'est facile d'avoir l'ordre quand ton public est déjà acquis à ta cause.
Quand on ne sais pas faire face à de l'opposition on reste chez soi!
Aux infos de la 3 ce midi il y a une phrase d'une étudiante qui m'a choquée : " c'est pas grave si des policiers se sont pris un pavé. Un pavé c'est rien par rapport à ce que nous on se prend dans la tête"... Même pas envie de commenter
Les bloqueurs justifient leurs actions illégales (les blocages, donc) par une pseudo urgence de la situation. Hier, on violait la loi pour montrer sa colère en bloquant les universités. Aujourd'hui On viole la loi pour montrer sa colère en jetant des pavés aux flics. Ya quelques mois, on violait la loi pour montrer son mécontentement en brulant des écoles primaires. C'est quoi la prochaine étape ? On va assassiner les opposants ? Ca devient franchement grave, si au nom de la révolte on se permet tout et n'importe quoi...
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Večeras je naša fešta
Dalmacijo volim te.. i Hajduk živi vječno !
bien résultat de l'AG de cet aprem :
une énorme poudre aux yeux et une énorme mascarade qui a fini par conclure au BLOCAGE de la fac pendant 2 jours, td et cours magistral compris!!
ils prévoient même de camper dans la fac pour éviter que "les anti-blocus" ne viennent foutre la merde mais je ne sais pas qui risque de foutre le plus la merde
en plus quand on sait que leur leader cela fait 7 ans qu'il est à la fac et qu'il n'est qu'en L3...
pas croyable, je suis vraiment sidérée et dépitée par tant de b^tises et j'ai le sentiment que certains sont des moutons prêts à suivre n'importe qui...
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Futur M2... ![/color]
Ce que tu as dis Yann est tout à fait juste. J'aimerai à mon tour revenir sur quelques points.
D'abord la mobilisation massive des étudiants pour défendre leur campus et surtout le droit à décider par eux mêmes de ce qui les concerne directement a révélé un fort sentiment collectif d'appartenance à notre "maison" qu'est le campus carnot-ravinelle.
L'AG de mardi a été perçue par la majorité des étudiants de la Faculté de Droit comme une profonde immixtion dans leurs affaires.
Après la faculté de lettres, l'unef organisait à nouveau une assemblée générale sur le campus pour décider (ou imposer) ou non le blocage de la faculté par "solidarité" et par refus du CPE. C'est dans cet état d'esprit que les étudiants de droit et d'économie y sont allés. Non pas pour débattre mais pour s'opposer à un blocage; demande qui par ailleurs émanait d'étudiants étrangers à notre campus, non concernés par les problèmes de notre campus.
Pas étonnant alors que l'ambiance ait été excécrable: assemblée légitime ou non, seul comptait le vote sur un éventuel blocage. Chez eux les étudiants en droit et économie ne voulaient en aucun cas se faire imposer une loi et ne pas se laisser dicter leur conduite.
C'est peut être ce que les journalistes auraient du comprendre: il n'y avait pas de débat possible sur le fond (le CPE) puisque seule la forme importait. Les slogans répétés "Fac de lettres dehors" ne visaient pas les personnes elles mêmes mais ce que leur présence symbolisait: une immixtion.
L'intervention personnelle de Mr Pierre-et-Caps en ce sens a défénitvement scellé le sort de cette assemblée générale: si des décisions doivent être prises sur le sort des étudiants de la faculté de droit, économie et gestion, elles se feront selon nos propres méthodes conformément aux principes de l'expression démocratique.
N'en déplaisent à certains, les étudiants en droit éco ont su s'opposer au mouvement local et national. Cette résistance contre les atteintes aux principes de toute société démocratique ont été ainsi été sanctionnés et cela indépendemment des opinions politiques de chacun et de chacune. Non la fac de droit n'est pas une fac de droite. L'affirmer prouve encore une fois la méconnaissance des étudiants qui y étudient...
Conernant les propos à caractère injurieux: dans une atmosphère surchauffée, passe encore. Mais ce qui est intolérable ce sont certains propos à caractère raciste tenus par des gens (dans les premiers rangs de la rangée centrale). Assimiler ces personnes à la faculté de droit est une insulte pour ses étudiants. Si nous avons des bandes vidéos permettant d'identifier ces personnes, je souhaite vivement des sanctions pénales.
Enfin sur le fond, pour ou contre le CPE. Oui un débat doit être organisé serainement, calmement, réfléchi. Ainsi, trois groupes pourraient intervenir: un universitaire pour, un autre contre (de préférence spécialisé en droit social) et l'assemblée avec qui elle pourrait débattre.
Aujourd'hui avait lieu l'assemblée des AES. Le contrôle des cartes était opéré.
Etait ensuite annoncé dans les médias locaux une assemblée générale lieu et horaie identiques à ceux de la veille.
Des étudiants en droit, à la lecture du journal et après en avoir parlé avec leur voisins d'amphis s'y sont à nouveau mobilisés. Moins nombreux mais néanmois présents ils ont pris place.
Bien qu'effectivement non prévue, l'UNEF et l'UNI s'y sont exprimés, sans grand intérêt. C'est alors que notre doyen de Faculté, Mr Cachard, suivi par son équipe d'assesseurs, Mr Fourment et Mme Barbou-des-Places ainsi que du secrétaire général de la Faculté, Mr Aba Peréa sont entrés et montés à la chaire.
L'administration prenait enfin position, non sur le fond mais sur la forme: si une décision doit être prise quant à la grêve, elle se fera selon des règles précises: liste des étudiants inscrits, carte d'étudiant à présenter, vote à bulletin secret dans un isoloir. Ainsi la décision qui a été prise à une écrasante majorité hier a été prise en compte pour que cesse enfin les atteintes aux droits individuels les plus élémentaires.
Alors oui je suis fier d'appartenir à cette "irréductible" Faculté de Droit de Nancy.
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"J'aime ceux qui m'aiment"
des nouvelles de Strasbourg:
bien qu'à l'initiative de Mai 68 (je n'invente rien l'Université de Strasbourg s'est soulevé en 67) et n'en déplaise aux syndicats (UNEF, SUD, FSE, UNL, FO, CGT) à Strasbourg la sauce ne prend pas.
Certes 300 excités se sont soulevé en lettres (plus 1400 en Art et les STAPS mais ces deux UFR pour d'autres raisons) mais sur une Université de 14000 étudiants c'est peu (d'ailleur rappelé par le délégué UNL à l'AG d'aujourd'hui c'était implicite mais drôle). Suite à cette AG des délégations des ces 300 étudiants sont allées EXIGER (oui vous lisez bien : ils n'ont aucun savoir vivre ni aucune éducation) que l'URS (Droit et AES en particulier) suspende ses cours demain pour permettre aux étudiants d'aller à la manif. La Présidente de l'Université les a renvoyé chez les directeurs d'UFR. Ils se sont alors dirigés vers les amphy et ont interrompus les cours en EXIGEANT la parole (au milieu des cours) sous la huée des étudiants et la colère des enseignants. Le doyen de la Faculté est alors sortie de son bureau et a été pris à partie, mais il a refusé de suspendre les cours argant qu'il ne pouvait imposer cela à ses collègues (ce qui accessoirement est faux selon moi mais j'ai apprécié la pirouette), les esprits se sont ensuite échauffés mais des étudiants en droit et AES qui passaient par là (dont moi) ont soutenu le doyen. Enfin une grêviste a commencé à crier sur le doyen qu'il pouvait être fier d'une fac où on criait :" Le CPE je m'en cogne dans 3 ans je suis ton employeur et je te vire" (répartie un tantinnet bcp extremiste mais qui a provoqué une bonne crise de fou rire). Bef à priori on ne risque que quelques interruption de cours mais pas de blocages en droit à Strasbourg.
J'irais demain à l'AG pour voir si on a été traité de fasciste.
Pour finir à l'AG avant cette épisode j'était présent et certains étudiants m'avaient identifiés comme élu UFR droit (ce qui est vrai) un grêviste est alors venu me voir et m'a demandé d'intercéder en leur faveur auprès du doyen ce que j'avais refusé pour 2 raisons (hors de tout motif sur le CPE je n'ai a aucun moment pris partie):
-1) je savais que le doyen refuserait ("le taux de manifestant est inversement proportionnel dans une université à la valeur de ses diplômes et proportionnel au taux de chômage à la sortie" dixit mon doyen en cours).
-2) le taux d'occupation des salles en droit est de 84%, considérant qu'à partir de 71ù d'occupation on ne peut plus déplacer un cours, que les examens en master sont le 2 mai, qu'il est hors de question des les déplacer, que les étudiants y sont opposés, que j'étais là pour me faire une idée des AG et non pour y prendre part .... j'ai donc décliné l'invitation.
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Avocat (Liste 2) au Luxembourg
Diplômé en France, en Belgique et au Luxembourg
faluchard droit baptisé à Strasbourg
ancien SG et VP de l'AFGES (fédé des étudiants à Strasbourg)
ancien SG de l'AED (amicale de droit à Strasbourg)
Ecoute:si tu comprends pas qu'on puisse être contre le blocage sans être fasciste; qu'on puisse vouloir étudier plutôt que de faire grêve et qu'on puisse revendiquer une certaine démocratie j'y peux rien. Mais pèse tes mots avant d'écrire.
pisistrate t'as dépassé la L1 en droit? si oui excuse moi mais pourrait on connaître ta note en droit Constitutionnel? et si jamais t'as réussi à atteindre un niveau où l'on enseigne les Libertés Publiques, la même chose que précédement?
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Avocat (Liste 2) au Luxembourg
Diplômé en France, en Belgique et au Luxembourg
faluchard droit baptisé à Strasbourg
ancien SG et VP de l'AFGES (fédé des étudiants à Strasbourg)
ancien SG de l'AED (amicale de droit à Strasbourg)